Une plaine d'herbe soufflée par le vent, le temps nuageux grisâtre et une usine désafectée de l'ex URSS se trouvant proche. Pas un rats ne vie ici. Pourtant un peut entendre un bourdonnement sourd que l'on peut écouter et qui semble se rapprocher. Ont peut aussi apercevoir une silhouette arriver du ciel a l'horizon et cela se rapproche encore. C'est un hélicoptère, on dirait même un hélicoptère de l'armée russe de dernier cris. L'hélicoptère atterrit dans la plaine, un plutôt gros hélicoptère d'ailleurs. Il semble très moderne et pourtant il y a le symbole soviétique de l'étoile rouge, de la faucille et du marteau dessus. Il atterrit doucement écartant l'herbe du vent soufflé par les hélices . Puis les portières coulissantes de l'hélicoptère s'ouvrirent avant que deux hommes armées de Ak-74 et vêtus d'un uniforme des forces spéciales y descendent avec des cagoule noires  pour vérifié si le périmètres est sur. Puis enfin, le commandant Zukrov vêtue de son uniforme d'officier ; casquette d'officier , long manteau gris bordé de rouges a certains endroit, des bottes noires et gants en cuirs, descendit de l'hélicoptère les mains derrière son dos. D'un pas plutôt lent il regarde autour de lui et ne vit qu'une plaine assombris par le ciel qui commençait a gronder, un orage se prépare.

Les deux soldats firent signe au pilote de couper le moteur de l'hélicoptère avant que celui-ci se taise petit a petit quand les hélices se mirent à ralentir pour enfin s'arrêter. Ces russes du NSG étaient là pour un contrat avec l'organisation terroriste SPECTRE. Deux puissantes organisation qui peuvent faire de grandes choses ensembles. Bien entendue les russes étaient arrivés un peut en avance, car la ponctualité était de nature chez le Commandant Zukrov. Ils avaient d'ailleurs choisit cet endroit oublié du monde pour pouvoir négocier tranquillement, car le Commandant était recherché par la C.I.A et ce serait problématique qu'ils interviennent tout de suite. Nikolaï se plaçait maintenant juste devant les portes coulissantes de l'hélicoptère en dirigeant son regard de fer vers la plaine où se trouvait au loin une forêt. Les deux soldats se mirent a ses cotés  surveillant aussi l'horizon.

Puis Zukrov se mit a parler en russe en regardant sa montre:

-Ils sont en retard !

L'imposante voiture d'occasion (adaptée à ces climats, qui évoquait davantage un fourgon d'une voiture de parkings) franchit la zone du rendez-vous : le panneau d'alerte à la radioactivité. Un de ces repaires sordides dans lequel personne ne mettrait les pieds, et c'était tant mieux ! -pour les affaires.

La rencontre dans un coin désaffecté et évité : un autre groupe aurait réclamé la rencontre avec un émissaire dans un restaurant chic ou un repère facilement accessible. Le SPECTRE avait d'autres spécialités, il n'acceptait un accord que si l'entrevue s'était déroulée avec le chef en personne, et son chef Dominic avait accepté sans peine -et même avec plaisir, disait-on - d'aller jusque dans des endroits inconfortables et dangereux au milieu de nul part, que ce soit la forêt amazonienne, le désert ou sous les eaux arctiques s'il le fallait, pour traiter d'affaires dans les conditions adéquates, avec des personnes extrêmement peu recommandables. Le véhicule s'arrêta devant les vieilles grilles rouillée et un peu démises de l'enceinte. En sortant, Dominic ne se laissa accompagner que deux gardes du corps, davantage par protocole que par sûreté. Il était en effet bien inutile de se rendre entourés d'armes jusqu'au dents, celui qui vous contactait vous tuerait sans problème s'il le souhaitait, malgré votre défense. On était là pour un traité parfaitement honnête entre gentlemen.

Greene arriva face à son convive dans un anorak à la capuche garnie de fourrure blanchie, des lunettes noires protégeant ses yeux des rayons trop violents, mais toujours un peu chic derrière ses air frileux.


