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Le 14 Juin 2013, Ajmal Padmal, champion de Poker, allait achever son plus grand projet, qui n'était d'ailleurs pas que le sien. Il allait enfin inaugurer le Diamonds' Casino. Son propre casino. Alors qu'il n'avait que 31 ans, qu'il était l'un des plus jeune membre de l'organisation criminelle COBRA...
Car il faut bien se mettre ça en tête: ce projet n'était pas que le sien. C'était aussi celui de COBRA. Cette organisation criminelle qu'il avait rejointe. On pouvait d'ailleurs se demander pourquoi... Un jour, un homme l'avait contacté, en 2012, après un tournoi de Poker à Monaco, et lui avait proposé le boulot... Un type qu'il avait tout de suite apprécié, quelqu'un de franc, direct, qui avait réussi à comprendre quel type de personne il était. Ce "recruteur", c'était Allan Duckstone, chef de la section Renseignements de COBRA. Et celui qui se faisait désormais surnommer Spades dans l'organisation devait le rencontrer au matin du 14 Juin.
Mais avant cela, il convient tout de même d'expliquer comment un groupe de la taille de Cobra a bien pu financer un projet aussi titanesque que celui du Diamonds. Et bien il faut savoir que sans Padmal, tout cela n'aurait pas été possible. En effet, le Diamonds' Casino était en construction depuis un certain temps, sous l'investissement et l'actionnariat unique d'un riche indien, qui mourut lors du crash de son jet... Padmal le connaissant, il réussit à faire falsifier son testament et à rendre les nouvelles informations crédibles: il hérita alors des parts et des titres de propriétés du Casino. Il n'eut besoin que de payer des impôts de succession, ainsi que les derniers versements pour terminer les travaux... C'est ainsi que le Casino est désormais entre ses seules mains.
Le but du Casino était simple: financer COBRA. Avec un prix de 100€ pour un ticket d'entrée, et un nombre non négligeable de machines à sous, sans compter les prix des boissons, des repas au restaurant, ainsi que les locations de la salle de conférence/spectacle, les recettes du Diamonds étaient importantes. Une partie était ensuite reversée au compte de COBRA, un compte anonyme à Singapour, auquel seuls Andrea Dole, Hans Scher et Ajmal Padmaal avaient accès. Tout ceci n'avait rien de réellement illégal, et surtout, c'était très discret. Les dépenses occasionnées par la fin des travaux ainsi que pour l'inauguration seraient largement remboursées en peu de temps, pour ensuite permettre une source de revenus durable pour COBRA...

Mais revenons plutôt à la rencontre que devait avoir Spades avec Falcon. Elle se déroulait dans le bureau de Padmaal, à l'étage du diamant VIP. Le britannique devait donner des informations au maître de la soirée à propos du profil de plusieurs invités.
Il y avait une très grande complicité dans ces deux là. Tout deux aimaient le jeu, les risques, les femmes jeunes, l'argent et le pouvoir. Ils formaient le deuxième "duo" dans COBRA, le premier étant celui de Dole et de Scher, à la tête de l'organisation.
Lorsque Falcon arriva dans le bureau de Padmal, il écrasa la cigarette qu'il fumait dans un cendrier. Il savait que Padmal ne voulait pas de fumée ni d'aucune odeur ou d'aucun bruit qui pourrait gêner cette journée, et étrangement, le gallois respectait cela, alors qu'il était souvent le moins gêné de tout les membres de COBRA.

"Alors, moussaillon? Le jour J est là!
- En effet, répondit Spades... D'ailleurs, j'ai pas beaucoup de temps: il faut que je passe par Genève dans la journée. J'espère que t'as réussi à choper de bonnes informations.
- Compte sur moi! Dans ces papiers, j'ai tout ce qu'il y a à savoir sur les invités officiels, et sur ceux qu'ont obtenu une invitation, si on a trouvé des infos sur eux, lança Falcon en montrant la pochette qu'il avait sous le bras.

