Continent : Amérique
Pays : Etats-Unis
Lieu : Baltimore : dans l'enceinte du palais des congrès de Baltimore
Heure : 21 heures


Les limousines et autre véhicules de luxe encombraient le parking. Les couples d'invités en smoking et robes de tailleurs passaient par la grand entrée, traversaient les vigiles accueillants en leur montrant leur carte d'invitation. L'ambiance était des plus légères. La police municipale avait même dépêchée des effectifs pour surveiller l'extérieur du palais. Le palais des congrès de Baltimore (Baltimore Convention Center), lieu des plus grandes fêtes culturelles du pays. Il avait fallu plus d'une année de réservation et de préparations à Greene Planet, ainsi qu'une forte rémunération à la mairie, pour que lui soit prêté le lieu pendant 24 heures, pour ce qui serait une des plus grandes conférence de la grande entreprise américaine d'écologie et de développement durable. Son nom ? "Pour un sauvetage humano-écologique d'envergure première"



Plus de 300 invités de marque venus du monde entier, et une centaine de curieux. Ça pouvait faire grand dans l'immense intérieure du palais, mais c'était en vérité assez maigre pour un évènement culturel. Sans doute parce que celui-ci était écologique, donc qu'on y venait peut par conviction ni intérêt mais plutôt pour se démarquer, et la ponte de cet évènement était peu médiatisé et même pas milliardaire. Cela faisait soupirer Dominic Greene, PDG de Greene Planet à l'initiative de cette conférence. Le très doué homme d'affaire français se rassurait cependant en se rappelant qu'il trouverait une bien plus grande part d'invités adhérents sincères que dans nombre de conférence où la quasi-totalité des invités ne venaient que par intérêt. Il y avait beaucoup de connaissances à lui qu'il perçu dans le hall, de son emplacement discret, mais bien peu qui avaient une grande amitié pour lui, bien qu'ils s'entendissent parfaitement avec lui : Dominic n'était pas un exubérant. Il se retira rapidement pour monter dans son bureau. Non, la partie qui serait premièrement présentée ne le concernait pas, il ne devrait se présenter qu'au micro de la salle de conférence, ce qui justement était la seule chose qui lui procurerait du plaisir cette soirée.

On avait préparé une grande exposition dans les étages supérieures, avec des guides charmants. Il s'agirait de démontrer de la façon la moins grotesque et la plus inattendue les bienfaits des efforts écologiques, des entreprises de développement durables, et ce qu'elles pourraient apporter de très bon à l'avenir si on s'en préoccupait, avec une préférence pour les détails économique et politique sans jamais perdre de vue l'amour de la nature et de l'humanité ; et de l'autre côté, les extrêmes dangers pour un avenir proche d'une résistance à l'écologisation générale des secteurs et d'un insensibilisation du public aux problèmes graves qui le menacent. La seconde partie de l'exposition dresserait l'historique de Greene Planet, la description minutieuse de son travail, ses objectifs, ses moyens et les bienfaits qu'elle apportait, et en intro des informations partielles mais nécessaire du fondateur (Dominic devinait qu'il ne gagnerait pas de la popularité en se faisant passer pour un expert financier opportuniste ayant servi les plus cupides sociétés avant de se découvrir une âme d'écolo). Après cette exposition d'une heure et demi et après un agréable buffet en entre-deux, tout le monde se rendrait dans la salle de conférence, qui ressemblait assez à une chambre sénatoriale. Là se tiendrait le principal. La grande révélation de la soirée, le nouveau projet de l'entreprise. Bien sûr il n'y aurait rien de violent, que ce soit dans les mots ou le déroulement. Cette soirée ne serait celle que d'un PDG civile et d'un projet bienfaisant, quelles que soient les nuances qu'on lui trouve.

Les invités étaient presque tous entrés, la conférence allait pouvoir commencer dans quelques minutes. Dans le hall, c'était un beau brouhaha. On avait amené des serveurs et du champagne pour éviter l'ennui. La prochaine fois, pourquoi pas des clowns ?

La limousine venait de s’arrêter, et le chauffeur vint ouvrir la porte à Zorin, qui descendit de la voiture, suivit d’une charmante créature, une conquête qu’il ne comptait pas garder bien longtemps avec lui. Pour cette soirée mondaine assez sélective, il avait reçu les invitations assez tôt, il est vrai que Greene Planet avait vu grand pour cette soirée puisqu’elle se déroulait au palais des congrès de Baltimore. Ce ne fut pas sans rappeler de souvenirs à Max qui y avait présenté il y a deux mois sa nouvelle puce électronique devant un parterre de journalistes admiratifs. Il passa devant certains grands noms de la finance de sa connaissance qu’il ne manqua pas de saluer avec respect, avant de se diriger dans l’enceinte même de ce palais des congrès. Il avait revêtu pour cette soirée un smoking en barathea, sa compagne de ce soir portait, elle, une robe en mousseline beige et un châle en hermine blanche mouchetée. Ce genre de mondanités cependant ne lui posaient pas trop de problèmes, il y était habitué, et organisait lui-même des réunions de cette envergure, bien qu’il préférât grandement les garden-parties dans le parc à la française de son palais de Chantilly où les réunions plus intimes avec seulement quelques privilégiés dans l’un de ses dirigeable, il ne manquait pas d’apprécier l’événement organisé par Greene. Cependant, il n’était intéressé que secondairement par l’écologie, ou alors les principes d’écologie quo permettaient de faire des économies, non, ce qui l’attirait vraiment ici, c’était Greene lui-même. Il connaissait quelque peu sa réputation et ses antécédents, ayant un pied dans le monde de la finance, il ne manquait pas de se tenir informer. Or, s’il pouvait se risquer à cela, il pensait que Greene pourrait l’aider pour une petite affaire, affaire qui pourrait rapporter gros à chacun des deux hommes concernées par la transaction. Mais il n’était en rien assuré que ce dernier soit suffisamment véreux pour bien accepter sa proposition. Enfin, en vrai gentleman, il honora son devoir social en faisant mine de s’intéresser aux installations prévus par Greene pour promouvoir l’écologie, et plus particulièrement, Greene Planet. Intéressant, et très bien rodé pensa Zorin de ce qu’il vu. Ainsi, aucun détails n’avait été négligé pour réussir à convaincre les privilégies et autres jet-setter qui verrait ceci. Rien, jusqu’aux hôtesses, ficelle assez vieille mais toujours efficace. Il détailla tout ceci en embrassant sa compagne qu’il tenait près de lui en passant son bras gauche autour de sa hanche et en réfléchissant à la seule question de la somme qu’il inscrirait sur son chèque à la fin de la soirée. Cependant, en arpentant les installations en question, il ne remarqua pas Mr. Greene. Il devait sûrement se trouver dans une loge plus haute et observer sans être vu ses invités, ce qui serait compréhensible, s’il devait serrer les mains des près de trois cent personnes massées ici, il ne verrait pas la fin de sa peine. Le rencontrer serait alors une chose bien moins aisée que ce qu’il eut imaginé. Mais il ne doutait pas qu’il y arriverait. Après tout, on ne refuse jamais à un milliardaire de rencontrer un de ses congénères, surtout que les hommes étaient tous deux français, et grands noms de la finance, plus ou moins controversés pour ne citer que ces caractéristiques-ci. Bref, il arpenta ces expositions avant d’arriver aux buffets. Il n’hésita pas à se servir de quelques canapés et autres amuse-bouche tout en discutant avec quelques hommes d’affaires des dernières nouveautés apparues dans leur secteur d’activité respectif, et en laissant sa compagne d’un soir aller discuter avec quelques autres femmes-potiches, là uniquement pour se montrer et faire la fierté de l’homme qui les accompagne. Cependant, cela marche aussi dans l’autre sens se dit-il lorsqu’il vit Miranda Sansbury-Seale avec son nouveau –son énième- compagnon. Enfin, il ne prêta guère d’importance à la femme de mauvaises mœurs et se concentra d’avantages sur sa conversation tout en guettant d’un œil discret sa compagne. Il regarda sa Jaeger-Lecoultre, nouvelle montre qu’il s’était offert, en remarquant que la conférence ne devrait plus bientôt tarder.