« Privet, sir »

Il attendit de voir que tout se passe normalement, et tendit la main au russe. Il ne portait pas de gant bien sûr, ç'eut été bien impoli. Il sorti de sa poche un petit objet : c'était un briquet en alliage d'or et de cuivre, garni de petits motifs et d'un petit motif dessiné en forme de dragon de la mythologie nordique. Une pièce légère, jolie et juste ce qu'il faut luxueuse. Dominic eu un de ses sourires sympathiques, à tel point qu'il semblait lointainement et vaguement ironique :


« Comme petit symbole de notre premier accord, je vous offre cette pièce bon marché. Il y en a trop dans nos tiroirs et ça intéresse certains. »



Dominic s'exprimait dans un parfait anglais, comme il en avait l'habitude, sur un rythme juste un peu lent qui le caractérisait dans la vie de tous les jours.
Personnellement, il n'était pas trop fan des groupes communistes. Ces types de gens ne l'aimaient pas, du fait qu'il était riche, et qu'il était connu pour avoir enrichi pendant vingt environ les plus gros riches, en tant que trader, et donc de ces spéculateurs boursiers pour qui les ouvriers ne sont que des machines à production qui font rapidement rentrer l'argent dans le porte-monnaie, et dont le salaire et le poste n'est qu'un moyen calculé de les convaincre de rester le temps d'en profiter et non un engagement moral. Il était le symbole même libéralisme, le capitalisme, et sa reconversion dans l'écologie de masse ne suffirait elle même peut être pas à regagner l'estime de son interlocuteur. Ceci étant dit, outre ce désagréable sentiment de ne pas être chez lui, il n'en avait pas plus contre ce terroriste que contre d'autres : chacun sa quête subversive, on était dans un monde de concurrence, et Dominic Greene ne pleurerait pas sur la chute de capitalistes fortunés d'autres pays, tant qu'on lui laissait à lui et ses connaissances proches le droit de s'enrichir excessivement. Le SPECTRE devait le concevoir d'une façon semblable, car il ne tenait compte d'aucune éthique si ce n'est celle qui allait directement à l'encontre de ses intérêts, tout terroriste était un client aux droits égaux.

Cette entrée en matière était plutôt rapide, c'était bien le mot. Et le commandant Zukrov et ses hommes n'avaient pas le visage le plus accueillant, des vrais militaires professionnels (et habitués au meurtre ?). Pas grave, ce deviendrait sans doute une des habitudes de Dominic en diplomatie.
Ce dernier eu un léger sourire courtois en répondant au commandant :

"D'accord, très bien. Mais juste une chose, y a t-il un endroit où nous pourrions discuter plus au chaud ? Sinon peut être qu'il vaut mieux marcher, avant que l'occidental que je suis n'attrape froid."

Lorsque l'interlocuteur eu répondu, Greene attendit avec impatience de savoir ce qu'il proposait. Le SPECTRE lui avait confié assez d'instruction pour qu'il su répondre avec autonomie sans consulter directement une autre autorité, son but était de produire le maximum de profit pour n'être jugé que par les résultats, un peu comme dans ce temps où il était trader. C'était donc LUI en partie, qu'il faudrait convaincre, tout autant que le SPECTRE. Greene disposait du pouvoir d'un des hauts numéros, avec en compromis le risque d'être abattu s'il était trop déplaisant, mais pour cela il avait peu de crainte. En cet instant même, tout ce qu'il l'intéressait était ce que son organisation aurait à gagner de son contrat et s'il pouvait valider sa confiance.

Zukrov eut un léger sourire approchant du rire en attendant parler Dominic. Le commandant n'avait pas froid lui, un vrais Sibérien. Il accorda donc a ce Monsieur Greene de marcher.

- Bien Marchons monsieur Greene, peut être que cela rendra mieux nos négociations.

Le commandant dit à ses Hommes de rester près de L’hélicoptère Dans la langue que L'occidental ne connaissait pas et commença a marcher vers L'usine désaffectée avec Dominic.