Il déposa celle-ci sur le bureau de Padmal, un beau bureau en verre, sur lequel était déposé un ordinateur dernier cri. Il sortit de la pochette plusieurs  feuilles, et décrivit rapidement chaque individu, s'attardant sur certains, et passant vite sur d'autres.

- Lui, c'est Dayton. Oreste Dayton. Un type du coin, un politicien qui semble trempé dans pas mal de magouilles, mais qui reste assez discret et peu important. Un élu local et fédéral, qui vit à Lausanne. Pas très utile pour nous, sauf pour l'argent qu'il va dépenser.

Il sortit ensuite la photo d'un homme au visage pâle et aux cheveux roux.

- Sandro Bocceli! Brésilien, PDG de Bocceli Industrie, une société d'armement. Il parait qu'il vend à des terroristes. On pourrait devenir un potentiel client... Essaye de faire ami avec lui: il te ressemble un peu, il est né dans un bidonville, et il s'en est quand même sorti. Tu liras son dossier si ça t'intéresse. Il ne fait pas partie de la liste des invités, mais on a réussi à savoir qu'il s'en été procuré une. Comment, j'en sais rien.

Falcon sortit décrivit de nombreuses autres personnes, puis finit avec les 2 cas les plus intéressants, selon lui. Le premier d'entre eux avait une longue fiche, et sur sa photo, on voyait un homme assez quelconque.

- Dominic Greene, franco-américain. Officiellement, c'est un financier, qui a travaillé chez Goldman Sachs, et qui a fondé sa propre entreprise écolo: Greene Planet, entièrement américaine. Il a dévoilé un gros projet avec des panneaux solaires dans les déserts, un truc assez chiant...
- Je pense que ça m'intéressera alors, vu tes opinions très arrêtées sur l'écologie...
- Et, j'me fous moi des hippies. Tant que j'ai du pognon, des clopes et des putes, ça m'va! Le reste du monde peut bien crever.
- Oui, ça on le comprend facilement... Bon, en quoi il est intéressant ce type?
- Ahah! Il y a quelque temps, une organisation nous a contacté, et c'est ce type qui vient faire les négociations. Il travaille pour le SPECTRE.
- Le quoi?
- Le Spectre. Un monstre du Loch Ness de l'espionnage: on ne sait pas si ça existe. Et si ça existe, quelle taille ça a, qui le dirige, qui en fait partie, quelles sont leurs buts, leurs grandes causes, leurs forces... On a quasiment aucune preuve de l'existence de ce truc... C'est tellement pas connu qu'on raconte que la moitié des services de renseignements n'ont même pas entendu parler des rumeurs, ou ne les prenne pas au sérieux.
- Le Spectre... Je comprends le nom. Et donc, ça implique quoi?
- Tu t'fous de moi? Si ce truc existe, on peut avoir des infos dessus, on peut tenter de négocier des trucs, grâce à ce type. Si le SPECTRE existe et réussit à être aussi discret et invisible, et qu'il emploie des types comme Greene, alors c'est qu'c'est du lourd!
- Je vois... De quoi nous aider un peu plus. Cobra et Eagle me laisse négocier à leur place? C'est étonnant.
- Tu crois vraiment qu'ils vont laisser l'avenir de COBRA entre tes mains? Sois pas con. Tu dois accueillir le type, discuter un peu, et ensuite tu le mets dans le salon VIP de trèfle... Eagle arrive dans l'après-midi et discutera avec lui. Par contre, c'est toi qui t'occupe de Bocelli, si tu peux.

Enfin, il sortit une feuille avec quelques infos et une photos assez floue, prise discrètement, sur laquelle on reconnaissait à peine les trais d'un homme barbu et brun.