Diana enfila la longue robe pailletée argentée qu’elle avait prévue de vêtir pour la conférence à laquelle elle avait été invitée par l’un des organisateurs qui avaient collaboré avec Dominic Greene pour la préparation de l’événement. Il lui avait dit qu’il s’agissait d’une conférence sur l’écologie, et, même si cela n’intéressait pas vraiment la jeune femme, elle était curieuse de voir ce qui allait s’y dire. Et puis elle avait assez joué les asociales. Il était temps qu’elle sorte de la caverne qu’était devenu son appartement.

Un klaxon retentit à l’extérieur, signifiant qu’on l’attendait. Elle enfila des talons à la va vite, et descendit. Durant le trajet, elle regarda les lumières de la ville défiler sous ses yeux, jusqu’à ce que la limousine ralentisse et qu’une importante zone de lumière agresse ses yeux, jusqu’à ce qu’elle s’y habitue. Remerciant le chauffeur, elle sortit, et resta bouche bée devant la taille du bâtiment. Il semblait qu’elle ait sous-estimé l’importance de cet évènement. Elle se dirigea vers l’entrée et montra son pass.

Une fois à l’intérieur, elle se sentit tout de suite étouffée par la masse de personnes déjà présentes. Tant mieux, cela signifiait que le discours allait bientôt commencer. Mais en attendant, elle se promena un peu dans les couloirs, saluant quelques personnes au passage, bien qu’elle ne les connaisse pas. Elle reconnut quelques personnalités éminentes telles que le PDG de Zorin Industries, mais ne s’en préoccupa pas plus que ça, et continua sa route jusqu’au buffet. Enfin quelque chose qui l’intéressait vraiment ! Alors qu’elle était occupée à sa goinfrer, une vieille femme teinte en blonde vint l’aborder et commença à lui raconter sa vie, sans raison apparente.

- Vous voyez, Chibi était toute ma vie ! Je ne sais pas comment je fais pour survivre ! C’était le plus beau caniche du monde ! Des fois le matin, je lui sers sa pâtée avant de me rappeler qu’il ne viendra pas… Qu’il ne viendra plus jamais !

Lassée d’entendre la voix plus qu’énervant de la vieille, Diana posa sa main sur son épaule et lui dit :

- Oui, je suis très heureuse pour vous aussi ! Veuillez m’excuser, je dois y aller.

Puis elle partit, laissant la vieille hébétée avec ses peines d’animal de compagnie. Elle récupéra une coupe de champagne que les serveurs distribuaient, puis continua sa déambulation. Finalement, elle retourna dans le hall principal, et s’adossa à un mur, se fondant dans le paysage, attendant que l’hôte de la soirée se montre et commence la conférence.

Le moment de la conférence était arrivé, la salle était déjà pleine. Dominic, depuis tout à l'heure, était seul dans un bureau discret à réviser son discours, consulter ses sms et ses mails et penser à toutes sortes de choses. Il avait une certitude : tous ces intéressés, ces afficheurs, ces faux-écolos, ces piques-assiette, ne pourraient pas ne pas être intéressés par le projet qu'il proposerait. Ce n'étais pas une grande naïveté ou une utopie écolo, pas un banal et tant entendu discours sur l'insouciance humaine et l'importance de mère nature, pas un plan approximatif et désespéré. Non, ce qui feraiit qu'on l'écouterait avec attention, c'était que ce serait droit, clair, solide, et crédible. Et surtout parce que cette fois, pour une fois, tout le monde ne pourrait qu'être intéressé. Dominic n'avait pas le trac de parler seul devant tant de monde : c'était quelque chose qu'on apprivoisait rapidement avec le temps, et on finissait par ne plus avoir aucune appréhension avant de se retrouver au micro. Au contraire, lui prenait plaisir quand il s'adressait à un grand auditoire, c'était un incroyable moyen de s'aimer soi-même.

Le PDG écolo entra dans la salle de conférence du côté inverse des invités et se dirigea vers le bureau de l'orateur. Il arriva au micro, le tapota pour vérifier si le son était bien réglé, et face à la "foule", commença au dessus des notes :

[Nous ne dévoilerons ici que les extraits les plus importants d'un discours qui prendrait 15 pages autrement]


"Mesdames, messieurs, je suis heureux que chacun de vous nous ait fait l'effort et l'honneur de se déplacer ici. Je tiens à vous rassurer, votre modeste exposition précédente servait seulement d'ouverture amusante à cette conférence, où se tient toute l'importance de cette réunion internationale.

Pour commencer, je vais devoir vous raconter une petite anecdote. J'avais une connaissance écolo, un fier homme qui était également végétarien. Plusieurs fois, il s'était essayé avec tact de me convaincre de devenir végétarien. Un jour, je lui ai répondu "tu aimerais que tous les humains soient végétariens ?" ce à quoi il avait répondu en riant "comme tout végétarien !". C'est alors que je lui ait donné des explications pour lui faire comprendre une chose à laquelle, curieusement, il n'avait jamais pensé. Je lui ai déclaré que si tout les hommes devenaient végétariens, en prenant comme exemple un pays comme le miens, la France, pour cultiver une assez grande diversité de végétaux pour sustenter et satisfaire les besoins de 70 millions d'habitants, la totalité des terres cultivables du pays seraient occupée par les champs de végétaux. Une manière plus courtoise que de dire que si tous les humains étaient végétariens la Terre ne contiendrait pas assez de terre cultivable libre pour nourrir toute la population. Pourquoi vous-ai je compté cette petite histoire ? Parce qu'elle n'est pas sans rapport, vous allez voir, avec ce que je veux vous faire comprendre.

Vous n'avez pour la plupart pas été convaincus par les milliers d'écolos qui parlent d'utiliser les énergies végétales pour remplacer toutes les énergies pétrolières et nucléaires, et vous avez eu raison. Parce qu'en fait, cette idée est une pure baliverne. On vous a parfois à peu près parlé des quantités astronomiques de végétaux nécessaires pour remplacer un litre de pétrole. Alors que nous avons une population croissante aux besoin en tout genre croissants, pensez vous que toutes les terres cultivables de la planète pourront fournir les quantités indispensables à la totalité des terriens ? Cela n'est même pas une utopie, c'est un mensonge. Ils vous mentent, comme les experts végétariens qui vous proposent des "solutions". Même avec l'aide des financements publics timides d'éoliennes, barrages et tout le reste, nous ne pourrons au mieux, satisfaire les besoins énergétiques que des pays dominants dis "pays du nord", qui exploiteront des terres étrangères pour se servir autant qu'ils en ont besoin. Les auteurs de ces idées ressemblent plutôt à des entrepreneurs ambitieux désireux de tirer plus d'argents de leurs bénéfices et des grands naifs insensés manipulés par les premiers. L'avenir de l'écologie serait cela ? Non, détournez-vous de cette thèse fallacieuse. Greene Planet est une entreprise qui ne mise que sur des projets réalisables, justes, équitables et honnêtes. Son but est de s'emparer des solutions ayant un réel poids. Et c'est pourquoi nous devons encourager les autres experts de développement durable et d'écologie de suivre son programme. "


Sur ce, un projecteur alluma une grande image sur l'immense mur du fond, juste au dessus de Greene. On pouvait voir une carte du monde.

