Quelque-part au large de l'Indonésie
22h47

Le Checkmate, un yacht luxueux et bien entretenu, naviguait lentement vers l'ouest. Le moteur n'était pas poussé à son maximum, on l'entendait à peine et le bateau se laissait porter par les vagues. L'un des pilotes maintenait le cap à l'ouest, c'était son dessein enfin plutôt celui de ceux qui allaient distribuer leur paie. Tout était calme sur l'embarcation. Une dizaine d'hommes armés de HK MP5 patrouillaient sur le pont du navire alors qu'une vingtaine se reposait à l'intérieur en attendant la relève. Le capitaine du navire, un dénommé William Stanford, avait fait sceller sa cabine à l'arrière du navire. Personne ne devait y entrer car il y gardait quelque-chose de précieux. La cabine était tout en bas du navire et exactement à l'arrière. Il y avait une baie vitrée de laquelle le capitaine pouvait observer les fonds marins.

Le capitaine s'enferma dans sa cabine une fois de plus et ouvrit le tiroir pour vérifier que la petite console était encore en bon état. Il songea au satellite qui pouvait lâcher une arme depuis l'espace puis il songea aux dollars qui l'attendaient à Antanarivo. Il remit la console dans le tiroir en jetant un coup d'oeil au Colt 47 qui était rangé juste à côté. Personne ne lui prendrait ce pourquoi il avait trimé.

Les hommes continuaient leur patrouille. La soirée s'annonçait des plus calmes...

(Merci de vous en tenir à l'ordre donné dans le sujet de préparation. Il est évident que vous ne pouvez pas récupérer la console dès votre premier post. Je vous laisse commencer maintenant ^^)

Quelque-part au large de l'Indonésie
23H

Un Yacht Hedonist tranche par sa vitesse l'Océan Pacifique, Rafæl est à son bord.
Le bateau freine et arrive vers l'arrière du Checkmate, malgré sa vitesse la "Ferrari Des Mers" fait peut de bruits, l'Hedonist ne c'est surement pas fait entendre.

Rafæl gara et abandonna son bateau en entrant dans le Checkmate.
Le Finnois a sur lui juste un couteau, il trouvera bien ce dont il a besoin là-bas.
Sur le pont du bateau, 1 garde, Rafæl arrive sans faire le moindre bruit derrière l'homme qui ne l'a pas encore entendu,
Il sortie de son étui son couteau en faisant bien frotter la lame, le garde ce retourna, Rafæl l'attrapa, son couteau à la main, lui trancha la gorge et le lança dans l'eau.

Le Finnois entra dans une salle à l'avant du navire dans la quel un autre garde ci trouver.
Rafæl l'attrapa dans le dos et le menaça avec son couteau et lui dit à voix basse:

"Lache ton arme et dis moi où ce trouve le captain, matelot"

La fusillade au port de Sydney quelques semaines auparavant n'avait pas mis fin au Cosa Real. Bien au contraire, l'organisation criminelle était bien vivante. Certes, l'échec de cet échange qui devait avoir lieu en mars avait été une bien grosse perte, tout comme la mort de Pablo et ses hommes. Mais le cartel disposait de plusieurs cellules indépendantes qui œuvraient à travers le monde. Donc, malgré la perte de l'antenne de Sydney, il existait un autre réseau du Cosa Real en Océanie. Le groupe d'Ujung Pandang, en Indonésie, jouait le rôle d'interface entre l'Asie du Sud-Est et l'Océanie. Suite au massacre de Sydney, Lucien Bishop avait plié bagages au plus vite et avait pris la direction de cette ville. Dans un premier temps, il avait songé à retourner en France afin de rendre ses comptes auprès de ses supérieurs de la DGSE, mais il avait finalement opté pour une autre solution. Rentrer, c'était mettre fin à des mois d'infiltration qui, jusque là, n'avaient pas apporté grand chose. Cependant, s'il jouait finement, Lucien aurait l'occasion de tirer profit de la fusillade ordonnée par Vinheiro afin de progresser au sein du Cosa Real. Être le seul survivant serait douteux, surtout si l'antenne d'Ujung Pandang prenait connaissance des raisons qui avaient poussé Vinheiro à faire feu. D'ailleurs, Lucien se demandait toujours comment celui-ci avait fait pour découvrir la présence d'un agent infiltré au sein de l'organisation.

Quoi qu'il en soit, Bishop avait gardé ses interrogations pour lui-même et avait été accepté auprès des autres membres du Cosa Real. Étrangement, le fait qu'il soit le seul survivant semblait attirer le respect de la part de ses nouveaux compagnons. Son bras cassé s'était rétabli en quelques semaines et désormais, Lucien était de nouveau en pleine forme. Par soucis de discrétion, il avait voulu éviter tout contact avec la DGSE ou n'importe lequel de ses proches. Aux yeux de tous, il demeurait un membre du Cosa Real. Or, cette organisation l'avait envoyé en mission. Une mission spéciale. Du moins, celle-ci était surprenante pour un gang comme le Cosa Real. Un haut gradé avait demandé à Jeremy Harving (la fausse identité de Bishop) de se rendre sur un bateau afin de récupérer la commande de contrôle d'une arme IEM. Cela avait étonné Lucien. Pourquoi le gang voulait-il un tel objet ? Pour le revendre ? Et comment était-il entré en possession de ces informations ? Et puis, d'ordinaire, ce genre d'organisation avait l'habitude d'envoyer trois bateaux pirates récupérer la marchandise, et non un agent seul. Cette étrange mission, digne d'un agent secret, avait légèrement inquiété Bishop. Pourvu que les gangsters ne se doutent pas de la réelle identité de l'espion.

Mais quelques instants plus tard, Lucien Bishop était à bord d'un bateau pêcheur. Il était accompagné de deux hommes et l'équipage transportait une étrange cargaison, cachée sous une bâche. Après plusieurs heures en pleine mer, l'un des faux marins retira la bâche pour en dévoiler le contenu à Lucien. L'espion pu alors voir un sous-marin en forme d'orque, capable de loger une seule personne. Le trafiquant expliqua:

- C'est un Seabreacher. Harving, fais attention à ce petit joujou. Si tu l'abîmes, tu auras de nos nouvelles ! Bon, tu dois naviguer vers le Sud. Reste discret et ne te fais pas repérer. Tu devrais atteindre le bateau dans une vingtaine de minutes. Une fois là-bas, fais ce que tu as à faire et reviens vite. Nous repartons dans deux heures. Ça te laisse largement le temps d'agir.