-Görenken, Rafæl. Tueur à gages. Pas invité... Il a réussi à obtenir une invitation, et je me demande ce qu'il viens foutre ici... Les héritiers du vieux qu'avait le casino voulaient pas du bâtiment, non?
- J'ai arrangé la falsification du testament pour faire en sorte que les héritiers et le FISC avale ça sans poser de questions et sans rien demander... Ils veulent pas se venger, c'est pas leur genre.
- Donc peut-être qu'il en veut à un invité... La liste des cibles potentielles est longues. Certains on fait inviter leurs gardes, donc ça devrait aller...
- Le Casino va grouiller d'armes... Oui, je pense que tout sera par-fait, plaisanta Padmal. De toute façon, on a des caméras, et on a notre propre sécurité. J'espère juste que ce type sera assez intelligent pour ne pas faire une grossière connerie... S'il tente quoi que ce soit, je ferais en sorte qu'il finisse à la flotte, les pieds accrochés à des briques bien lourdes.

Tout droit arrivé des Etats-Unis un avion se posa à l'aérodrome de Genève, c'était un jet privé, alors à l'arrière de celui-ci s'ouvrais une grande porte. Alors il en sortais une belle voiture sportive sortis du garage de l'amateur de sportive Sandro Bocceli en effet dans sa collection se trouvais 4 voitures sportives ! Alors la voiture fonçait à vive allure sur la piste d'atterrissage le jet privé reprenait son envol pour repartir aux Etats-Unis sûrement, alors une grande grille s'ouvrais au bout de la piste d’atterrissage alors Sandro se dirigea par celle-ci pour donc sortir de l'aéroport. Alors il s'arrêta alors devant un douanier Suisse posté à la sortie "VIP" de l'aérodrome. Alors le douanier fouilla de fond en comble la voiture et vérifia tout les papiers de Sandro. Alors il le laissa passé, et il fonça à vive allure sur une petite route de campagne qui longeais le lac Léman, comme tout mauvais conducteur il allais deux fois plus vites que les limitations de  vitesse ce qui devrais le faire arriver 30 minutes après son départ de Genève au lieu d'une heure. Après seulement 25 minute de trajet il arriva à Lausanne qui était une très belle ville. 

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Arrivé à Lausanne Sandro cherchais alors en serpentant dans les rues le casino, alors il aperçus pas très loin le fameux pont qu'il fallait prendre pour s'y rendre. Alors il s'y rendait très facilement, pour donc arriver après quelques minutes de recherches dans la ville devant le somptueux casino. Alors Sandro s'approcha à une allure lente mais dans un bruit infernal du parking ou il allait se faire garer sa voiture. Alors il s'arrêta devant un Voiturier qui lui ouvrait la porte pour qu'il descende. Alors Sandro laissa les clés sur le contact, le petit homme en smoking entra dans sa voiture, pour la garer à environ deux cents mètres plus loin. Alors Sandro se dirigea vers la grande porte du Casino qui fût ouverte par un portier. Alors il pensa : 

"Hmpf, il en font un peu trop là !" 

En entrant dans le grand hall, le luxe était présent partout de haut en bas, même si il avait de l'argent Sandro n'était pas habitué à ce genre d'ambiance. Les luminaires éclairaient fortement son visage, alors qu'il se dirigeait vers le centre du hall pour avoir un aperçus des personnes présentes dans la salle. Ils étaient tous habillés, de smokings implacablement repassé. Sandro lui avait opté pour le haut d'un costard et pour un jean, afin de rester simple ! Alors je m'approchais d'un homme qui semblait gérer la fête. Il devais être un des sous-fifre du grand patron. 

-Enchanté, je suis monsieur Bocceli ! *Lui disait-il en lui serrant la main*

"Bonjour M. Görenkèn"...

Staszów, Pologne
14 Mars 2013, 16H47

"Bonjour M. Görenkèn"...

Rafæl relut la lettre qu'un de ses "Employeur" lui avait, récemment envoyé:

"Bonjour M. Görenkèn"...

Il se servit un verre de vodka en sortant un couteau à la lame en forme de dents de requin incrusté d'un alpha Grec minuscule diacrité d'un esprit doux rouge;
Le Finnois planta son couteau dans une table en bois, but son verre, toussa puis se mit à lire:

"Bonjour M. Görenkèn
Lors de notre dernière rencontre, je vous avez dit qu'un jour viendra où je vous trouverais du travail, nous voila donc à ce «Jour» Rafæl.
En juin, le 14 (Au soir bien sûr) se déroulera l'ouverture du Diamonds' Casino, viendra à cette soirée Dominic Greene (Photo ci-jointe)"

Görenkèn, attrapa la photo et vit ce "Greene", il sourit, puis chiffonna la photo et la mit dans la poche intérieur de son costume.