"Quoique j'ai dit, il reste que nous avons tous sur cette planète, plusieurs soucis d'avenir colossaux, et un qu'il s'agira de traiter tout particulièrement ici là. Les énergies, dont je viens de vous parler. Le pétrole, vous le savez, ne sera dans quelques décennies plus qu'un produit de luxe exclu de l'économie démocratique. Par quoi pouvons nous le remplacer ? Alors qu'experts en développement durable se déchirent pour faire valoir des projets grotesques, on en vient à la conclusion qu'il nous fera accourir au nucléaire pour recouvrir 95 pour 100 des besoins mondiaux. C'est pourquoi, mes amis, vous comprenez qu'il faut tirer dés maintenant la sonnette d'alarme ! Mais pas de crainte, car nous avons trouvé une solution qui permettrait de remplacer toutes les énergies polluantes de la planète avec des moyens naturels et tout à fait écologiques, et cette solution... est entre nos mains à tous, bien que vous l'ignoriez pour la plupart. Regardez donc."

A la suite d'une distante manipulation, sur la carte mondiale, des parties terrestres s'illuminèrent : une grande partie des déserts du monde. Dominic, enthousiaste, continua :


"Les déserts, plus grand réservoir d'énergie naturelle au monde. En six heures, les déserts reçoivent plus d'énergie du soleil que ce que consomme l'ensemble du genre humain en une année déclarait a raison le physicien Gerard Knies. Ainsi est né le projet Desertec. Un projet de la Fondation Desertec, elle même née d'un concept du même nom : cette fondation européenne a découvert qu'en créant des centrales solaires thermiques recouvrant une surface d'entre cinq-cent et mille kilomètres carrés répartie entre plusieurs déserts suffiraient à fournir toute l'énergie nécessaire au fonctionnement actuel de notre monde. Nourrir énergétiquement le monde sans la moindre pollution ! Est-ce que quelques-uns d'entre vous ont entendu parler de Desertec, qui n'est absolument pas de notre initiative ? Curieusement, bien peu, malgré sa fiabilité et sa maturité, mais ne soyez pas étonnés, vous comprendrez pourquoi il a été en partie étouffé dans notre joli monde mondain. Desertec pourrait pourtant être applicable. Des études poussées sur les moyens de faire passer cette énergie de continents en continents ont abouti au raisonnement que, si on trouve encore quelques failles, en étant positif nous pouvons être tout à fait assurés que le projet atteigne son objectif en quelques décennies. Alors pourquoi n'est-il pas mis en place ? Deux obstacles à l'heure actuelle, d'abord les financements extrêmement élevés, et ensuite la désapprobation des pays détenteurs des terrains désertiques convoités. Ces pays,dans le Maghreb et le moyen-Orient à l'heure actuel, ne sont pas démocratiques, et la corruption et l'influence des lobby y sont de pairs avec le gouvernement, au point que les toutes puissantes compagnies pétrolières dont dépend leur économie les ont forcé à refuser les négociations avec les promoteurs européens du projet. Nous voilà donc dans une impasse. Mais alors que faire ?"

La gorge sèche, Dominic avala une gorgée d'eau. Puis une nouvelle distante manipulation éclaira cette fois d'une lumière solaire plusieurs pays et des points se dessinèrent, représentant des entreprises.

"Plusieurs grandes entreprises se sont jointes au projet Desertic ces dernières années, dans plusieurs pays. Les allemands d'E.O.N, de la Deutsche Bank et de Siemens, mes compatriotes d'Union Pour la Méditerranée, les espagnols de Abengoa Solar, et des compagnies algériennes, tunisiennes, marocaines d'électricité et de gaz, ainsi que d'autres encore. Tout récemment, Greene Planet a signé pour rejoindre Desertec (ce qui fait de nous la première entreprise américaine du projet) et a eu cette initiative : nous avons déclarés que le projet avait assez muri, et avons prit en charge le travail d'émancipation du projet. Nous devons donc réunir un budget de 400 milliards d'euros en argent et en maétériel, et exercer assez d'influence sur les gouvernements possédant les déserts pour qu'ils nous prêtent le Sahara, le Sahel et autres. Si je vous ai réuni ici, c'est pour vous demander vous même de faire part à ce projet et de faire rien de moins que secourir des milliards de personnes et même de vous enrichir considérablement dans les générations futures !. Comment nous y aider ? Par plusieurs moyens. Tout d'abord, parlez autour de vous, parlez au plus de monde possible et faites passer des annonces, à vos employés, sur vos sites, vos réseaux sociaux, les journaux, la télé : plus nous serons d'adhérents, plus nous serons d'adhérents. Ensuite, vous pouvez verser des dons, voir investir dans notre projet et ajouter votre entreprise en partenariat : si vous consentez à ce sacrifice, rassurez vous avec la pensée que vos descendants récupéreront en quelques générations 100 fois ce que vous avez dépensé à partir de vos investissements. Enfin, je compte sur vous pour signer une pétition chacun, et encourager vos amis, puissants ou moins puissants, à la signer également : cette pétition sera adressée aux différents gouvernements, et leur demandera de soutenir Desertic par tous les moyens, notamment en faisant pression sur les gouvernements réfractaires. Un jour, nous serons assez nombreux et influents pour que ce projet éclose. Il prendra plusieurs décennies pour s'achever dans le meilleur des cas, et les obstacles seront nombreux, mais rappelez-vous que sans espoir fou aucun peuple n'est arrivé à rien."

Cela suffisait.

"Je suis ouvert à toutes les questions. Allez-y donc"

[Un tour à chacun pour poser toutes les questions qu'il souhaite, seulement s'il en a envie, ou autre commentaire. Après ça rassurez-vous, Greene répondra et on pourra passer aux entretiens personnels ]

Lorsque l’on fit savoir à tous les invités que la conférence de Mr. Greene allait commencer, plusieurs hommes vinrent chercher les invités qui n’étaient pas encore entrés dans la salle de conférence pour les placer en leur distribuant des dépliants sur lesquels se trouvaient des explications en plusieurs langues, et portant un gros titre ; "Desertec" . Intéressant, pensa Max, qui se pressa de lire ce dépliant mais n’y appris pas grand-chose, ou pas grand-chose de compréhensible. Il attendit donc d’entendre le discours du PDG de Greene Planet, confortablement installé dans un fauteuil du premier rang. Lorsqu’il arriva, des applaudissements se firent entendre et Maximilien put alors détailler l’homme d’affaires, le jugeant autrement que par les ragots qu’on lui aurait colporté. Il écouta attentivement l’homme détailler ce fameux projet. D’abord désintéressé, puis flairant ensuite que la somme qu’il aurait à inscrire sur ce chèque deviendrait plus juteuse, et surtout qu’il tenait là une manière, un moyen, de gagner beaucoup, énormément d’argent. Lui qui prévoyait déjà un gros coup pour le moment, verrait aisément la somme qu’il avait prévu gagner, tripler. Il attendit que ce dernier eût terminé son discours et se propose d’écouter les questions du parterre de son auditoire pour se faire remarquer en levant sa main et attendit qu’on lui eût apporté un micro pour se lever et prendre la parole.