- Le nouvel état soviétique a besoins d'informations qui peuvent êtres aussi précieuses que nos armes aussi puissantes soient-elles. Pour une opérations futurs par exemple, nous aurons besoins de plans et d'un moyen de transport pour le retour qui est sans danger pour mes hommes et moi. En échange de cette coopération Vous pouvez en avoir le droit de réclamer ce que votre organisation désire en retour. Du matériel ? Des armes ? Du soutiens ? Ou peut être de l'argent ? Mais ma patrie et moi espérons que ces négociations amènerons nos deux factions en de bon thermes.

Le commandant continua de marcher accompagner de Dominic. Il attendais sa réponse en marchant les mains derrière le dos, avec le visage pas très souriant comme d'habitude, il avait un air assez neutre et dur. Même sans être accompagné de ses hommes il restait très confiant.


[Image des soldats près de l'hélicoptère ]

Le commandant continua sa marche avec Monsieur Greene. Il l'écouta attentivement et pris la peine de répondre a tout les détails.

- Nous avons besoins des plans de l'Aeroport de Londres, pour ce qui est du transport, il faut qu'il soit furtif ou passe inaperçue autrement nous aurions utiliser un C130. Il faudra qu'il puisse parachuter 45 hommes avec leur matériel, et une bombe. Le retour sera plus compliqué. Il nous faut un appareil capable de transporter une soixantaines d'hommes et qui puisse échapper a la RAF anglaise.
C'est tout ce dont on a besoin... pour le moment.

Après cette réponse Zukrov sorti aussi une cigarette qu'il alluma. ce genre de rencontres n'étaient pas au meilleur gout de Zukrov mais il persistait a rester digne et fort sans montrer le lacement. Le commandant resta neutre et sans vraiment d sympathie mais il n'était pas non plus agressif,le but n'était pas de faire fuir mais de rester sérieux tel un soviétique qui se doit d'être respectable.

Greene n'eut pas à réfléchir très longtemps. Il avait calculé pointilleusement et brièvement les degrés d'application de cette stratégie. Puis il s'aida de son portable, chef d'oeuvre technologique et pratique fournit par le SPECTRE, capable de capter tout réseau internet existant avec une attirance des satellites décuplée, tout câble télévision et de servir de GPS mondial. Le minimum exigible dans ce genre d'investigation.

"Nous n'aurons pas de problème à vous transmettre les plans de l'aéroport. Les avions en revanche, vous les perdrez probablement et leur coût est monstrueux. Vous devez sans doute pouvoir vous procurer votre propre avion, la terre russe ou ses anciens satellites n'en manque pas pour des prix acceptable, avec de la place pour 80, mais peu de sièges. Il en existe de nombreux modèles abordables et très chargeables réservés aux marchandises, mais chargés seulement d'homme ils peuvent aller sans doute jusqu'en Hongrie. Après ça un vol Budapest-Berlin puis Berlin-Londres n'est pas exclue : nous pouvons vous fournir des faux-droits de passage, qui vous feront passer pour un avion à marchandise, et une attestation qui évitera tout contrôle. Pendant que vos hommes se parachuteront, votre pilote pourra profiter de la surprise pour débarquer dans la place qui vous est réservée, faire le plein et repartir.
Pour la RAF anglaise, ses avions de chasse auront probablement le temps de vous rattraper, mais si vous traversez directement la mer, à pleine vitesse; et choisissez un jour d'orage, vous pouvez augmenter vos chances de les semer. Mais si j'étais vous je prendrais des otages pour le retour, afin de les dissuader de vous abattre au cas où. Evitez à tout prix de passer dans la zone aérienne française, et tout pays de l'UE, vous serez sans doute pris en chasse ici aussi. Vous devez absolument passer par la péninsule scandinave, au dessus de la Norvège, qui ne voudra pas s'en mêler assez vite, et vous pouvez aller jusqu'à la Russie en coupant seulement par la Norvège et la Finlande. Le monde risque en tout cas de connaitre d'intenses et insupportables heures de diplomatie, mais c'est votre seule chance de vous en tirer.
Faire de tels attentats à Londres frise le jamais-vu, alors vous risquez de passer par des dépenses plus fortes que la normale, et je pense que vous perdrez au moins la moitié de vos hommes. Mais pour ce qui est de nous, nous disposons des moyens de vous aider à hauteur de ce que vous demandez, et c'est déjà cela."