"Viendra à cette soirée Dominic Greene (Photo ci-jointe), c'est votre cible, il sera surement bien protégé donc prenez le plus de précautions nécessaire, nous ne voudrions pas perdre un élément si prometteur.
Vous présenterai le ci-joint pass, qui vous permettra d'allez dans les salles réservé au VIP, à l'avant dernier échangeur de jetons vers la gauche; en échange il vous donnera une oreillette.
Cette oreillette vous permettra d'être en contacte avec Alexender‐
"

La suite du prénom est griffonné à l'encre...

"Un de mes très serviable ami,
Bien sûr vous ne serait pas seul: 5 De nos hommes y seront aussi. L'un d'entre eux vous donnera votre arme (Il serait idiot de l'avoir à l'arriver, mais une fois à l'intérieur vous ne serait surement pas la seul personne armé...) vous connaîtrez ça position grâce à l'oreillette.
Une fois l'arme en main, si nos hommes trouvent la position de ce Greene, vous n'avez plus qu'une chose à faire l'abattre; bien sûr cette tache ne sera surement pas très simple.
Pour vous motivez, sachez que le prix de la tête de ce Mr. Greene est de quelque million d'Euros, si vous réussissez cette petit mission, cette coquette somme vous sera remit en mains propre dans un lieu qui sera décidé ultérieurement... Vous pouvez me faire confiance, nous sommes des vieux amis.
Sur se monsieur Görenkèn, Bonne Chance.
-ﻰﻀﺉ"

Rafæl retira son couteau de la table de bois...

⁂

Sur une Voxan Charade noir, Rafæl arriva à Lausanne... Il gara la moto, jeta son casque et parcourut les 100m du pont de fer à pied.
Rafæl arriva à la porte du Diamonds', dans un costume en jean bleu avec un cravate noir sur un chemise blanche... Montra son pass au "Portier" et alla vers l'échangeur de jetons décris dans la lettre. Sans rien dire, on lui donna quelques jetons et l'oreillette...
"M. Görenkèn?" Dit une voix d'homme grésillant dans l'oreille du Finnois.

"C'est dont vous qu'on nomme Alenxender?"

"Pour cette mission appelé  moi N°2... Bref, Pour l'instant allez dans la salle de spectacle pour assistez au discours d'inauguration de Padmal, le directeur. Suite à ça, je vous dirait où trouvez une arme..."

Rafæl entra dans la salle de spectacle où étais déjà assis un grand nombre de personnes.

"Au fait, vous vous êtes le N°1"

"Je ne suis pas un numéro, Alexendre"
...

Spoiler:

"Merci. Mesdames, mesdemoiselles et messieurs, bienvenue au Diamonds' Casino. Je ne suis pas en pleine campagne politique, donc je vais faire vite. Je vais donc remercier Jarl Kristonpin, notre architecte, qui est à l'origine de ces formes incroyables, et qui n'a pas pu être présent parmi nous aujourd'hui. Ensuite, je n'oublie pas Vidyut Olmaj, qui est à l'origine de ce casino, et qui n'a malheureusement pas pu vivre assez longtemps pour voir son rêve se réaliser. Je remercie aussi la Confédération Helvétique, le Canton de Vaud et la Région française Rhône-Alpes pour les autorisations, les contrats et autres processus administratifs qu'ils ont accepté de remplir. Et bien sûr, je vous remercie tous, vous qui êtes là, pour votre présence à l'inauguration de ce soir. Ainsi, je déclare ouverte la soirée d'inauguration du Diamond's Casino."

