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GREENE PLANET.. La première batisse d'un projet impossible [PV]

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Dominic Greene
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MessageSujet: GREENE PLANET.. La première batisse d'un projet impossible [PV] GREENE PLANET.. La première batisse d'un projet impossible [PV] I_icon_minitimeVen 28 Fév - 21:37

Le Projet DESERTEC.

Projet visant à réformer en profondeur les moyens de production énergétique dont dépend le fonctionnement de notre planète, avec l'énergie rare 100 pour 100 écolo : la lumière solaire. Après avoir établi qu'il suffisait d'une centrale solaire thermique de 500 km carrés dans un désert pour nourrir la majorité de la planète en besoins énergétiques, le projet Desertec allie toutes les entreprises et personnalités qui s'intéressent à ce projet utopique mais pourtant tout à fait possible à appliquer. L"alliance considérable de Greene Planet, et la conférence Greene Planet de mars 2012 a donné de l'eau au moulin semble-t-il, attirant de nombreux donateurs et investisseurs.


1er Mars 2014
Algérie-sud, partie subsaharienne
Ancien domaine de Max Zorin,
possesseur actuel, Dominic Greene.



Arriver en voiture 4x4 en plein désert, un écolo peut s'y faire. C'est une activité vieille comme le monde et les chameaux restent désagréables aux derrières capricieux. Ainsi le véhicule d'occasion de Dominic Greene déboule-t-il dans un nuage de poussière, et le voilà qui descend devant le portail de sa nouvelle propriété.
Max Zorin, grand propriétaire, comme lui français devenu une figure prometteuse des entreprises américaines, venait d'opérer la vente de ses terres en Algérie. Ou plutôt d'échanger. En effet, Greene lui avait permit, par un petit jeu de magouille, ou plutôt semi-magouille financière, de lui faire hériter de la majorité des parts d'une entreprise rivale, ce qui permettait à Zorin de devenir le premier producteur de piles aux États-Unis. Comme rémunération, Zorin avait cédé sous acte de vente légale (contre les actions que Greene avait avalées de son entreprise rivale) sa propriété avec terrain en Algérie. Ce qui pourrait permettre à Dominic Greene de mettre la première plante... au Projet DESERTEC.

Des hectares de terre désertique mais fertiles, grâce à une oasis permettant de pousser de nombreux palmiers, buissons et autres végétations, profitant aux nids de scorpions et de vipères cornues que du personnel nettoyaient constamment. Des troupeaux de chèvres appartenant aux nomades locaux étaient habituées à être amenés jusqu'aux frontières pour se régaler. Mais l'espace entre elles et la propriété était d'un rayon de 5 km. Ce n'en était que mieux, il dégageait une intense sensation de liberté vivifiante et un lieu de refuge où tous les bruits cacophoniques de la société industrielle étaient muets. Au centre, non loin du grand puit, il y avait une large demeure de style démodé, bâtie au début du 20eme siècle par un colon français, cernée de plusieurs petites maisons aux fonctions différentes, servant en ce temps à la cuisine, aux bains, et à loger le personnel. Zorin n'y allant qu'en vacances à l'occasion, la plupart de ces fonctions avaient disparus et les lieux reconvertis servaient à entreposer des ouvrages et documents ou à pratiquer un sport d'intérieur. Cela importait peu. Toute la propriété serait réformée de manière économe, elle devait juste être une agréable résidence quelques jours dans l'année pour accueillir son nouvel acquéreur... en attendant de devenir le siège des futurs locaux de Desertec Company.
Tout commencerait ici.

Après une heure de visite, Greene se sentait détendu, il pu s'asseoir sur un divan en lisant les plans des lieux, en dégustant une citronnade à la paille.
Il y avait ici assez de place pour une petite centrale avec une centaine de panneaux accompagnée d'éoliennes, si ça ne prenait qu'un quart de la place ce pouvait être en plus esthétique, merveilleux pour séduire les médias. Dominic avait déjà prévu ses investissements, sa visite le rendait encore davantage enthousiaste. Cette zone calme et splendide, il y battrait pour commencer une minuscule centrale thermique à panneaux solaires à reflets, sur une douzaine de mètres pour alléger les coûts. Elle servirait d'expérience que la communauté scientifique et médiatique suivrait avec attention : l'énergie dégagé sur les dunes sahariennes, si elle est captée sur plusieurs mètres, peut produire une quantité d'électricité suffisante pour faire fonctionner une voiture. De mois en mois le lieu s'agrandirait.
Ce serait microbien, bien trop peu pour son projet... Il lui faudrait une autorisation du gouvernement algérien juste pour des dizaines de kilomètres supplémentaires dans cet infinie de sable. Et il ne l'obtiendrait pas tant le pétrole et le gaz dont dépendait le pays était aussi abondant et servait à faire une caisse de pensions secrète aux alliés gouvernementaux. Mais ce serait un premier pas qui en entraine d'autres encore, jusqu'à en attirer de plus en plus.

Il se déplaça pour observer l'horizon désertique devant lui, vers le sud, encombré de seulement quelques forts rocheux au loin. De là pouvaient venir toutes sortes de problème. Là bas un peu plus loin, le Mali et la Mauritanie, ou les troupes de ses compatriotes et leurs alliés de la communauté ouest-africaine chassaient les activistes d'Al Qaida jusqu'aux frontières, lieu de transit entre touaregs, terroriste, trafiquants de drogue... Il suffisait qu'un jour une centaine de kilomètres soient franchis pour que sa demeure soit prise en otage ou démolie. Il ne pouvait compter que sur une petite base militaire française à 20 km, là sous prétexte de défense politique, mais en vérité uniquement pour protéger ses citoyens et entreprises délocalisées dans cette terre. Il n'y avait évidemment pas un grand intérêt stratégique à s'emparer de lieu tant qu'il ne serait pas d'une réelle importance, et le lieu serait facilement entouré et repris par les commandos anti-teroristes, cependant on ne sait jamais. L'autre inquiétude était les démolitions entreprises clandestinement par des rivaux à ses précieuses petites installations, mais si de telles choses arrivaient il userait cependant de son influence pour s'en plaindre aux gouvernements sahariens, ceux-ci feraient les désolés, ils enverraient un message au lobby, peut être même lui enverraient gentiment des soldats protéger ses installations, dans un régime peu démocratiques on pouvait s'y attendre.

Bref, le renouveau mondial de l'énergie directrice était un enjeu qui menaçait de bousculer les fondements du monde. Non seulement le pétrole, le nucléaire et le gaz disparaitraient, mais aussi leurs entreprises, leurs lobbys puissants gérant le monde, et cette gestion indirecte et ambigu du monde pourrait peut être, même avec peu de probabilité, un jour passer à une communauté d'actionnaires nouvelle et réduite : Greene Planet. En possédant à titre légal le tout début de l'activité, l'heureuse entreprise et son maitre avaient devancés toutes les autres, qui seraient alors des partenaires affiliés à qui il ne manquerait que le pouvoir réel.



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