Après ces explications très techniques, Dominic passa à la partie la moins pénible :

"Avez vous d'autres questions ou demandes ? Quand vous aurez fini, je vous demanderais une facture pour tout nos services. C'est en tout cas un plaisir de négocier avec un homme sérieux comme vous."

Le Commandant était assez surpris dont la rapidité de la réponse de l'homme. Son cerveau avait calculer tout ça en si peu de temps. C'était un homme intelligent cela ne faisait aucun doute.

- Pour le prix a payer, nous avons l'argent, nous avions tout prévue monsieur Greene ne vous en faites pas. Il nous faut juste les droit des passages, les attestations, et les plans et on s'occupe du reste.

Lui sourit d'un air de dire " t'inquiète j'assure " et fit demi tour de la marche avec Dominic pour retourner vers l'hélicoptère.

- Si vous voulez un bon conseil, n'allez pas a Londres.

Arrivé près de l'hélicoptère le Commandant sorti un portable pour informer ses superieurs de la situation et se mis a parler en russe avant de regarder Greene et lui demander sans avoir raccrocher:

- Combiens d'Euros ?

Le russe avait eu un instant un regard agréablement étonné. Pourtant Mr Greene ne faisait pas plus impressionnant qu'un exposé en science po ou une démonstration professorale en comptabilité, on apprends à trouver rapidement les choses utiles sans qu'elles soient compliqués, quand on est stratège économique et politique. En tout cas, tout avait l'air de se passer bien.

[HS : le SPECTRE n'accepte pas de venir en aide à une opération quand il ne sait pas les détails, mais comme tu n'as pas vraiment bronché aux avertissements, précédent, je fais comme si tu avais expliqué à Dominic au moins partiellement ce qui va vraiment se passer à Londres : HS]

Le commandant Zukrov, qui maniant visiblement le terrain avec un naturel professionnel et spontané, risquait de savoir ce qu'il faisait. Cet attentat était pharaonique (au moins autant que celui que le SPECTRE préparait justement, mais ça nul ne le savait en dehors du Conseil). Ce n'était pas un problème, la planète serait les prochaines semaines dans la plus grande des paniques depuis 2001, et malgré l'alerte orange, la cote financière du monde de l'espionnage risquait de... monter en flèche. Tout cela serait passionnant.


" Le prix ne sera pas énorme, car il est calculé en fonction de l'importance du service rendu, et donc équitable. Mais aussi en fonction de la part de son importance dans votre attentat, et étant donné que celui là va bien secouer la planète, ça fera quand même une prime rondelette.
Je ne demanderais pas un paiement en liquide, c'est toujours très compliqué et suspect. Nous avons cru repérer, car nous sommes bien informés, qu'un de vos financiers est un millionnaire communiste en Amérique du Sud, et qu'il possède des mines. Nous accepterons donc un paiement pesé en métaux précieux ou diamants, bruts.
Donc, notons... Avec réduction pour le premier contrat, étant donné que vous n'êtes pas non plus les plus riches de tous... Voilà ce que vous nous devez :

-100 000 euros pour avoir accepté de traiter avec vous chez vous et en entretien privilégié
-900 000 pour le plan de l'aéroport, les autorisations diverses, et les informations que je vous ai donné.

1 million de dollar au total. Ça peut vous paraitre un très bas prix, mais je n'ai pas tout dit : si ce accord n'est pas cher, c'est qu'en échange je vous demande quelque chose d'autre. Nous avons un homme, un traitre, détenu emprisonné par le SVR. Nous souhaiterions qu'il soit assassiné, peu importe la méthode, promptement tué. Cela vous est-il possible ? Si vous avez un infiltré, ce pourrait être dans les cordes. Je vous remercie de votre compréhension."

Le commandant écouta les phrases longues et bien construites de la par de Greene. Il comprenait mais ça lui prenait un peu la tête, il était plutôt direct d'habitude. Zukrov hocha la tête à ce monsieur Greene.

- Donnez moi les information sur cet hommes pour le trouver et vous n'en entendrez plus jamais parler. et ce sera la première et dernière fois que nous assassinerons, la révolution prend une mauvaise tournure...