Ce discours obligé, Greene n'eut pas de peine de l'écouter jusqu'au bout, ne serait-ce que pour s'amuser de l'hypocrisie oblige dont il faisait preuve. Un casino c'est ouvert pas comme une oeuvre d'art, mais pour les sous, rien d'autre ! Et pour encaisser les multiples échecs des accrocs fiévreux au cognac qui y trouvent un bonheur accompagné de malheurs, les cadres supérieurs comme les aristocrates : un casino vous ne pouvez vous en prendre qu'à vous. Greene savait d'expérience que jouer à un casino c'était perdre à tous les coups pour les gugusses, il ne s'y tenterait surement jamais. Mais au fond c'était un lieu très accueillant, chaleureux, élégant, comme le prouvait celui-ci, plein de bons gens de bonne éducation, tout le monde trouvait son compte pour un prix modique dans ces havres de la grande société (et à l'abri des foutues autorités).

Ah ça y est. Enfin guidé. Tant mieux, le français ne supportait pas de se faire attendre seul, il s'ennuyait alors à mourir. Cette vie était faite pour se distraire, juste ça, que croyez vous que visent l'argent et le pouvoir ? L'honneur, non, la morale, non, le bonheur, peut être non aussi, l'argent vise à se distraire le mieux possible avant de mourir, c'est ce qui permet de sortir de la condition banale... L'argent, il sentait l'odeur du papier monnaie à chacun de ses "rendez-vous", car au fond c'est toujours ça qui motive le SPECTRE...

"Je crois me souvenir que vous avez rendez-vous avec M. Padmal, monsieur. Veuillez-me suivre, s'il-vous-plait."

Bref, un homme était venu le chercher, il ne fut pas mécontent de découvrir ce qui l'attendait. Il jeta un regard en coin sur Bocceli, pas loin : que faisait ce rigolo ici ? C'était troublant, une telle personnalité dans ce casino comme par hasard cette soirée.. Greene le comprit, les "invités spéciaux" étaient impressionnants ce soir là, et il se demandait comment une organisation si discrète pouvait attirer autant de grandes personnes. C'était réellement saisissant, cette organisation était de toute évidence d'une ambition ou d'une puissance qui marquerait ses meilleures rencontres au nom du SPECTRE, bien qu'en ce moment même une rencontre russe portait ses fruits en atteignant les sommets avec son attentat à Londres. Lorsqu'il fut amené au milieu des aquariums, Greene, souriant, cachait sa brûlante curiosité. Le lieu avait un côté classieux autant que mystérieux, sous le halo de lumière bleutée qui en traversant l'aquarium projetait des reflets ronds bleu et verts remuant comme des insectes sur les murs, et des ombres de faune marine. l'endroit idéal pour une petite conspiration.
Celui qui l'avait invité arriva tout de suite. Voilà donc avec qui il s'entretiendrait :

"Enchanté de vous rencontrer, monsieur Greene. Alors, que pensez-vous de ce casino?"

Intéressant et étonnant, c'était un indien, loin du suisse-germain qu'il s'attendait à rencontrer. Cela rappelait à Greene ses voyages dans un pays fort fort étrange où la misère la plus crasse côtoie les plus grandes richesses comme une fleur éclatante dans un tas d'excréments. Sa vie sous le SPECTRE était de voyager de lieu en lieu, il connaitrait bientôt l'ensemble des cultures. Pour une entrée en scène c'était réussi.
Histoire de montrer qu'il était à l'aise, Dominic n'attendit pas pour allumer sa cigarette avec son briquet d'argent.

- " Pas mal. Je le trouve digne de devenir un des joyaux à quelques carats de la commune. Le gros carat c'est le patrimoine culturel, vous vous êtes le signe du progrès et l'attraction touristique. Je vous souhaite de rentrer dans vos investissements, je pense que vos chances sont larges avec ce projet innovant, malgré le risque de soumettre les habitudes un peu frileuses des helvètes... Enfin bon, je ne peux pas parler de qualité car les casinos m'intéressent très peu, il n'y a rien à redire sur ces lieux. Vous vous intéressez prioritairement aux casinos et à la libre entreprise, ou à d'autres activité plus... spirituelles ? "