Lucien acquiesça et regarda sa montre. 22 heures 34. Il enfila ensuite une combinaison et prit place à l'intérieur du sous-marin. Ses deux coéquipiers mirent l'engin à la mer à l'aide d'un treuil puis l'espion activa les fonctions du véhicules et disparu de la surface. C'était la première fois qu'il pilotait un tel engin, mais cela n'avait pas l'air bien compliqué. Il lui fallut les vingt minutes indiquées pour atteindre le yacht, temps qu'il mit à profit pour admirer les profondeurs de l'Océan Indien. Il ignorait si son Seabreacher disposait d'un matériel de camouflage, mais Lucien en doutait. De toute manière, il devait faire vite. Il remonta le plus discrètement possible à la surface et ouvrit le cockpit. À l'aide d'un grappin, il escalada la coque du navire et se retrouva rapidement sur le pont, où il s'accroupit. Il observa rapidement à gauche et à droite, mais heureusement pour lui il n'y avait personne. Bishop se mit à couvert derrière une caisse et analysa la situation. Il ignorait où se trouvait l'objet qu'il cherchait, mais savait qu'il devait être quelque part en sécurité. Donc hors de question de s'attarder sur le pont.

L'agent secret devait bien commencer les recherches par un endroit. Il s'approcha de la porte la plus proche et regarda à travers le hublot. Il put y voir un garde, armé d'un HK MP5, semblant fixer quelque chose avec attention. Le questionner permettrait d'avoir des informations. En tous cas, la présence d'hommes armés prouvait que le bateau transportait de la marchandise importante. Pour toute arme, Bishop disposait d'un Beretta 92 muni d'un silencieux. Mais s'il voulait interroger le garde, il devait en faire usage avec ingéniosité. L'abattre ou le blesser n'était pas la bonne solution.

Alors que Lucien continuait de cogiter sur le meilleur plan à adopter, il vit que le garde avait tourné son visage vers lui et semblait le dévisager. Ce n'était pas bon signe. L'espion s'accroupit au plus vite, redoutant ce qui allait bien pouvoir se passer. Il n'y avait aucun doute, l'homme l'avait vu. Si jamais il allait se diriger vers l'agent français, alors celui-ci pourrait l'attaquer dès que la porte s'ouvrira. Et c'est ce qui se produisit. À peine le battant pivota-t-il que Lucien effectua une balayette afin que le garde se retrouve au sol. Il se jeta ensuite sur lui et lui envoya son poing dans la figure. L'homme, sonné, n'eut pas le temps de réagir de manière efficace et se retrouva rapidement hors combat.

Zut ! Il n'était plus possible de l'interroger désormais. Lucien devait trouver un autre moyen de découvrir où se cachait la commande de cette arme. Il entra dans la salle, traînant derrière lui le soldat inconscient. Ensuite, il le déshabilla et enfila ses vêtements. Bishop allait ainsi pouvoir arpenter le yacht avec plus d'aisance. Il cacha le corps dans une armoire, sans prendre le temps de le ligoter ni de le bâillonner. Il n'avait pas le temps, il devait faire vite.

Alors que l'agent secret allait se remettre en route, il sentit une brusque étreinte dans le dos, puis le contact d'une lame froide contre son coup. Un bref instant, Lucien cru avoir été repéré par un autre garde du bateau, mais ce qu'il entendit le fit comprendre qu'il s'agissait de tout autre chose : il n'était pas le seul à chercher cette commande ! Bishop ne réfléchit pas et obtempéra. Ignorant qui se trouvait dans son dos, il laissa son arme choir et entreprit de trouver la réponse qui le maintiendrait en vie :

- Là-bas, un peu plus loin, fit-il en désignant une porte située à l'autre extrémité de la pièce, priant pour que ce ne soit pas un placard à balais. Mais un code vocal protège la cabine du capitaine et nous ne sommes que trois, dont lui, à pouvoir en ouvrir la porte.

L'homme à qui Lucien s'adressait semblait plein d'aisance, maîtrisant parfaitement la situation. Là encore, il ne faisait aucun doute : tuer était son métier.

Dans sa cabine, Stanford observait les fonds marins par la grande baie vitrée en attendant un message. Il n'était plus temps de faire des erreurs ce soir, il allait devoir se débarrasser de la commande au plus vite. Il avait finalement trouvé un acheteur et l'acheteur avait assuré qu'il arriverait dans l'heure. Il se mit à réfléchir et lut les instructions du terroriste russe sur l'écran d'ordinateur au bureau.

Le capitaine appela deux de ses hommes et leur donna un ordre bref et précis.

- Préparez un héliport sur le pont et commencez à faire des signaux lumineux. On va avoir de la visite.

Les hommes approuvèrent et se dirigèrent vers le pont pour commencer à actionner les commandes. De l'intérieur du pont sortait deux plaques qui se joignirent pour former une unique plateforme marquée " H " alors que des voyants lumineux jaunes s'allumaient autour. Le bateau voulait se faire voir dans la nuit pour le visiteur qui allait arriver.

Les deux intrus sur le bateau n'avaient pas encore été repérés car ils avaient bien dissimulé les cadavres et que les hommes du capitaine Stanford étaient occupés à autre chose mais la situation s'était considérablement compliqué. Vingt hommes armés arpentaient le pont maintenant alors que deux autres restaient avec le capitaine en attendant d'entendre les pales d'un hélicoptère. Ils allaient monter sur le pont pour rencontrer ce Hauzen quand ils l'entendraient arriver. Il faisait un peu froid pour que le capitaine poireaute dehors avec ses hommes.

L'hélicoptère était en route et arriverait sur place dans une quarantaine de minutes...

"-Là-bas, un peu plus loin. Mais un code vocal protège la cabine du capitaine et nous ne sommes que trois, dont lui, à pouvoir en ouvrir la porte.
-Tu viens de rallongé ta durée de vie"

Sur ces mots, Rafæl attrapa l'arme que le garde avait fait tombé,
Il se remit dans le dos du garde le menaça de l'HK MP5 et le fis avancer jusqu'à la porte.
Il ouvrir la porte de métal, devant eu; un grand couloir Ils marchèrent assez longtemps jusqu'à un escalier.
Ils descendirent un cour instant, puis résonna une voix hachée sortant du talkie-walkie du garde:

"Bastien, je ne reçois plus le signal du talkie' de Phil' je déclenche l'alarme?"