-Mr. Greene… vos intentions sont très louables, mais, qu’apporteriez-vous comme garantie que les gouvernements concernés acceptassent de bien vouloir prendre part à ce projet ? Ils sont plutôt opaques quand à cette question.

Maximilien venait de mettre le doigt sur un point sensible, il le savait, et c’était parfaitement son but. Il voulait savoir comment faire pour convaincre les puissants de ces pays dictatoriaux de bien vouloir, à leur bon plaisir, accepter de pareils projets ? Déjà, ils se préoccupaient de l’écologie comme de l’an quarante dit l’expression consacrée, et ensuite, clos dans leurs convictions, ils n’accepteront jamais de fournir l’énergie gagnée à des occidentaux. Alors, s’ils gardaient tout pour eux, Max ne verrait pas l’intérêt de ce projet. D’autant plus qu’il n’avait déjà pour l’instant aucun intérêt pécuniaire dans ces pays, il voulait éviter d’en placer à perte. Cependant, même s’il ne s’adonnait pas au projet Desetec, il trouverait tout de même son compte, parce qu’il possédait en sa main quelques arguments qui pourraient de toutes les manières que ce fusse, lui apporter un important pactole. Il ne préférât cependant pas parler publiquement de son projet, mais en entretient avec Mr. Greene. Surtout que cette idée qu’il avait derrière la tête n’avait pas grand-chose de légal.

Dominic n'était pas gêné le moins du monde. Tout ce qu'on lui demandait et disait au micro, il l'avait prévu, et déjà révisé soigneusement. Ces questions étaient avantageuses dans le sens où elles lui permettaient de mieux éclairer les curieux et faire lever les doutes.

-Mr. Greene… vos intentions sont très louables, mais, qu’apporteriez-vous comme garantie que les gouvernements concernés acceptassent de bien vouloir prendre part à ce projet ? Ils sont plutôt opaques quand à cette question

Cet homme, au beau milieu du public, Dominic ne le connaissait, ou le reconnaissait pas. Que voulez, il est tant d'hommes riches, aristocrates et influents dans ce monde ! Cependant, sa question tombait bien.

-Merci monsieur. Pour ce qui est de la diplomatie, nous avons étudié sérieusement la question, et la plupart des avis, y comprit le mien, tendent vers l'idée que ce projet de mettre les gouvernements possesseur des déserts de notre côté est complexe, mais que nous pouvons être optimistes. Cette année, si le projet est encore irréalisable, c'est que les compagnies énergétiques sont à l'apogée de leur puissance, leur capital est sans limite, leur manipulation des gouvernements par corruption, intimidation et même amitié fait d'eux les premiers lobbys, et quasiment toute la planète dépend d'eux. Les compagnies pétrolières forment une Oligarchie de laquelle dépendent tous les pouvoirs. Cependant, par chance, les réserves de pétroles, encore sont épuisables, et chaque année nous rapproche de la fin de l'ère pétrolière. Chaque année, les maîtres du pétrole perdent de leur influence, leur puissance diminue au fur et à mesure que l'heure de fin approche et que le monde prend conscience que bientôt ces entreprises ne seront plus bâties que sur un songe. Et parallèlement, l'influence des compagnies productrices d'énergie écolo, thermosolaire, éolienne, monte, et les gouvernements les intègrent progressivement pour remplacer les énergies pétrolière, gazières et nucléaires ; cela en fait moins par conscience écolo que par pragmatisme. Donc nous rattrapons avec les années ces compagnies. Nous savons tous que le jour où on se servira de nous pour les remplacer viendra, donc là n'est pas le problème : le problème est d'être acteur le plus rapidement possible du changement, prenant conscience que chaque année est une nouvelle horreur pour la nature et que la bête morte du pétrole s'accrochera longtemps dans son dernier soubresaut.
Pour accélérer le processus, les méthodes ne manquent pas : trouver tant de soutiens de célébrités, organisations, gouvernements, et provoquer tant de pétitions, de réactions, de manifestations, que nos voix se feront sentir. A force de rapprochements amicaux avec les gouvernements visés combinés à des explications et des propositions juteuses, nous pouvons accélérer le processus de transition énergétique.
Même nos propres gouvernements peuvent nous être d'une aide précieuse : en les approchant assez, avec la même tactique, nous pouvons les convaincre de nous aider multiples façons. ils peuvent à force de pression et compromis, obtenir une progression dans nos demandes, une étude du projet, une autorisation de tous débuts sur leurs terrains ; ils peuvent dés demain se servir des compagnies de distribution de pétrole desquelles dépendent totalement les producteurs et exportateurs de pétrole, pour forcer la main des producteurs. Ils peuvent faire encore mieux, nationaliser ces compagnies de pétrole ou pousser à nationaliser ces compagnies, obligatoirement dépendantes d'une juridiction. Voilà, un jour ou l'autre nous parviendront à notre but avec de la volonté et de l'ingéniosité. Notre but est d’accélérer les choses, pour nous assurer de ne pas mourir avant de voir le fruit de notre récolte, et aussi d'empêcher que d'autres se soient décidés avant nous. Comme des compagnies pétrolières crapuleuses reconverties !

Quand il eu finit sa réponse, un autre homme demanda la parole, que Greene ne connaissait pas non plus (à moins qu'il soit trop loin)

Bonsoir monsieur Greene, vous m'avez convaincu, votre projet nous promet un avenir sans plus aucun problème énergétique mais il faut y croire... Et moi, j'y crois. J'engage la Bank of the World à s’investir dans ce projet mais j'aurais juste une petite question. Dites-moi, est-il possible que des groupes terroristes s'approprient cette énergie solaire, peut-il l'utiliser dans des fins peu lucratives et si oui, comment comptez vous protéger cette énergie sur ces territoires notoires.

Cette banque puissante, investir ? C'était déjà un coup d'éclat pour un tout début, plus que ne l'espérait Dominic, qui craignait des approbations exaltées qui s'évanouiraient le lendemain même et des chèques en donation mais aucun investissement en long terme, au propre comme au figuré. Mais il savait aussi le potentiel exceptionnel de son projet, et sa qualité : faire arriver à croire que ce n'était pas de la poudre aux yeux. Dominic reprit le micro : il parlait tant quand il le fallait qu'il attrapait souvent des mal de gorge le lendemain des conférences, c'est pourquoi il prenait une gorgée d'eau entre chaque discours.

