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Neiyo is my Name [ft. Draco, Bishop + Mathis]

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Lucien Bishop
T'as vue? C'est mon nom
Lucien Bishop
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MessageSujet: Re: Neiyo is my Name [ft. Draco, Bishop + Mathis] Neiyo is my Name [ft. Draco, Bishop + Mathis] - Page 2 I_icon_minitimeDim 16 Mar - 21:02

Les policiers avaient suivi consciencieusement les instructions de Bishop. Ils avaient vérifié que la serrure n'était pas piégée et avaient fini par l'ouvrir. De là où il était assis, à même le sol, Lucien put distinguer dans l'obscurité de l'appartement une silhouette, ligotée à une chaise. L'homme ainsi attaché commença à gigoter. Au moins, il était vivant. Mais s'agitait-il ainsi pour manifester sa joie de voir apparaître les secours, ou alors essayait-il de dire quelque chose de particulier ?

- Faites évacuer le bâtiment. Trop tard pour les démineurs. glissa l'agent à un policier.

Voyant que cet homme blessé était plutôt bien informé, le gardien de la paix obtempéra. Le temps des réponses viendra plus tard. De son côté, Lucien se releva tant bien que mal, l'épaule toujours douloureuse et le sang poursuivant son échappée hors de son corps. Il commençait à avoir le tournis. Mais ce n'était pas le moment de se laisser aller. Deux des policiers escortèrent l'otage vers la sortie tandis que l'autre parcourait les étages pour alerter les occupants des différents niveaux. Le petit groupe distança l'espion, mais celui-ci les incita d'un signe à poursuivre sans lui. Il les rattrapera plus tard.

Puis, il ne sut pourquoi, son instinct lui dit de courir. Lucien accéléra le pas, dépassant des personnes qui se dirigeaient vers la sortie.

- Vite ! Sortez ! leur cria-t-il.

Il arrêta sa course, pour se retourner vers eux afin d'aider la personne la plus proche, une dame âgée, à aller plus vite. Il agrippa son bras et tira fort, mais fut interrompu dans son action. Le sol trembla et le plafond s'effondra avant que Bishop n'entende le bruit de l'explosion. Il était au rez-de-chaussée et fut projeté dans les airs, tenant encore fermement la dame auprès de qui il venait en aide. La fumée s'éleva alors que le bâtiment s'effondrait. Pendant un instant, l'espion ne voyait rien à part un immense nuage blanc. Ses tympans vrillaient et il entendait un bourdonnement dans les oreilles.Il était totalement désorienté. Il n'entendait plus ce qui l'entourait, ne sentait plus son environnement et sa vue était obstruée par cet épais nuage de fumée. Tous ses sens semblaient l'avoir abandonné. Puis ils revinrent subitement. Le son trop fort des cris des badauds apeurés, l'odeur de brûlé et de gravas, le toucher du bras de la vieille dame. Naturellement, dès qu'il se rappela de sa présence, Lucien se tourna vers elle pour savoir comment elle se portait. Mais elle ne répondit pas. En réalité, c'était plutôt l'agent secret qui portait le bras arraché de la femme désormais morte. À cette vue morbide, celui-d'un amas de chair auquel l'espion serrait la main, il s'empressa de le lâcher avant de se tourner et de vomir.

Il vomissait cette matinée horrible que Neiyo venait de lui faire vivre ; il vomissait la mort de cette vieille dame ; il vomissait le double-attentat de la Bastille, causant plusieurs centaines de morts ; il vomissait cette blessure à l'épaule ; il vomissait la facilité déconcertante avec laquelle les attentats étaient commis en France ; enfin, il vomissait ce N dans toute sa splendeur ! La pourriture de génie du crime qu'il était !

Après quelques minutes passées ainsi dans les gravats du deuxième immeuble de la Rue de Charenton, Lucien finit par se redresser. Les bruits des sirènes retentissaient de nouveau sur la place et, à peine une heure après la première attaque, les secours s'organisaient et l'on essayait de sortir une nouvelle fois les rescapés. Bishop, lui, était assez éloigné de la source de l'explosion et avait eu beaucoup de chance. Il n'eut que quelques débris à écarter et, à force de gigotements, pu reparaître à l'air libre. Là, les personnes s'agitaient pour venir en aide du mieux qu'ils pouvaient. Deux secouristes vinrent vers l'espion. Il leur dit que ça allait, mais ils ne voulurent pas l'écouter, voyant son bras blessé. L'agent, énervé, dû montrer sa carte et promettre de revenir dès qu'il en aura fini avec sa mission. Car il lui restait encore quelques affaires à régler.

Il chercha du regard les deux policiers qui escortaient Draco, mais ne les aperçut pas. Ils devaient être en train d'aider les secours. Mais alors, qu'avaient-ils fait de l'ex-otage ? Là ! Lucien put voir l'homme qui se tenait non loin des ruines de l'immeuble, un peu sonné. Il accouru vers lui et lança :

- Monsieur !

Une énième fois dans cette matinée infernale, Lucien exhiba sa carte d'agent secret. Maintenant, c'était officiel, tout Paris devait connaître la véritable identité de l'espion... Il enchaîna, une fois sûr d'avoir capté l'attention de l'individu :

- Agent Bishop, DGSE. J'aurais quelques questions à vous poser.

Les deux hommes retournèrent sur la place, quittant la rue de Charenton. Bishop voulait s'éloigner de l'agitation de la rue, pour s'approcher de la Banque, afin de vérifier que N avait bien été arrêté.

Une vingtaine de minutes plus tard, Lucien était de nouveau assis à l'arrière d'une ambulance, observant encore les ruines de la Bastille. La France, et plus précisément Paris, venait de vivre une journée des plus sanglantes et qui resterait à jamais gravée dans les annales. Nul doute que cela allait jouer sur les élections présidentielles anticipées du surlendemain. Peut-être allaient-elles même être repoussées. La France était en deuil. Bishop, lui, était en soin. Un ambulancier s'occupait de sa blessure à l'épaule et insistait pour qu'on emmène l'espion à l'hôpital. Mais l'agent secret voulait observer une dernière fois la place. Devant lui, des véhicules banalisées noires étaient en stationnement devant la Banque de France. Dans l'un d'eux, Neiyo était sous bonne garde. La DGSE allait l'interroger avant de le remettre à la police d'ici quarante-huit heures. L'autre homme de cette affaire, Marc-Ange Draco, avait répondu aimablement aux réponses de Lucien qui avait fini par le laisser partir. Selon N, c'était un mafieux, et Bishop aurait tout le loisir d'explorer cette piste plus tard. Pourquoi avait-il été désigné par le terroriste pour porter le chapeau de ces attentats ? L'agent secret savait qu'il ne tarderait pas à avoir les réponses à ses questions. Mais avant, il devait se reposer dans un lit d'hôpital.


[J'ai également pris énormément plaisir à RP avec vous ! Ernst, tu avais promis un RP psychologique et il a dépassé ce à quoi je m'attendais ! MAD, désolé de t'avoir laissé en retrait au cours de cette aventure. On rattrapera le coup dans un prochain RP ! Wink ]
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