Le Finnois interrompis la marche puis dit à son hottage:

"Si tu tien à la vie, tu as intérêt de lui dire que tout va bien!"

- Tu viens de rallonger ta durée de vie.

Ces quelques mots suffirent à Lucien pour pousser un soupir de soulagement. Mais son répit n'était que de courte durée, il le savait. Si jamais ils arrivaient jusqu'à la porte de la cabine sans encombre, il restait encore à entrer. Et dès que le tueur allait se rendre compte de l'absence de tout code, l'espion français risquerait de passer un sale quart d'heure.

Cependant, Bishop n'était pas désarmé. L'homme qui le menaçait n'avait apparemment pas fait attention au Beretta que Lucien avait laissé dans sa ceinture. Dès qu'une occasion se présentera, il en profitera pour s'en emparer et déstabiliser son adversaire. Néanmoins, ils devait trouver une occasion qui lui permettrait de retourner la situation.

À chaque pas qu'il faisait, Lucien sentait les battements de son cœur s'intensifier. S'il ne trouvait pas une solution rapidement, il était bon pour servir de nourriture aux poissons ! Mais aucun mouvement brusque du bateau, aucun garde de passage dans le couloir ne purent distraire l'attention de l'inconnu qui continuait de menacer discrètement Bishop de son arme. Alors que le duo descendait un escalier, une voix s'échappa du talkie-walkie de Lucien:

- Bastien, je ne reçois plus le signal du talkie' de Phil' je déclenche l'alarme?

Les mots du preneur d'otage étaient inutiles. L'espion infiltré savait très bien qu'il valait mieux éviter les embrouilles. Il espérait juste que la réponse allait convaincre les gardes du bateau. En effet, l'homme au fusil pointé dans son dos n'était pas le seul à redouter une intervention musclée des propriétaires de ce yacht :

- Aucun soucis, il est avec moi. Son talkie est mort, alors on reste groupés.

Un silence suivit la réponse de l'agent Bishop. Cela l'inquiétait et il redoutait que ses paroles ne mettent la puce à l'oreille à son interlocuteur sur ce qui était en train de se passer réellement.

– Vous êtes où, là ?

M*erde, pensa Lucien. La situation n'allait pas tarder à dégénérer. Il ne pouvait pas donner sa position réelle, son comparse risquait de ne pas trop apprécier. Il bafouilla légèrement puis expliqua:

- Euh... On arrive. Ne bouge pas et exécute les ordres !

Lucien ignorait quels étaient les ordres qu'on avait pu lui assigner, mais il devait bien y en avoir. La seule chose qu'il avait pu déduire de cette conversation, c'est que son interlocuteur le prenait pour un supérieur, ou bien son égal. Bishop pouvait donc se risquer de lui donner des instructions implicites. N'écoutant pas la réponse du garde, l'agent secret reprit la route, la pointe du fusil s'enfonçant dans son dos afin de l'inciter à avancer plus vite. Le moment fatidique arriva où les deux hommes se retrouvèrent face à une porte d'apparence banale. Peut-être que Lucien commençait à paniquer pour rien, aucun indice n'indiquait si cette porte était celle de la cabine du capitaine. Mais son instinct lui disait que quelque part, derrière, se trouvait l'objet que tout le monde dans les environs convoitait.

En fait, depuis qu'il avait cette arme braquée sur son dos, Bishop se sentait de plus en plus nerveux. Il s'inquiétait du moindre bruit, du moindre mouvement que pouvait faire son adversaire. Il ne rêvait que d'une chose : se débarrasser de lui. Et l'occasion se présenta enfin lorsque des cris furent audibles depuis le talkie-walkie: quelque chose se passait sur le pont. Ce bruit soudain fit sursauter l'inconnu qui baissa sa garde. Lucien n'hésita pas une seconde et pivota sur lui-même, tendant le bras afin de dégager le fusil. Il s'empara en même temps de son Beretta et le pointa sur la tête de l'homme.

Il put enfin le voir et le dévisagea rapidement: plutôt grand, assez mince; un regard bleu surpris et des cheveux brins coupés courts. C'était suffisant pour que Lucien puisse se souvenir de son visage. Mais à quoi bon? Il allait enfin abattre ce lâche qui l'avait attaqué par derrière. Il allait faire couler son sang! Mais au moment où il allait tirer, la porte devant laquelle ils se trouvaient s'ouvrit.

Ce fut au tour de Bishop d'être surpris, et il tourna la tête vers le nouvel arrivant.

Tout le monde s'activait sur le pont pour accueillir l'arrivée imminente d'un émissaire de l'Armée des Oubliés. Le plan semblait se dérouler exactement comme prévu et ils avaient encore une bonne demi-heure devant eux.

Le capitaine escorté de deux hommes s'apprêta à sortir de sa cabine et il fut très surpris quand il remarqua ce qui semblait être l'un de ses hommes mais dont le visage ne lui disait rien et un intrus. L'homme pointait son arme sur l'autre. Le capitaine Stanford identifia donc l'un deux comme un allié et commença à parler de sa voix bourrue alors que ses deux gardes du corps tenaient en joue l'autre homme avec leur HK-MP5.

- Quel est votre nom et pour qui vous travaillez ?

Le capitaine avait mis la main dans les poches de son manteau où il sentait la présence rassurante de la commande dans son boitier en cuir. L'objet de tant de convoitise était toujours entre ses mains et sous son contrôle permanent. Personne ne pourrait rien y changer. Il se tourna ensuite vers l'homme qu'il identifiait comme un allié.

- Je vous laisse passer cet homme par dessus bord. Faites moi ça le plus vite possible et proprement !

Le capitaine salua alors que les deux hommes semblaient méfiants car ce " collègue " ne leur disait pas grand-chose. Les deux intrus n'avaient jamais été aussi près du but mais le capitaine et ses deux gardes du corps armés se dirigeaient vers le pont pour prendre l'air en attendant leur visiteur...

"Aucun soucis, il est avec moi. Son talkie est mort, alors on reste groupés."

Sur ces mots Rafæl esquissa un assez grand sourire de réconfort mais de plus il voyait que le garde avait peur et ce laisser soumettre... Il adore ça.