-Monsieur, reprit-il. Cette question est la bienvenue, parce qu'elle a été mise sérieusement à l'étude. La réponse ne peut être donnée par des investisseurs et de stratèges commerciaux ou entrepreneurs comme nous, même écolos, mais par des spécialistes en géopolitique et militaire. Parmi les nombreux que nous avons sondés, telle est la réponse quasi-unanime qui est sortie : la première chose à mettre en place sera de s'arranger pour que les entreprises de Desertec ne soient pas nationalisées par les gouvernements. Mais pour cela, il faudra leur accorder des avantages raisonnables : par exemple, un part importante sur le marché de l'énergie désertique, ou des ressources en énergie gratuite et illimitées, ce qui ne devrait non seulement pas être un poids énorme, mais est éthiquement indispensable. Notez qu'un pays fournissant toutes les ressources à la planète à des droits plus que substantiels sur elle, et que privés de l'énergie non-écologique, les pays propriétaires déjà précaires perdront la plupart de leur richesse ; Ensuite, pour les terroristes, nous devons faire en sorte que ce soit essentiellement le gouvernement de son propre pays qui se charge de s'en occuper, car une intervention des plus gros pays profiteurs du projet Desertec enflammerait le terrorisme et diaboliserait toute l'installation Desertec. Tant que cette installation ne symbolise pas l'impérialisme étranger et l'exploitation du pays source, le terrorisme n'aura pas de raison pour détruire cette énergie, et au contraire : ils en dépendront, comme ils dépendent actuellement du pétrole des pays musulmans, sans lequel leur lutte ne pourrait exister. Ne vous demandez vous pas pourquoi les attentats contre les compagnies pétrolières arabes sont si rares par les groupes terroristes des pays producteurs, quand ils seraient faciles ? C'est le paradoxe d'une lutte qui dépend des puissances occidentales.
Cependant, il faudrait bien sûr maintenir la sûreté pour éviter d'imprévisibles actes de folie. Même des fanatiques hésiteraient plus d'une fois à attaquer une réserve mondiale d'énergie, car tous les états du monde se retrouveraient contre eux pour la reprendre. Malgré tout, nous avons deux moyens : compter sur les armées des pays fournisseurs pour nous garantir la protection, comme cela se fait dans tous les pays où des étrangers s'occupent du pétrole. Et si le risque de corruption de l'armée ou d'un coup d'état qui pourrait retourner la situation est inquiétant, nous pouvons demander à la communauté internationale de fournir une protection militaire sur le terrain, de l'ONU, l'OTAN ou autre. Les pays dépendant tous de notre marché d'énergie solaire, nous n'aurons pas besoin de les solliciter pour qu'ils nous défendent bec et ongle, chaque pays pourrait nous envoyer un détachement nationale, que sais-je encore... Bref, de ce côté, encore une fois, après une étude approfondie nous sommes persuadés que nous ne seront pas exploités ni menacés.

Il y eu d'autres questions, mais toutes se répétaient plus ou moins. Il s'agissait inlassablement de la sécurité et la sûreté du marché, des bénéfices et des possibilités matérielles et financières de bâtir le projet. D'écologie et d'environnement, il était rarement question, comme il s'y attendait. Mais cela ne lui faisait pas plus mal qu'autre chose, puisque son but premier était de trouver des appuis lui permettant d'aboutir un jour ce formidable projet. Et il ne pouvait pas que si son aspiration écologique était sincère, Greene était tout aussi ému à l'idée de créer un jour la plus grande de toutes les fortunes et aussi la plus grande puissance géopolitique : cette entreprise deviendrait celle envers qui les états dépendraient le plus, ce qui promettait à Desertec plus qu'une influence mondiale, mais une autorité.
Il répondit aux questions assez bien, même très bien jugea-il. Lorsqu'enfin le temps fut écoulé, Dominic déclara au micro, cachant l'épuisement de sa gorge et ses nerfs :

-Je suis désolé de vous annoncer que cette conférence s'arrête ici. Mais vous pouvez rester encore plusieurs heures dans le palais, à discuter, visiter, lire nos brochures, ou peut être même s'entretenir avec moi. Etant donné que peu d'entre vous n'a ramené de sandwich, soyez rassurés, un repas vous attend dans une salle où on vous guidera dés votre sortie de l'amphitéatre. Un vraie barbecue a été mis en place sur le marbre pour les mangeurs de viande, et les plus sensibles apprécieront les variétés de fruits et de salades. Mais en avant bouche, j'ai fait venir spécialement pour vous une star, un musicien intéressé par notre cause, et que je suis fier d'avoir comme compatriote. Vous aurez droit à 2 ou 3 chansons de lui, et des autographes pendant le repas, saluez bien fort... Martin Solveig !

Le DJ entre sur scène sous les applaudissements, dans un coin aménagé que peu avaient remarqué : un rideau de scène s'ouvrit sur la plate-forme où avait été spécialement installée sa table de mixage. Solveig répondit par des sourires et parti dans un numéro transpirant. Cet homme, en dépit d'une réputation mitigée, représentait l'idéal en musique selon Dominic : à la fois moderne, classe, physiquement presque banal, branché et chic, plaisant et lui même. Qu'on aime ou pas la musique, dans la haute société on ne pouvait qu'apprécier l'artiste.

[HRP/ Désolé, pas trouvé de live assez représentatif et égalant la qualité que j'ai recherché]




Quand la plupart eurent quitté la salle pour le repas, Dominic en profita pour s'y rendre aussi par son propre chemin mais en entrant discrètement, pour ne pas être assailli. Il mit les pieds dans le lieu rempli de grandes gens.


[HRP/ Voilà, vous pouvez maintenant interagir avec Mr Greene de la façon que vous souhaitez, j'essaierai de vous répondre par deux dans un même post scindé ]

Maximilien attendit quelques secondes que Mr. Greene prenne la parole et écouta religieusement la réponse que celui-ci lui fournit. Il analysa tous les arguments que lui proposait l’écologiste, et le remercia poliment d’un signe de tête lorsqu’il eut finit son discours. Il réfléchit ensuite pendant quelques instants, et n’écouta même pas la réponse que Dominic Greene donna au PDG de la Bank of the World, Maximilian Lane qui avait prit la parole après lui, il se concentrait sur pas mal de sujets, et se rendit bien vite compte quil avait un sa possession un moyen de s’enrichir, qui, de toutes les manières que se fut, lui rapporterait bien plus qu’il ne l’avait imaginé, les plans qu’il avait échafaudé avant de venir se trouvaient bien plus que confortés, étayés par ce que venait de leur révéler le patron de Greene Planet, il trouverait sans aucun doute de quoi faire, et il y aurait beaucoup à faire, le patrimoine de Zorin était considérable et ne portait pas uniquement sur l’électronique ou le monétaire, il possédait des ressources tout autres, et il en voyait là une, qui ne lui apportait aucun bienfait, qui maintenant s’offrait à lui comme la signature sur un chèque à neuf zéros, une vraie mine d’or. Lorsqu’il clôtura son discours, le président de Greene Planet offrit une petite performance d’un DJ que Zorin connaissait suffisamment pour ne pas paraître inculte, mais pas assez pour paraître fan. Une fois sa petite démonstration terminé, le musicien quitta la scène sous les applauses plus ou moins fournis des fortunés, banquiers et hommes d’affaires de la salle qui se dirigeaient maintenant vers la salle à manger où Maximilien, en aristocrate français digne de ce nom, espérait beaucoup trouver une nourriture olympienne qui satisferait les exigeants désirs de son palais. En arrivant dans cette la susdite salle, il remarqua Dominic Greene qui avait fait son entrée plus discrètement que ses invités, sans aucun doute pour éviter d’être agressé par ceux-ci avec leurs questions, leurs remarques, leurs félicitations ou autres. Il s’approcha discrètement de lui et, arrivé à sa hauteur, lui adressa la parole en français, ce qui limiterais le nombre de personnes qui comprendraient ce qu’ils ont à se dire, et laisserait souffler les deux hommes en employant à nouveau leur langue natale, ce qui ne serait pas de trop.