Il est vrais que la révolution du NSG était a la base une simple manœuvre politique, mais cela était carrément devenue une guerre quasiment, des soldats ds deux cotés et armés jusqu’aux dents. Seulement le général du NSG, Alexiev Maltrovit était un être vil et cruel qui voulait imposer la terreur au monde occidental en plus, ce qui donnait bien évidemment un sacré désavantage à la revolution. C'est pourquoi cet individu deva être supprimé....

Dominic était satisfait. Ce russe bourru mais honnête et lucide était prêt à prendre ce risque. En même temps, son organisation ne pourrait commencer que par là, il n'y avait guère le choix... Le représentant du SPECTRE comprit aussi qu'il avait l'air de donner du tournis avec l'autre. Il décida donc de lui parler dorénavant plus simplement. Après tout, du point de vue des "rouges", les règles du commerce contemporain étaient une invention d'une inutile complexité, cherchant à perdre les démunis pour les manipuler, la société pouvait être tellement mieux en étant plus simple, enfin Greene n'en avait aucune idée : pour lui le sort des autres hommes l'importait très peu du moment qu'ils mangeaient. Telles sont les lois de la nature, nature qu'il admire bien plus : réussit celui qui est fait pour réussir, l'inégalité est le fondement biologique Darwinesque.

Il donna alors les instructions nécessaires à Zukrov : la cible était un traitre du SPECTRE, et par le plus grand des hasards, russe. Il avait cherché à livrer des informations aux services secrets les plus subversifs de la planète, ceux de son propre pays, et une fois le pot aux roses découvert, avait du demander l'asile dans les geôles du SVR. Il faisait cependant trainer les négociations, espérant s’amnistier avec ces brutes et retrouver une liberté avec un minimum de confort luxueux, cela était pratique, car il n'avait pour le moment donné que des informations qui permettraient au grand mieux d'arrêter une dizaine de personnes qui ne livreraient jamais rien de suffisant pour menacer le SPECTRE, si encore le SVR daignait s'intéresser à lui, car il n'en souffrait guère (ha ha, avec l'organisation de Zukrov cela risquerait de changer quelque peu, mais trop tard...).

- Il se nomme [XXX] et voici tout ce que nous savons sur lui. Nous avons jusqu'à sa première couche enfantine.

Dominic Greene tendit un dossier soigneusement protégé dans un classeur, amené pour l'occasion.

- Je me doute qu'en espionnage je n'ai rien à vous apprendre. Il n'est pas compliqué d'empoisonner, avec des faux médicaments, un plat qui vient d'être servi, si vous avez un infiltré. C'est du niveau le plus dur, certes, mais votre pays a l'air de voir en vous des sauveurs, n'est-ce pas ? Selon certaines études controversées, la majorité des votants russes espèreraient un retour au socialisme russe après l'échec de la libéralisation et la corruption des gouvernements actuels, mais les votes seraient truqués. Bref, le marché est conclut entre nos deux partis sur une réjouissante conclusion.

Il gardait un sourire étrange, qu'on hésitait à voir entre très sympathique et secrètement sadique. Le français serra la main du commandant. C'était là le contrat pour le SPECTRE le plus impressionnant qu'il ait fait de ses débuts. Un attentat à Londres ? C'était excitant. Cela l'aurait dégouté quelques années plus tôt, dans la vie civile très légèrement immorale, mas bizarrement, quand on est au service des hommes les plus puissants au monde on oublie nombre de nos sensibilités.
En tout cas si l'organisation néo-bolchévique gagnait, ce ne serait certainement pas juteux pour le SPECTRE : moins de corruption en Russie, moins de trafiquants de drogue et de mafias, moins de marchés financiers et banques privées... C'était là les risques de l'engagement apolitique du SPECTRE, mais au pire il trouverait toujours une parade et il n'était pas dit que les communistes gagneraient cette bataille...

Dominic retourna dans l'avion privé et se fit servir du vin chaud. Prochaine mission près des hauteurs helvétiques. Vivement une prochaine mission dans un climat plus chaleureux !