"Vous êtes où, là?"

"Putain" pensa le Finnois c'est alors que, instinctivement le garde répondit:

"Euh... On arrive. Ne bouge pas et exécute les ordres!"

"Pas mal" ce dit t'il en souriant, c'est alors qu'un son étrange sortie du talkie-walkie du garde, pendant un dixième de second Rafæl perdit ça garde, c'est alors que le l'hottage arriva à faire tomber le snipeur qui devint alors le maître de la situation.

Le garde visait Rafæl avec Bereta, son HK MP5 est trop loin de lui, il la lancé dans ça chute.
Quand tout d'un coup la porte derrière l'ex hottage s'ouvrit, ils tournèrent tout deux la tête et virent 3 personne, l'une d'elle dit:

Quel est votre nom et pour qui vous travaillez?

A ce moment là, Rafæl ignora presque ce que dit le garde et essaya d'attraper son couteau...

Je vous laisse passer cet homme par dessus bord. Faites moi ça le plus vite possible et proprement!

...Le finnois attrapa son couteau et le rentra profondément dans la chair du mollet de celui qui le visait auparavant pendant qu'il a le dos tourné, le fessant alors tombé d'un coup sec.
Alors Rafæl ce leva tout en attrapent son fusil, donna un coup de pied dans les mains du, apparemment, faux garde vu le regard de ses, soi-disant, collègues, de manière à lui faire perde son pistolet.
Alors que le capitaine allait partie le Finnois lui cria:

"Laissé moi au moi répondre à votre question: Je m'appelle..."

Trouver quelque chose, un mensonge, vite
Rafæl recommença:

"Mon nom est Thomas Gé... Gaëtan... DGSE! les mains en l'air"

"J'aurait pu trouver quelque chose de mieux" pensa t'il à juste titre "Bon tant pis, attendons leur réponse mais de tout façon c'est moi ou eux"
...

L'agressivité qui animait Lucien disparut dès l'instant où celui qui semblait être le capitaine du navire avait ouvert la bouche. L'espion tenta de cacher sa surprise comme il le pouvait. Apparemment, sa couverture tenait bon pour le moment. Mais il savait que cela n'allait pas perdurer. Alors que le maître des lieux posait la question qui taraudait Lucien de puis un bon moment, celui-ci put observer le capitaine glisser ses mains dans ses poche. L'homme paraissait méfiant et devait se rassurer en affirmant sa prise sur l'arme qu'il devait y cacher. Pourtant, la présence des deux soldats menaçant l'inconnu de leurs HK MP-5 devrait être nécessaire pour le rassurer.

Las de l'absence de réponse de la part de la personne interrogée, le capitaine s'adressa directement à Lucien. L'ordre était clair, et Bishop se ferait une joie de l'exécuter. Il allait ainsi pouvoir écarter une menace de son objectif et aurait les mains libres pour se concentrer sur la commande à dérober. Cependant, alors qu'il s'apprêtait à empoigner fermement l'intrus pour le mener vers le pont, Bishop ressentit une douleur atroce dans sa jambe gauche, lui faisant pousser un cri. Instinctivement, il bondit en arrière, sautillant sur une jambe, mais il tomba à la renverse. Une seconde attaque suivit, lui frappant les poignets et envoyant son arme voler un peu plus loin.

Il était désormais à terre, sans défense, un couteau planté dans le mollet. D'un air ébahi, il regarda son futur assassin braquer sur lui un fusil et s'apprêter à tirer. Mais celui-ci leva la tête et s'adressa aux hommes qui gravissaient l'escalier. Dans la tirade qu'il leur envoya, le dénommé Thomas Gaëtan sembla hésiter. Mais ce qui frappa le plus Bishop ne fut pas d'apprendre enfin le nom de cet inconnu (si tant est qu'il soit vrai), mais celui de ses employeurs.

- ... DGSE! Les mains en l'air !

Travaillait-il réellement pour l'agence ? Venant d'un membre des services secrets français, une telle expression semblait bizarre. Mais Lucien était intrigué et voulait savoir où cette conversation allait les mener. Il ne connaissait pas tous les joueurs qui avaient pris place autour de cette partie de carte, et il espérait en apprendre un peu plus. Il laissa sa tête retomber en arrière, fixant le plafond de l'étroit couloir dans lequel les cinq hommes se trouvaient. Les pensées embrouillaient son esprit et le manque de cocaïne le rendait fébrile. Il n'était pas au mieux de sa forme et tout autour de lui semblait flou, chaotique. Mais il fit de son mieux afin de suivre l'échange qui allait se dérouler au dessus de lui, tentant par la même occasion de reprendre des forces et d'évacuer la pression. Cependant, sa douleur à la jambe était bien trop importante et il avait du mal à se concentrer sur autre chose. Qui plus est, il savait que retirer le couteau de son mollet était la dernière des choses à faire.

De plus, sa jambe n'était pas la seule chose qui le faisait souffrir. Il ressentait des douleurs comme il n'en avait jamais senties auparavant, surtout au niveau des muscles qui semblaient tous se contracter en même temps. Sans s'en rendre compte, Bishop redevint nerveux et commença à s'agiter sur le sol du couloir. La panique l'envahit alors qu'il tentait de se maîtriser. Mais l'ampleur de la situation le faisait frissonner. Sa dernière heure était venue, il le savait. Mais cela devait-il vraiment se finir ainsi ? Devait-il réellement achever son existence par terre, à bord d'un navire navigant au milieu de nulle part, achevé d'une balle dans la tête par l'un de ses propres collègues ?

"Mon nom est Thomas Gé... Gaëtan... DGSE! les mains en l'air"

Le capitaine et ses deux hommes de mains s'étaient retourné en entendant l'évocation aux services secrets français. Il n'aimait pas ça mais pas du tout. La meilleure solution de régler le problème était d'abattre ce type purement et simplement. On jetterait ensuite son cadavre à l'eau pour être sûr de ne plus en entendre parler.
Le capitaine leva doucement ses deux mains en l'air en dévisageant son ennemi. Ses lèvres fines murmurèrent aux gardes.

- Feu...