-Excusez moi Mr. Greene, je suis Maximilien Zorin, j’ai pris la paroles tout à l’heure, j’aimerais vous entretenir d’une offre qui pourrait vous intérésser…

Il laissa sa phrase en suspens, sachant qu’autour d’eux se trouverait forcément au moins une personne parlant la langue de Molière, et par simple réflexe, Zorin était prudent, il ne dévoila pas plus que cela ses plans, qui, dans ce cas précis, sortaient complétement du cadre de la légalité et pourraient, s’ils étaient connus du public, entrainer quelques affaires judiciaires qui seraient bien néfastes pour les images de deux hommes d’affaires français, bien que celle de Dominic Greene, ancien trader chez Goldman Sachs, était quelque peu ternie par ce fait, cependant, bien que cela ne se sache pas toujours, les hommes politiques comme les hommes d’affaires étaient très loin d’être blanc comme neige et avaient souvent beaucoup de choses à se reprocher.

-Nous pourrions peut-être nous voir en privé, après dîner par exemple ?

Après avoir écouté toute la conférence de Mr. Greene, tout le monde se mit à applaudir le PDG de Greene Planet. C 'est un beau parleur, il faut l'avouer. Lane se dirigea vers la salle de repas pour manger quelques amuse-bouche typiquement français. Mais avant il alla rencontrer en personne le n°3. Le PDG de la Bank of the World allait bientôt investir dans le projet "Desertec". La Banque avait les moyens d'investir dans un affaire pareille mais attendait bien sur d'avoir des bénéfices un jour ou l'autre. Lane voulait paraître sympathique et généreux devant son nouveau collègue. Mr. Greene ressemblait quelque peu à Maximilian, on ne pourrait pas croire que des hommes tel qu'eux travaillent pour le compte d'une organisation terroriste mondiale.

Max se dirigea vers Dominic après avoir constaté que Zorin venait de parler au n°3. Ce n'avait pas vraiment d'importance pour Lane, mais il faut toujours faire attention au moindre détail dans le SPECTRE. Si il y a bien un membre qui pourrait vous tuer pour un rien dans l'organisation, c'est Kronsteen. Cet homme n'a que mépris pour les membres de l'organisation, il les prend tous de haut et se croit supérieur, plus puissant. Il prend tout ses alliés pour des traîtres.

- Bonjour monsieur Greene, je suis Maximilian Lane. PDG de la Bank of the World. Je suis ravi de pouvoir enfin faire votre connaissance. J'ai énormément entendu parler de vous et votre conférence fut très agréable à écouter. J'aimerais m'entretenir avec vous en privé tout à l'heure. Et un ami à moi vous passe le bonjour, monsieur Kronsteen. Vous vous êtes déjà rencontré je crois. Je vous dis à tout à l'heure alors monsieur Greene.

Lane serra la main de Dominic puis alla à la salle de repas. Il avait fait exprès de mentionner Tov Kronsteen pour qu'il sache qu'il fait partie du SPECTRE. Il y avait quoi à manger alors ? Des fruits de mer peut-être ? Lane aime assez bien la mer, cela lui rappelle son enfance. Quand il allait en vacances au bord de mer. C'était une belle époque... L'enfance...

[Désolé pour l’Énorme retard, désolé, désolé... Maintenant j'irais très très vite attention ]

[Pour des raison pratiques, ce post est divisé en deux parties distinctes répondant à chacun des protagonistes]

Réponse à Zorin


-Excusez moi Mr. Greene, je suis Maximilien Zorin, j’ai pris la paroles tout à l’heure, j’aimerais vous entretenir d’une offre qui pourrait vous intérésser…

Tandis qu'il serrait la main de l'homme, Dominic ne s'inquiétait pas. Au contraire, quand on s'entretenait avec lui au sujet d'une "affaire intéressante" c'était toujours bon signe à travers ses oreilles : c'était un confortable froissement de billets verts qui s'installait toujours dans votre pensée et vous tirait un léger sourire. Cet homme, Dominic le connaissait déjà, mais seulement de loin : des amis à lui avaient du lui parler de Zorin à travers une soirée comme d'autre, et comme Zoin était un compatriote exilé aux Etats Unis, comme lui sans doute parce que c'était le pays du capitalisme goinfre, et cela avait suffit pour que Zorin fut noté dans l'esprit de Dominic.

Ravi de s'exprimer dans sa langue natale, Dominic, souriant, répondit dans le même français :

"Bonjour monsieur Zorin, je ne m'attendais pas à discuter avec vous en face à face un beau jour, le plaisir est pour moi. Une offre, et bien très bien... Je suis inondé par mes horaires, et en s'en tenant à ce qu'elle est actuellement, ma vie est déjà très suffisamment chargée en travail jusqu'à ma mort, mais comme la ruse est notre métier, nous trouvons toujours le temps de petites affaires parallèles. Vous pouvez donc m'en parler, je n'ai ce soir rien à faire, il ne me coutera rien de vous écouter Et sinon c'est un plaisir de pouvoir discuter dans la plus belle langue du monde, même si les traders français installés aux USA sont devenus un vrai fléau, ils s'anglicanisent tous !"

En réfléchissant, Dominic n'avait pas oublié, Zorin travaillait dans le matériel micro-électronique, et traditionnellement les piles électriques. Malgré les menaces des nano-technologies et des nouvelles autonomies en batterie qui se posaient en sérieux concurrents, c'était un marché qui, du peu de connaissance qu'avait Greene de ces marchés, était avantageux et pouvait être très prometteur. Surtout quand on avait à sa tête un bonhomme aussi malin que -on le racontait- Zorin, et qui confirmait la rumeur dés son audacieuse première phrase. Doublement alléchant en perspective, et absolument non-refusable.

-Nous pourrions peut-être nous voir en privé, après dîner par exemple ?[/quote]

Mr Greene tourna la tête autour de lui.

"Et pourquoi pas maintenant ? Je suis juste venu pour vérifier s'il n'y avait pas quelques amis avec qui s'entretenir, mais mon bureau m'attend, et un repas personnel m'y est servi. Vous pouvez m'y suivre, et, heu... Vous n'avez pas mangé, alors remplissez vous des assiettes, je trouverai bien quelqu'uns ici pour vous les porter jusqu'à mon bureau -on ne sait jamais, peut être qu'il n'y aura pas de nourriture qui pourrait vous satisfaire là bas. Sinon permettez-moi de juste faire le tour, et tiens, accompagnez-moi"

Peu après, les deux hommes se retrouvèrent dans le bureau personnel de Dominic, spécialement préparé dans le palais pour la durée de la conférence.

"Et bien, Mr Zorin, qu'avez-vous donc de si beau à me proposer ?"

