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Mission Spéciale #2 : Oceania of Death

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Lucien Bishop
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Lucien Bishop
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MessageSujet: Re: Mission Spéciale #2 : Oceania of Death Mission Spéciale #2 : Oceania of Death - Page 2 I_icon_minitimeMer 18 Sep - 17:25

- Ce qui vibre, c'est une torpille qui s'approche, hein ?


- Ils forment des agents perspicaces à la DGSE, dites donc ! Lança Lucien, ironique.

Il s'empara du projectile improvisé construit par son compagnon de fortune et alluma une fusée de détresse, tout en visant l'eau. Pourvu que ça fonctionne, pensa-t-il. Le bidon fut projeté dans l'eau et disparut de la vision de l'agent français. A priori, c'était une bonne chose. Puis une détonation retentit, plus proche de l'embarcation qu'il ne l'aurait cru. Le petit bateau subit le choc de plein fouet. Bishop se sentit projeté et atterrit une nouvelle fois dans l'eau salée de l'Océan Pacifique. Il remonta rapidement à la surface et barbota un court instant, le temps de se repérer dans l'obscurité. Mais au milieu de la nuit, en pleine mer, il ne voyait pas plus loin que le bout de son nez. Par chance, il entra en contact avec ce qu'il cru d'abord être le navire. Cependant, il réalisa bien vite que celui-ci n'était plus qu'une épave et que l'espion s'agrippait à ce qui en restait.

L'agent français se glissa dans le radeau, représentant un bon tiers du navire d'origine. Ce n'était pas du grand luxe, mais au moins il ne prenait pas trop l'eau. Toutefois, il restait perdu en pleine mer, dans le froid et l'obscurité. Il donnerait n'importe quoi pour se glisser au pied d'un bon feu de cheminée ! Lucien fut tiré de sa rêverie par un bruit près de lui. Visiblement, son passager clandestin s'en était aussi sorti.

- Hey ! Par là ! Cria Bishop à l'attention de Gaëtan.

Il lui tendit la main afin de l'aider à monter sur l'embarcation de fortune. L'espion ignorait pourquoi il aidait cet homme. Il n'avait pas tout à fait les idées claires : la fatigue, la drogue et le froid ne l'aidaient pas à se sentir à son aise. Après tout, rien ne l'empêchait de l'abandonner au milieu de nulle part. Peut-être cet élan de solidarité était dû au fait que cet homme travaillait pour la DGSE. Pourtant, Lucien le savait bien : la mission avant tout. Il devait protéger sa couverture coûte que coûte, et cela pouvait passer par l'élimination d'autres agents des services secrets français. Mais l'occasion ne s'était pas réellement présentée, ce soir là. Et Bishop espérait ne jamais en arriver là. Ceci dit, il n'avait aucune certitude quant à la vérité des propos de Thomas Gaëtan, lorsqu'il s'était présenté comme agent de la DGSE. Mais si ce n'était pas le cas, pourquoi aurait-il agit ainsi ?

Quoi qu'il en soit, les deux agents se trouvaient dans la même galère. Ils se laissaient porter par le courant, Bishop espérant qu'il n'était pas trop tard pour croiser la route des pêcheurs du Cosa Real.

- En effet, murmura-t-il, partout où vous allez, il y a du grabuge !
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Rafæl Görenkèn/47
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MessageSujet: Re: Mission Spéciale #2 : Oceania of Death Mission Spéciale #2 : Oceania of Death - Page 2 I_icon_minitimeVen 27 Sep - 21:27

"-Ils forment des agents perspicaces à la DGSE, dites donc!" Dit le simili-garde

"Trou du cul, dès que je peut je le bute" Pensa le Finnois.
Lucien lança la torpille-maison, un grand rictus d'hésitation pouvait se lire sur le visage de Rafæl qui voyait s'éloigner l'arme jusqu'à
disparaître...
une second, une minute, voir même une heure...

"BOOOM!" Fit l'arme un peu moins artisanale de ces putains d'hommes-grenouilles qui avait fait rater un plan si parfait pour au final
abandonner comme des lâches qu'ils sont devant l'objectif jamais plus proche qu'il n'aurait pu être... Pour tous les camps d'ailleur...

Le Snipeur et son compagnon de misère se retrouvairent* projeter par l'explosion, le Finnois réussie à retourner à la surface
Il s'agrippa au premier truc qu'il trouva, il cracha toute l'eau qu'il avait pu boire pendant cette nage forcée puis se mit à
respirer comme un nourrisson qui ce serait pris un coup sur les fesses après un accouchement,
En parlant de cul, Rafæl vit Bishop s'étant agripper à une bonne partie d'un des morceau de ce qui était avant un bateau, il lui dit alors:

"Hey! Par là!"

Sans dire mots, Rafæl ce mit à nager jusqu'à son ex-otage.