Les deux gardes commencèrent à tirer en direction du pseudo-agent de la DGSE mais les tirs étaient assez approximatifs car les ennemis n'étaient pas des professionnels. Le capitaine avait profité de la confusion pour courir et prendre un chemin rejoignant le pont.
Les deux hommes jetèrent leur premier chargeur et en glissèrent un autre dans leur MP5. Si 47 ne trouvait pas de solution, il était voué à mourir par les balles.
L'un des gardes cria à leur allié blessé d'un coup de couteau à terre. Il rejoignit l'allié en forçant l'ennemi à fuir en envoyant des rafales dans sa direction. Il avait dû se mettre à couvert pour fuir.

- Ne bouge pas, on va s'occuper de ta blessure. On s'occupe de lui !

Stanford arriva sur le pont et regarda sa montre. Il arrivera dans vingt-cinq minutes pour récupérer la commande.
La soirée s'annonçait mouvementée mais le capitaine Stanford était confiant. Rien n'avait été laissé au hasard.

"Feu..."

Dit le capitaine à ses 2 sbires,
Les 2 gardes s'exécutèrent maladroitement et Rafæl réussie, presque sans courir, à ce mettre à couvert dans un autre couloir.
Un moment suivi puis les rafales de balles cessèrent et l'un des gardes se mis à crier:

Ne bouge pas, on va s'occuper de ta blessure. On s'occupe de lui!

Rafæl attendit quelque minutes, dans le silence, puis revint après 2/3 minutes dans le couloir, son fusil dans les mains.
Il vit les deux homme autour du garde qui avait précédemment goûté à l'acier de son couteau...
L'un d'entre eux est debout l'arme à la main devant le blessé tendit que l'autre calmer son hémorragie en lui appliquant un bandage...
Le Finnois s'avança doucement, puis donna un tapa du pied assez fort pour faire un grande bruit fessant instantanément retourner le garde debout eut juste le temps de lever son fusil avant que Rafæl vide le chargeur de l'HK MP5 sur l'homme qui n'eut pas le temps de réagir et qui tomba raide mort, le corps cribler de balle...
L'autre se mit à 4 pattes en se tenant la tête, Rafæl avança jusqu'à lui puis lui donna un grand coup de pied dans le torse, l'homme ce retrouva sur le dos, Le Finnois atrapa son couteau retiré du garde à terre, attrapa l'autre garde sur le dos le mis contre le mur en le menacent de son couteau et lui dis:

"Où il est parti le vieux!!!

Lucien ne fit pas réellement attention aux paroles du soldat qui s'approchait de lui. Il se contenta de laisser celui-ci retirer le couteau de la plaie et de commencer à la panser, sous le couvert de son camarade qui tâchait de tenir Gaëtan éloigné. Alors que le garde le plus proche allait finir son bandage, le supposé agent de la DGSE sortit de sa cachette et élimina celui qui lui faisait face, avant d'immobiliser le médecin improvisé et de lui poser une question, le menaçant de son couteau qu'il était parvenu à récupérer.

C'était le moment idéal pour faire ce que tout vaillant défenseur des intérêts de la sécurité de l'Hexagone, tout garant de l'intégrité du territoire français, tout héros de la République aurait fait : fuir pour chercher la console. Mais Bishop n'était pas en mission ici au service des drapeaux, mais plutôt à celui de trafiquants de drogue. C'est pour ça qu'il décida aussi de s'éclipser, mais pour d'autres raisons. Bien sûr, la console restait son principal objectif, mais il ne pouvait pas continuer la mission dans cet état. Tant bien que mal, Lucien s'introduisit dans la cabine du capitaine qui, visiblement ne possédait pas de code vocal. Dans la précipitation, le propriétaire des lieux n'avait pas fermé la porte à clef, erreur que l'agent français tâcha de ne pas commettre. Il était seul, loin de toute agitation. Il allait pouvoir fouiller la pièce librement, mais avant, il devait faire le point.

L'espion ne prit pas le temps de réfléchir et s'assit par terre. Il sortit de sa poche un étui noir, qu'il ouvrit. Il se saisit de la bandelette qui s'y trouvait pour se faire un garrot. Non pas à la jambe, mais au bras. Il serra fort avec ses dents, puis s'empara de l'une des seringues qu'il remplit avec la cocaïne contenue dans un petit flacon. Il la planta ensuite dans son bras et laissa couler la drogue. La respiration rauque de Lucien se fit plus saccadée, mais il savait déjà qu'il allait mieux. Il laissa passer quelques minutes avachi contre la porte de la cabine, se remettant de ses émotions. Il s'essuya le front avec sa manche, chassant les gouttes de sueur froide qui en perlaient. Sa panique s'était estompée et il se sentait de nouveau d'attaque pour récupérer cette console et quitter le navire.

Ensuite, il examina sa jambe. La blessure n'était pas si profonde, et l'intervention des gardes avait permis de bander la plaie, donc de soigner légèrement le mollet. Bon, ce n'était peut-être pas aujourd'hui qu'il pourrait participer à un marathon, mais au moins il pouvait s'appuyer un peu sur sa jambe blessée. Lucien regarda sa montre. 23 heures 35. Une heure s'était déjà écoulée depuis son départ du bateau-pêcheur. En comptant le temps de trajet, il lui restait peu de temps avant d'être abandonné par les hommes du Cosa Real. Si dans une demi-heure il ne partait pas, alors il devrait rejoindre la côte par ses propres moyens.

Lucien se redressa et fouilla rapidement le bureau du capitaine, mais n'y trouva rien d'intéressant. Ce n'est qu'à cet instant qu'il put admirer la baie vitrée qui offrait une vue sur les profondeurs de l'Océan Pacifique. Bishop resta quelques secondes scotché face au grand bleu qui s'étendait sous ses yeux avant de retourner à ses occupations. Il acheva son inspection de la large cabine puis retourna vers la porte, tendit l'oreille afin de savoir ce qui pouvait se passer dans le couloir, mais n'entendit aucun bruit. Prudemment, il l'entrouvrit donc afin de vérifier que personne ne lui bondissait dessus. Rassuré, il l'ouvrit un peu plus et put distinguer sur le sol du couloir son Beretta qu'il avait laissé choir un peu plus tôt. Il se baissa donc pour le ramasser.

La commande n'étant pas dans la cabine, elle devait alors être transportée par le capitaine. Bishop devait désormais le retrouver pour la lui subtiliser. Il prit la direction du pont.