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Réponse à Maximilien Lane

Alors qu'il se promenait en compagnie de Mr Zorin, Dominic tomba sur ce qu'il attendait : un inconnu, se prétendant une connaissance de lui, et donc un émissaire du SPECTRE envoyé à lui. Dans un tel évènement, il n'avait pas été dupe, quelqu'un serait envoyé l'observer : mais cet homme était-il là pour le surveiller ou pour une autre affaire ? Etant donné son apparence fluette et son sens du dialogue original, Dominc en doutait, mais on peut s'attendre à tout. Il s'excusa à Max, obtint de lui un minute pour discuter avec cette connaissance -dont Zorin ne méconnaissait surement pas l'identité.

- Bonjour monsieur Greene, je suis Maximilian Lane. PDG de la Bank of the World. Je suis ravi de pouvoir enfin faire votre connaissance. J'ai énormément entendu parler de vous et votre conférence fut très agréable à écouter. J'aimerais m'entretenir avec vous en privé tout à l'heure. Et un ami à moi vous passe le bonjour, monsieur Kronsteen. Vous vous êtes déjà rencontré je crois. Je vous dis à tout à l'heure alors monsieur Greene.

C'est après cette courte altercation que Greene, serrant la main à Lane, lui accorda une minute.

"Enchanté Mr Lane, et heureux de savoir qu'un honorable banquier comme vous fait partie de mon organisation, et encore plus que je travaillerai avec lui ! Enfin je le savais déjà, Kronsteen m'avait averti."

Le nom de Kronsteen suffisait à mettre de mauvaise humeur Dominic. Il n'aimait pas du tout cet homme froid, pressé, à la personnalité antipathique, à force de ne se permettre aucun amusement ni amicalité avec les autres de membres, et surtout à cause de son complexe de supériorité. Il aimait montrer que sa fidélité sans faille et son rôle de surveillant des autres numéros lui conférait comme une position depuis laquelle il baissait la tête pour les regarder. Lui, il faudrait s'occuper de lui.

"Je vais discuter d'une petite affaire avec mr Zorin. Dans une heure, dans mon bureau, c'est possible ? Ou vos exigences sont plus pointilleuses ?"

Le langage calculateur de l'homme d'affaire. Quand vint le moment de se dérober, Dominic envoya un clin d'oeil amical

Plus tard, les deux hommes se retrouvèrent pour discuter, dans la même soirée.

[Déolé du retard, la connexion internet m'est devenue un luxe ]

"Enchanté Mr Lane, et heureux de savoir qu'un honorable banquier comme vous fait partie de mon organisation, et encore plus que je travaillerai avec lui ! Enfin je le savais déjà, Kronsteen m'avait averti."

Mon organisation, quand l'écolo prononça ces paroles là, Lane ne put s’empêcher de remettre en question cet homme qui venait de rejoindre l'organisation. Si Kronsteen aurait entendu cela, Dominic Greene ne serait déjà plus de ce monde. Il y eu déjà énormément de traîtres auparavant dans le SPECTRE mais malgré les menaces, les choses ne changent pas avec le temps. Les traîtres sont toujours là, surtout dans une organisation terroriste internationale... Mais pourquoi trahir le SPECTRE ? Pour l'argent, pour le pouvoir ou même peut-être pour la justice ? Voilà une question que se posait souvent Lane, mais quand à lui, il se sent très à l'aise dans l'organisation et ne la quitterait pour rien au monde. Il avait gagné tellement grâce à eux. 

Ce Dominic là, il n'avait pas le profil d'un traître mais plutôt de quelqu'un comme lui. Un homme voulant acquérir plus de revenus et n'apportant aucun problème à l'organisation. Suivant juste les ordres du Conseil et agir pour le bon déroulement de l'organisation. C'est d'hommes comme ça que le SPECTRE a besoin et pas d'abrutis comme Kronsteen. Lane l'aimait pour une seule chose, car il trouvait que le nouveau n°3 et lui se ressemblaient plus qu'autre chose. Mais il ne faut jamais se fier aux apparences comme dit si bien Tov Kronsteen.

"Je vais discuter d'une petite affaire avec mr Zorin. Dans une heure, dans mon bureau, c'est possible ? Ou vos exigences sont plus pointilleuses ?"

- Non, ça ira parfaitement, à dans une heure alors monsieur Greene. Terminal t-il avec une dernière poignée de main. Il fallait à présent patienter une heure avant de pouvoir s'entretenir seul à seul avec le nouveau représentant politique&diplomatique du SPECTRE. 


Lane repensa alors soudainement à ses fruits de mer qu'il voulait déguster en repensant à sa jeunesse. Il s'en alla alors laissant Greene avec l'homme d'affaire Max Zorin. Cela l'intriguait un peu, que pouvait bien se dire ces deux hommes là. Peut-être que la société Zorin Industries va investir dans le projet Desertec aussi... Ce que font ces deux individus ensemble ne le regarde pas mais l'intrigue. 

Après une bonne heure de dégustation et de rencontre avec les convives venus pour assister à la conférence. Lane se dirigea vers le bureau du n°3,  il commençait à se faire tard et les invités rentrent chez eux mais Maximilien devait discuter avec monsieur Greene avant de rentrer. Il rentra alors dans le bureau et salua une fois de plus Dominic avant de s’asseoir sur l'un des sièges. Le siège en question était vraiment très confortable, de l’authentique cuir. Il avait le même dans son bureau installé au dernier étage du siège social de la Bank of the World. La banque qu'a fondé Lane s'était installé dans l'un des plus beaux et plus modernes building de New York. Il avait été construit sur commande très récemment. 


- Mr. Greene, je n'ai pas eu l'occasion de bien me présenter tout à l'heure. Vous me comprendrez, nous devons être très discret concernant nos activités illégales et l'organisation. Je suis le n°8 du SPECTRE et ma tâche est de gérer tout les financements de notre organisation. La majorité des fonds du SPECTRE se trouvent dans les coffrets forts de la Bank of the World, qui est à ce jour l'une des banques les plus prestigieuses de notre ère. Notre croissance à la bourse ne cesse d'augmenter et aucun soupçon pèse sur ma banque. Nous utilisons directement l'argent déposé à la banque pour financer le terrorisme. Et personne ne doit s'en rendre compte, voilà ma tâche. Vous serez le nouveau représentant diplomatique du SPECTRE, vous devrez prendre connaissance de certaines choses puis nous pourrons discuter plus en détails sur les sujets qui vous intriguent par rapport à notre organisation et son fonctionnement. Monsieur Kronsteen n'aime pas tout expliquer au petit nouveau, il vous a sans doute parlé du Réseau SPECTRE, n'est ce pas ? 


Tout les membres du Haut Conseil devait connaître le fonctionnement du Réseau SPECTRE fonctionnant grâce à un satellite dans l'espace. Invisible aux radars de n'importe quel pays. Ce fut l'une des plus belles réussites de l'organisation, le système de ce Réseau SPECTRE. Lane y était, au lancement de la fusée, il y a deux ans. Ce fut sur une petite île du Japon très bien dissimulée, et depuis le satellite est toujours dans l'espace à servir l'organisation. C'était un certain Dr. Germain qui avait conçu cet engin. Maximilien avait aperçu le scientifique lors du lancement du dispositif, depuis il n'a plus entendu parler de lui. Il ne sert plus à rien pour le n°1, ce prisonnier a sans doute été exécuté... Enfin on ne sait pas...