Quand il s'entretenait avec autrui Dominc Greene avait toujours un air assez sympathique et rapproché, presque prosaïque, il était bien plus rafraichissant que l'on ne s'y attendait : la French Touch à son meilleur.
Il laissa s'échapper un petit nuage âcre que l'éclairage ambiant parsema d'une teinte turquoise avant de reprendre en douceur :

- " Pour le moment on m'a parlé de fort peu de chose à votre propos. Le nombre de demandes de groupes qui nous demandent un appui remplissent tout un département spécifié. Mais il nous est facile de repérer les montages des autorités visant à nous piéger, et ensuite de vérifier si votre auto-présentation est réelle. Quand on a vu les projets financiers dans lesquels vous baignez et l'originalité de votre structure nous nous sommes décidés. En cas de réponse positive, vous aviez une chance sur 10 de voir un des notre à visage découvert. Vous pensez être peu à nous demander ? Nous sommes cette légende, cette rumeur, la corporation mondiale du terrorisme. Le terrorisme ne peut se passer de nous. Notre puissance de contre-espionnage est telle que vous l'aurez remarqué, aucun service secret à ce jour n'a trouvé une preuve solide de notre existence. En sachant tout cela, les règles impliquées sont bien sur claires : que vous restiez en place ou que vous soyez capturés par un gouvernement, si vous balancez une seule chose sur nous à un seul moment, vous en paierez le prix, aussi surement que si vous déclariez la guerre à un pays. Nos alliés sont partout, et nous même disposons d'une puissance sans égale à ce jour.
Mais cela devrait davantage vous rassurer. Les causes politiques ne nous intéressent pas car nous sommes largement assez rémunérés, et de ceux qui demandent notre aide un sur 100 seulement arrive à prendre le pouvoir temporairement. Avec nous, vous avez l'allié le plus fiable et le plus puissant.
Vous pouvez maintenant me parler comme si vous parliez à chaque structure de l'organisation, car je la représente dans sa totalité. Voilà, vous êtes bienvenu dans notre coopération. "

Quelle était la valeur de Greene dans l'organisation, le Cobra n'en savait rien, il ne connaissait rien des Numéros (Greene était le numéro 3 en tout hasard). Il ne perdrait surement pas de temps avec cette question superficielle, mais ce Padmal pouvait en tout cas rester un peu méfiant face à une puissance aussi tentaculaire et amorale qui lui avait été représentée.
Greene se voyait déjà transmettre le rapport sur sa mission : un groupuscule émergeant mais avec le meilleur des commencements, dont les pontes étaient des privilégiés versant dans une cause inattendue. Le nombre de nationalités différentes et d'activistes présumés rien qu'ici prouvait qu'il avait un réel potentiel d'unification autant qu'une forte influence, et leur activité légale leur donnait accès aux plus hautes sphères de la société (par ce casino entre autre). Il savait déjà grâce à certaines archives secrètes détenues par le SPECTRE que le Mossad et les allemands conjoints soupçonnaient l'existence d'une organisation semblable, tirant ses racines des différences influences germaniques et les devançant en éliminant certaines de leurs cibles, ce qui témoignait d'un réel potentiel d'espionnage... et il ne serait pas étonné qu'il s'agisse de ces hommes. Il pouvait s'agir, selon les théories, d'anciens agents ayant accès à de grands renseignements, ou d'un petit groupe exécutant les demandes d'un plus grand appui... Il aurait peut être une plus ample explication.
Pour l'instant il pensait avec nostalgie à ces groupes terroristes en surnombre durant la guerre froide, époque où les appuis gouvernementaux et folies de la lutte des classes et ordres mondiaux rendaient ce monde d'une transparence aveuglante. Maintenant qu'il était si unifié et opaque, un rassemblement international était souvent une tentative vouée au désespoir.. Le Cobra était-il une exception ?

" Bien. Maintenant, pourrions-nous savoir de quoi vous avez besoin ? Selon vous vous pourriez-nous rapporter plusieurs million en cette année, soit le poids du terrorisme national ou de la Camorra. J'espère ne pas m'être déplacé pour des pacotilles, mais je vous fais confiance. "