La menace sur le garde avait fait mouche et le finnois allait sûrement être satisfait de la réponse. Il lui indiqua la direction du pont. L'agent français avait réussi à entrer dans la cabine du capitaine mais en l'état actuel des choses, ça n'allait pas beaucoup lui servir excepté une information cruciale.

Il est 23h39 maintenant. Le capitaine Stanford avait estimé l'arrivée de l'hélicoptère à 45 mais c'était le calme plat, il n'y avait aucun hélicoptère en vue. Il commençait à se demander si on l'avait escroqué. Le silence régnait même si quelques marins le remplissaient en se faisant la conversation et en arpentant le pont toujours équipé de leurs armes.
Le capitaine regarda la mer par curiosité. Il avait cru sentir comme une vibration à quelques mètres du yacht. Imperceptible mais pourtant la, il regarda au loin puis sentit la vibration devenir plus intense. Il comprit beaucoup trop tard la nature de cette vibration.

Tout le bateau fut secoué par le choc. L'eau commençait à s'infiltrer dans la cale et le navire perdait son équilibre. C'était une torpille.
La baie vitrée de la cabine du capitaine s'était fissurée sous le choc et commençait à se briser. Le capitaine était tombé sous le choc puis il se releva pour remarquer que ses hommes étaient en train d'affronter des hommes vêtus de combinaison d'homme grenouille bleues foncées. D'où sortaient-ils ? Il remarqua qu'il y avait un deuxième bateau plus loin et qu'il s'approchait de plus en plus du leur. Il regarda la montre qui indiquait 23h46 et indiqua à deux de ses gardes de le suivre. Ils allaient se diriger vers les canots de sauvetage à l'arrière du Checkmate pendant que les hommes grenouilles étaient en train de liquider les marins. Il ne restait que près de huit hommes du capitaine mais il se replièrent à l'intérieur pour tenir leurs assaillants en respects. Les hommes grenouilles étaient au nombre de 23 et tiraient méthodiquement sur tout ce qui bougeait.

Le capitaine arriva à l'arrière du bateau et sentit son portable vibrer. Il l'alluma pour répondre à un appel entrant.

" Bonsoir capitaine Stanford. Je me présente, mon nom est Herman H. Herzog. Vous possédez quelque-chose que je suis venu chercher mais comme mes moyens financiers sont limités, j'ai dû choisir un autre moyen. Nos vies sont maintenant l'unique monnaie de ce marché, vous me comprenez ? Ne me dites rien, je ne veux pas entendre votre voix. A bientôt capitaine. "

Herzog ? Qui était ce type ? Stanford soupçonnait ce Hauzen d'avoir mené le coup mais il n'aimait malgré tout pas ce qui se passait. Cela compliquait la situation énormément.
Les deux intrus se retrouvaient en pleine guerre derrière la position que protège les hommes du capitaine Stanford. les hommes d'Herzog gagnent du terrain peu à peu alors que de l'eau remplit peu à peu les couloirs.

Le bateau s'enfonce lentement dans l'eau...

" Tout les hommes du capitaine Stanford sont morts ! Le bateau est à nous ! "

Sur le pont rôdait le chef de leurs opérations. Un subordonné d'Hauzen que tout le monde appelait commandant mais qui s'appelait Ratko Alexeyev. Il prit un Uzi et jeta un regard mécontent vers la carcasse du bateau qui s'enfonçait lentement dans l'eau.

" Magnez vous de me trouver la commande bande de crétins ! Arrachez la au cadavre de Stanford s'il le faut ! "

Les hommes grenouille fouillaient la carcasse du bateau à la recherche du capitaine Stanford.
Stanford s'était caché dans l'une des cabines et avait grimpé sur un meuble en voyant l'eau s'infiltrer tout doucement dans la pièce. Si ces foutus ennemis arrivaient, il devrait jeter la commande par le hublot. L'eau ne la détruirait pas mais elle serait perdue pour longtemps. Ce serait la défaite de l'Armée des Oubliés.
Stanford regarda sa jambe touché par les tirs, le sang commençait à goutter sur le sol.

" Merde... "

Les hommes grenouille fouillaient le bateau en tirant sur tout ce qui pouvait encore bouger. La situation était des plus délicates...
Ce Herzog allait donc finalement gagner la partie ? Stanford serait prêt à sacrifier la commande s'il le faut mais il ne pensait plus au soi-disant agent de la DGSE infiltré sur son navire. L'erreur pourrait lui être fatale...

Rafæl, toujours à l'extrème droite à l'extérieur du Chekmate, avança dans le dos des deux hommes-grenouilles... La "Balade" semblait durer des heures... Le bruit de chaque pas qui raisonnait sur métal glacé du sol, chaque paroles même chaque bruits inquiété le Finnois...
Les deux hommes-grenouilles marchaient assez vite, Le Finnois essaya d'égaler leur vitesse tout en fessant le moins de bruit possible
Tout d'un coup il en vit un autres arriver de front au deux autres. Sans plus réfléchir, rafæl sautas dans un couloirs... Quelque seconde plus tard, il regarda discrétement les hommes-grenouilles et vit qu'ils ce dirrigèrent dans un couloirs conjoint.

Rafæl se remit à suivrent les 3 compères dans ce couloirs, l'eau leur arrivaient alors au genoux.
Les trois hommes-grenouilles s'arrétèrent alors devant une porte, l'un d'entre eux cria:

"On sait que t'es là Standford! Ouvre!!!"

Sur ces mots il donna un grand coup d'épaule dans la porte, son coup fût totalement infructueux, il recula alors en se  tint l'épaule puis il dégaina son fusil et tira une balle dans la porte qui rebondit sur l'acier et toucha la tête d'un des deux autre. Les deux autre hommes-grenouilles s'agenouillèrent autoure du cadavre de leur pote.

Rafæl arrivit alors en courant, Donna un coup de pied dans la tête du plus proche, il courut vers le deuxième qui eu le temps de se relever et qui donna un coup dans le ventre du snipeur qui se retrouva à terre, le Finnois reprit ces esprit et vit que son agresseur le menaça avec un AS Val, Rafæl reussit à donner un coup de pied dans le fusil d'assaut, il ce releva avec difficulté et repoussa l'agresseur, Rafæl reussit à sortir son couteau avant que son agresseur reviennent à la charge et lui le plante dans le dos...
Il tomba à genoux puis 47 lui donna un coup de pied dans la tête avant qu'il ne rende son dernier souffle...
Il pris AS Val de l'homme-grenouille, s'approcha de la porte de la cabine du capitaine toqua deux fois et cria en essayant de déguiser sa voix au maximum


"Capitaine, ouvré moi! Par pitié, ils arrivent!!!"