- Vous avez sans doute déjà entendu parler du premier ministre de Grande-Bretagne, Sir Edan Lawliet. Ancien héro de guerre de l'armée britannique anobli par la Reine en personne. Il est des nôtres  il sera l'un de vos alliés les plus précieux. Il fait partie du Haut Conseil en tant que n°5. Il y a bien d'autres membres mais vous les rencontrerez lors d'autre occasions. J'ai une première mission à vous confier comme prévu. Vous devrez contacter un trafiquant d'armes, un certain Anthony Manero d'après nos informations. Vous devrez établir une commande d'armement qui vous sera transmise. Rien de bien compliqué pour vous. N'avez vous pas de verres et une coupe de champagne pour fêter votre entrée dans le Haut Conseil ? Ou des questions à me poser sinon, je suis là pour ça après tout. Dit-il d'un air souriant et amical envers son nouveau collègue. Lane avait envie de trinquer à la réussite du projet Desertec et au nouveau n°3, Dominic Greene ! 

Greene hocha la tête.

"Donc cette société n'est pas si grande ? Et bien nous tâcherons d'avaler ses actions, vous pouvez finir avec presque la moitié des actions, si nous avons de la chance. Ce qui signifie que vous absorberez autant de pourcentage en argent que vous en détiendrez en actions, et un vote aussi important, donc vous pourrez imposer la plupart de vos décisions. Vous pourrez par exemple mener à la fusion de cette nouvelle entreprise et la votre initiale. Le comité d'actionnaire ne s'y opposera surement pas, c'est financièrement toujours prometteur, ils en seront rétribués, seuls les actionnaires qui vous ont toujours vu comme un rival pourraient poser problème, mais il est possible qu'ils vendent leur part en voyant leur coup raté.
Voilà à peu près tout, dans quelques mois si ce n'est moins vous serez l'heureux possesseur de cette filiale rivale"

Dominic conclu l'affaire ainsi, amicalement, et assura que tout allait bien. Cette histoire était une chance, le projet Desertec pourrait établir ses prémisses avec une toute petite expérimentation de station. Plus tard, la richesse, il vivrait au moins pour ce jour, avec la faillite pétrolière tout viendrait très vite.
Sans parler que les bons comptes font les bons amis, qui sait si cet agréable -bien que louche, évidémment- Zorin ne serait pas utile plus tard ?

L'entretien avec Dominic Greene se passa à merveille, les deux hommes s'entendaient très bien. Il était du même milieu, et tout deux ont quelques points commun dont les finances et le fait d'être PDG, chef d'entreprise. Ce sont des leader, des cerveaux, ils sont de la même branche en gros. Monsieur Lane se sentait à l'aise avec un homme aussi délicat comme Dominic Greene, enfin quelqu'un sachant bien s'exprimer dans cette organisation ! Les deux collèges allaient être très liés dans l'organisation étant courtois l'un envers l'autre et s'entendant admirablement bien !

"Mais aussi étant Trader à votre service, et la diplomatie du SPECTRE laissant beaucoup de temps libre, on m'a dit que je ferais mieux de rester dans les finances du SPECTRE. Et que j'y travaillerai en contact direct avec vous. Cependant, jamais mon carnet d'horaires n'a été aussi débordé. Je suis membre du conseil du SPECTRE, diplomate, mais j'en ai plus mon entreprise, et je l'avoue une vie privée. Donc pour les finances, je peux vous proposer ceci : je vous laisse la supervision totale des flux, mais je vous demande un regard sur l'ensemble des activités financières, et que vos suivants me fournissent des rappports, et des réponses à mes questionnaires. J'occuperai cette fonction un jour par semaine, dans un bureau qu'on m'aura fait, dans vos locaux. Vous me donnerez le titre de Conseiller ou Haut-Conseiller des finances du SPECTRE. Mon rôle sera de vous apporter mes conseils, mes propositions, sur l'orientation de vos méthodes financières. Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas un prétexte pour dormir dans mon bureau, j'aime mon travail, et j'essayerai de donner un coup de fouet dans notre activité, comme je l'ai toujours fait pour les banques. Mais il vous faudra peut être parfois tenter ce que je demande. Qu'en dites-vous ?"


Lane était tombé sur le charme, cet homme avait tout pour devenir l'un des membres du Haut-Conseil les plus influents et important au sein de l'organisation. Cet individu avait un réel sens de la répartie par la parole mais aussi par les actes, Maximilian n'a rien à redire sur la proposition de Greene, il allait accepter sans le contre dire. 



"J'accepte votre proposition, un bureau à votre nom sera installé au siège social de mon entreprise. Officiellement vous serez considéré comme un partenaire financier et conseillé de l'entreprise mais en réalité vous serez mon Haut-Conseiller comme vous le dites si bien. N'avez vous pas de verres et une coupe de champagne pour fêter votre entrée dans le Haut Conseil ? Ou des questions à me poser sinon, je suis là pour ça après tout."


Ce soir, le banquier n'avait pas trop envie de se tracasser avec son nouveau collègue (ami). Il avait l'esprit de fête, alors pourquoi ne pas profiter de cette soirée pour discuter quelques minutes avec le petit nouveau, il avait l'air d'annoncer la renaissance et le renouvellement de l'organisation. Celle-ci se contente du minimum en se cachant depuis trop de temps. Greene est annonciateur de changement, de prise de risque par ses propositions. Il est l'avenir du SPECTRE dirait Lane. Mais les aspirations de Greene pour la finance lui fait plus ou moins peur... Peut-il lui faire totalement confiance ?


-J'en amène souvent avec moi pour les grandes occasions, et je ne me doutais pas qu'il y en aurait plus d'une ce soir. J'ajoute l'agréable nouvelle que j'ai trouvé un complice sympathique qui me fournira contre un service un terrain pour le projet Desertec. J'occuperai donc un post privilégié dans ce projet, puisque j'y installerai ma première fabrique d'énergie lumineuse. Nous fourniront d'abord le Maghreb, mais si nous nous agrandissons, avec de l'aide, nous conquérons une influence grandissante.
J'ai cependant une dernière question : quel type de terrorisme financez vous ? Les autres terrorismes, ou avez vous votre propre terrorisme ? Et quel est votre objectif avec le terrorisme ?


"Quel type de terrorisme ? Bonne question mais assez simple à répondre à vrai dire. Nous finançons le terrorisme individuel, organisé, confessionnel ou encore le cyber-terrorisme. Les contrats que nous signons dépend des intérêts que nous gagnons en échange, si nous sommes gagnant à financer une action. Nous la financerons. C'est l'une des règles d'or du n°1, la recherche à l'intérêt. Si nous n'avons rien à gagner d'un contrat, il n'y a aucune utilité d'en faire un.  Nous finançons tout les terrorismes que ce soit pour vous répondre. Je gère le porte feuille de l'organisation, ce sera donc maintenant à vous de signer les contrats voyez-vous. Et notre objectif... Gagner le plus d'intérêts possible, ça l'a toujours été et ce sera toujours notre objectif je pense."


Les deux hommes continuaient à discuter et dégustaient leurs coupes de Champagne avant de se dire au revoir. Les deux hommes allaient se revoir lors d'une réunion à venir qui se déroulera en Suisse. Suite aux événements de l'opération "Double Jeu", le SPECTRE n'est plus tout à fait en sécurité à présent... 


[Je conclus ce RP pour ma part, je te laisse me répondre si tu veux. C'est mon dernier post sur ce RP, je vous laisse continuer ]