...

Atteindre la surface fut un réel soulagement. Lucien n'aurait jamais cru qu'un jour, il pourrait inspirer autant d'air. Il se maintint à niveau et respira profondément afin d'emplir ses poumons d'oxygène. Il était à bout de souffle et attendit un peu avant d'examiner la situation. Puis il réalisa qu'il se tenait à proximité d'un second navire, qui mouillait à une dizaine de mètres du bateau naufragé. C'était probablement celui des agresseurs. Pendant un court moment, Bishop fut tenté d'y grimper afin d'en savoir plus sur ces étranges terroristes, mais il se rappela l'objectif de la mission. Ce n'est pas parce qu'il barbotait au milieu de l'eau qu'il devait divaguer.

Avant d'agir, maintenant qu'il avait repris son souffle, l'agent français devait faire le point sur les événements récents. Il recherchait la console d'une arme IEM, a l'instar d'un dénommé Thomas Gaëtan, supposé travailler à la DGSE. Lucien avait déduit que la capitaine du yacht portait la commande sur lui. Or, le bateau avait été attaqué par des hommes qui, vraisemblablement, la recherchaient ; et tous les marins avaient été décimés. Le capitaine était probablement mort dans l'assaut. Dans ce cas, dès qu'ils entreront en possession de la console, les hommes grenouilles retourneront sur leur vaisseau et mettront les voiles. Il serait donc intéressant de monter à bord afin d'y faire un petit tour.

Cependant, une autre hypothèse persistait. Si jamais Gaëtan s'emparait de l'objet tant convoité, Bishop n'aurait aucune chance de le récupérer en restant sur ce second navire. Il devait donc miser sur le premier camp qui mettrait la main sur la console. Mais il ignorait si l'agent de la DGSE était toujours en vie. D'un autre côté, Lucien avait tout fait pour quitter le Checkmate, alors ce n'était certainement pas pour y retourner afin de fouiller un navire s'enfonçant dans l'océan, peuplé d'une vingtaine d'hommes tirant à vue. Il valait mieux pour lui prendre place à bord de l'autre bateau. Sa décision était prise.

En quelques mouvements, Lucien avait rejoint le second navire. Encore une fois, il devait se hisser à bord d'un bâtiment sans être repéré. Décidément, la soirée se répétait. Pourvu que ce navire flotte plus longtemps que le précédent. En saisissant son grappin afin de répéter son épreuve d'escalade, Bishop réalisa qu'il avait abandonné son sous-marin au plein milieu de l'Océan Pacifique. Le Cosa Real n'allait pas réellement apprécier... Et il serait de moins bonne humeur si jamais l'espion revenait les mains vides. Nerveux, celui-ci regarda sa montre. 23 heures 47. Il fallait qu'il soit de retour auprès du bateau de pêche d'ici trois quarts d'heure. Cela ne lui laissait que très peu de temps. Le grappin lui permet de grimper sur le pont. Bishop observa rapidement les environs puis se plaqua contre la paroi afin de se faire le plus discret possible. Il retira ses vêtements de garde pour éviter de se faire abattre dès la première occasion. Ce déguisement ne lui servait plus à rien. La couloir foncée de sa combinaison de plongée lui permettait de se fondre plus facilement dans l'obscurité. Malheureusement, il réalisa qu'il avait perdu son arme lors de sa petite leçon de baignade. Il était donc désarmé au beau milieu d'un navire occupé par des terroristes. Il lui fallait se procurer une arme le plus rapidement possible. Mais son objectif était de retrouver le capitaine de ce bateau-là afin d'avoir plus d'explication et, si possible, la localisation précise de la console.

C'était un de ses hommes qui frappait. Stanford ouvrit la porte pour voir surpris le soi-disant agent. Il claqua la porte au nez du type et sortit son arme de poing qu'il vida sur la porte.
La commande était toujours bien au chaud dans son manteau. 

Quelques hommes patrouillaient sur l'autre bateau car la majorité de leurs effectifs se trouvaient sur le Checkmate. Il n'y avait donc quasiment personne pour empêcher la progression du véritable agent de la DGSE.

Le commandant Alexeyev, sur le pont du Checkmate, continuait à donner ses ordres. Il allait bientôt falloir déguerpir.

" Placez les charges ! Si on ne trouve pas la commande, personne d'autre ne l'aure ! "

Une bande d'hommes grenouilles sautèrent à l'eau pour placer des mines contre la coque du navire. Ils réglèrent le minuteur sur cinq minutes alors que Ratko montait dans une embarcation motorisée pour rejoindre son bateau.

4.58


Le temps est compté...

Rafæl attendit, son AS Val à la main, la réponse de Standford.
Le capitaine arriva, ouvrit la porte qui referma directement sans que Le Finnois put faire quoi que ce soit...
Le capitaine vida, en suite, un chargeur sur la porte qui bloqua les balles.
"Nom de dieu!" pensa, avec quelque insultes en plus, Rafæl qui remarqua ensuite que l'eau lui arrive au moins jusqu'au nombrils.

Il regarda autour de lui, ne vis plus d'hommes-grenouilles puis pensa "Il va rester de tout façon je reviendrai quand il ce sera noyé... Je trouverais bien un moyen de respirais sous l'eau... Je suis dans un bateau tout de même!..."
Rafæl retourna lentement, car ralentit par l'eau, en direction du pont,
Une fois arrivé il ce pencha, regarda au loin et vis le bateau des abordeurs devant lui. Puis il remarqua un bruit

"BIP! BIP! BIP!" Crient les détonateurs

Rafæl regarda autour de lui, lança l'AS Val qui ne fait que le ralentir, pris du recule et ce lança le plus loin possible du Chakemate

Alors qui n'avait même pas touchait le sol

0.00

 ...

 

Explosion retentissante alors que le leader du groupe terroriste retournait à son bateau. La partie était finie et la commande était restée dans le navire quand il a explosé. Stanford avait tenté de sortir mais il mourut dans l'explosion avec toujours la commande dans son manteau. Alors que les débris du bateau sombraient, la commande coulait elle aussi dans les fonds marins ne laissant personne pour profiter de cet atout. Cela permettrait finalement qu'une arme ne soit pas utilisée contre des innocents.

Le Commandant Ratko arriva sur le bord de son bateau a bord d'un petit engin motorisé et avant qu'il ne puisse rejoindre son bateau, il sentit le sol se dérober sous ses pieds et une sensation de coup de froid en tombant à l'eau. Le moteur démarra en trombe et Ratko remonta à la surface s'égosillant.

- TUEZ MOI CE FILS DE PUTE !!!

Des rafales d'AK-74 éclatèrent dans le dos de Lucien Bishop. La fuite promettait d'être mouvementée mais ils ne pourraient sûrement pas le poursuivre longtemps. Ratko se sécha et se rendit à la salle des commandes.

- Lancez une torpille sur l'engin qui vient de s'enfuir. Téléguidée, je veux que ce salopard serve de bouffe aux poissons. 

Un objet dangereux sortit de la coque du bateau après que cet ordre fut donné. Le Commandant espérait envoyer son ennemi par le fond...

0.00
L'explosion du Checkmate retentit dans le dos du Finnois alors qu'il volait à mi-chemin entre l'endroit où il s'était jeté du bateau et l'Océan Pacifique, il vit pendant le laps de temps de la chute un autre homme sauté du bateau des pirates et une embarcation motorisé allant vers le même bateau...
Quand Rafæl approcha l'eau il toucha en quelques secondes le fond, il utilisa le restant de ses forces pour essayer de remonter à la surface, il vit l'embarcation à l'arrêt.
Pour le snipeur il n'y a qu'un seul solution: Aller dans l'embarcation.
Un fois remonter à la surface le Finnois essaya temps bien que mal de se glisser dans le bateau, il utilisa la fin de ses forces pour ce cacher à l'arrière est au moment ou il ce stabilisa un peu il tomba dans les pommes.

...

Une minute, une heure voir même 1 jour aprés. Rafæl reprit ses esprit et vit le soi-disant  garde au volant de l'embarcation

"Rebonjour, ça va votre jambe?" Dit Görenkèn
...

L'homme était tombé à l'eau et n'avait pas semblé apprécier l'intervention de Lucien. C'est du moins ce que l'espion comprit par la flopée de jurons qui suivit la chute. Tant pis, Bishop savait qu'il n'avait plus aucune chance. Il devait mettre les voiles, et vite. L'agent secret fit vrombir le moteur de la petite embarcation et s'éloigna le plus loin possible de l'imposant navire, tentant de rejoindre l'endroit où devaient l'attendre les pêcheurs du Cosa Real.

Le petit bateau filait à toute allure. Lucien s'était mis à couvert afin d'éviter les tirs de mitraillettes. Il commençait à s'éloigner, regagnant peu à peu confiance. Mais l'espèce de vibration qu'il sentit sous l'eau ne le rassura pas. Pendant un bref instant, l'espion s'offrit même le luxe de paniquer. Une torpille arrivait droit sur lui, et il ignorait comment faire pour éviter l'impact. De toute ses forces, il vira de bord afin de s'écarter de la trajectoire du missile. Il poussa un "ouf" de soulagement lorsqu'il sentit le projectile passer à quelques mètres du navire. L'onde décala légèrement l'embarcation, mais le pire avait été évité.

Le visage de l'agent secret se figea lorsqu'il devina une masse dans l'eau sombre semblant faire demi-tour afin de revenir à toute vitesse vers le bateau. C'était une torpille téléguidée ! Mais visiblement, Bishop n'était pas arrivé au bout de ses surprises. Une voix dans son dos surgit soudainement et dit :

- Rebonjour, ça va votre jambe?

Lucien manqua de sursauter. Il répondit, sans même se retourner :

- Son état ne va pas tarder à empirer si vous ne faites pas exactement ce que je vous dis !

L'espion restait concentré sur la trajectoire de la torpille, se préparant à l'éviter une dernière fois. Mais ce n'était pas chose aisée : cette fois-ci, Lucien aura moins d'espace pour manœuvrer. Et à ce rythme-là, l'engin n'allait pas tarder à percuter le navire .

- Sur cette embarcation, il doit bien y avoir une sorte de bidon, pour l'eau où je ne sais trop quoi d'autre. Trouvez-en un et remplissez-le de tout ce qu'il y a d'inflammable. Bois, essence s'il y en a par miracle. Ensuite, accrochez-y un bon nombre de fusées de détresse. Il faut que cette chose soit une véritable... torpille !

Le plan était simple : une fois que Gaëtan aurait créé cette bombe artisanale, il n'aurait plus qu'à déclencher les fusées en visant la torpille pour la faire exploser avant d'atteindre le bateau. Ainsi, les deux agents seraient épargnés. Bishop espérait que leur arme improvisée sera assez puissante pour entrer dans l'eau et percuter le missile assez loin du navire. Afin de clarifier sa pensée, il se contenta d'un :


- C'est dans ton intérêt de suivre mes conseils. Sinon, nous allons bientôt servir d'appât à poissons...

"Son état ne va pas tarder à empirer si vous ne faites pas exactement ce que je vous dis!"

"De quoi parle t-il?" Pensa Rafæl

"Sur cette embarcation, il doit bien y avoir une sorte de bidon, pour l'eau où je ne sais trop quoi d'autre. Trouvez-en un et remplissez-le de tout ce qu'il y a d'inflammable. Bois, essence s'il y en a par miracle. Ensuite, accrochez-y un bon nombre de fusées de détresse. Il faut que cette chose soit une véritable... torpille!"
"C'est dans ton intérêt de suivre mes conseils. Sinon, nous allons bientôt servir d'appât à poissons..."

"«...Une véritable... Torpille!», de quoi parle t-il? Il veut nous faire sauter?" Continua le Finnois, "De toute façon il est maître de la situation"
Il attrapa, derrière lui, un bidon d'essence remplie à la moitié et la temps à Bishop qui ce chargea des fusées de détresse

Görenkèn s'assit sur le bord du bateau, c'est alors qu'il remarqua une vibration venant de l'eau s'intensifiant de plus en plus puis dit, pendant que le faux-garde finalisa la "Torpille":

"Ce qui vibre, c'est une torpille qui s'approche, hein?"

Il se releva et dit:

"Les trucs dans les quel je monte on tendance à exploser en ce moment"

Bishop lança la "Torpille"...