"En effet" Continua Lucien "Partout où vous allez, il y a du grabuge!"

Ils était tout 2 sur ce "Radeau" qu'on pourrait ce demander comment qu'il flotte encore, dans la nuit noir ou l'on ne peut apercevoir les alentours, dans une mer calme... Comme morte...
...

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Lucien Bishop
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MessageSujet: Re: Mission Spéciale #2 : Oceania of Death Mission Spéciale #2 : Oceania of Death - Page 2 I_icon_minitimeMer 9 Oct - 12:15

Le temps passait et le désespoir gagnait Bishop. Il était aux côtés d'un homme (allié ou ennemi ? ) , perdu en plein Océan Pacifique. Si seulement ils avaient mis quelques fusées de détresse de côté ! Lucien ne savait pas si c'était naturel de parler avec l'homme qu'il avait affronté quelques heures plus tôt, ou si ça ne l'était pas du tout, mais au point où il en était, échanger quelques mots ne lui ferait pas de mal. Car oui, l'espion français n'avait pas oublié que son compagnon de galère lui avait planté un couteau dans la jambe. Et il se rappelait l'avoir vu rechercher le même objectif que lui. Or, la commande IEM ne se trouvait pas entre les mains de Bishop. Par conséquent, si quelqu'un l'avait sur ce radeau de fortune, c'était bien Gaëtan.

– Alors ? Qu'est-ce qu'un agent de la DGSE venait faire sur ce bateau ?

Alors qu'il écoutait la réponse de Thomas, Lucien scrutait l'horizon. Il espérait de tout cœur apercevoir une lumière au loin, et c'est pourquoi il crut dans un premier temps que ses yeux lui jouaient un tour. Mais non, il ne rêvait pas. Une lumière semblait bien scintiller à l'horizon. L'espion se tourna vers son compagnon et lança :

- Hey ! Il y a une lumière là-bas ! Essayons de rapprocher notre radeau.

Joignant le geste à la parole, Bishop s'improvisa une pagaie avec un bout de bois et se mit à ramer vers la lumière. Pourvu que ce soit les pêcheurs du Cosa Real ! Lucien était fatigué et désirait plus que tout rentrer chez lui et dormir ; même si son logement actuel se cantonnait à une cabane aux abords d'Ujung Pandang.

Cependant, au fur et à mesure qu'il ramait, la joie grandissante de l'agent secret se mit à retomber. Le spot lumineux était bien celui d'un projecteur placé sur un bateau. Seulement, Lucien avait oublié que celui du Cosa Real n'en possédait pas. Or, ce n'était pas le cas du navire pirate qui leur faisait face. Il n'y avait aucun doute sur l'identité des occupants de ce navire. Les mers de l'Asie du Sud-Est étaient réputées pour ne pas être des plus sûres, et ce bateau n'avait rien d'un supertanker. Par chance, l'embarcation des deux hommes n'avait pas été repérée par les pilleurs. Si ça avait été le cas, ceux-ci n'auraient fait qu'une bouchée des deux rescapés. Mais une idée poussa vite dans l'esprit de l'ancien journaliste. Il s'empressa d'en faire part à Gaëtan :

- Nous ne pouvons continuer ainsi. Nous risquons de nous faire repérer et nous ne pouvons pas faire un mètre de plus dans ce radeau à la dérive. Cependant, si nous parvenons à nous hisser à bord de ce bateau pirate, peut-être trouverons-nous un canot de sauvetage nous permettant de partir au plus vite et de rejoindre rapidement la côte la plus proche ; à condition bien sûr d'avoir trouvé une carte indiquant notre position précise.


À l'aide de son acolyte, Lucien manœuvra pour approcher l'embarcation du gros bateau. Une fois proche de la coque, il se saisit de son grappin et l'envoya en l'air dans le but de le faire s'accrocher à une barrière du navire. Au bout de plusieurs essais, il finit par y arriver. Après avoir vérifié que la grappin était solidement attaché, Lucien commença à grimper, rapidement suivi par Gaëtan. Ils ne mirent que quelques minutes à escalader la coque, jusqu'à atteindre le pont du bâtiment. Bishop récupéra son grappin enroula son grappin et se tourna vers son acolyte. Visiblement, les deux intrus n'avaient pas été repérés.

- Nous devons nous rendre dans la salle de contrôle, murmura Lucien à son co-équipier. Là-bas, nous devrions bien pouvoir déterminer notre position.

Prudemment, les deux hommes se faufilèrent, cherchant un point d'accès menant à leur objectif, tout en évitant les éventuelles patrouilles. Mais bizarrement, ils ne croisèrent personne. Bishop avait l'impression que la soirée se répétait inlassablement... Ce devait être le troisième bateau qu'il infiltrait dans la soirée ! En plus; il sentait toujours la douleur dans sa jambe et était de plus en plus éreinté.

Soudain, Lucien entendit des bruits de pas approchant ! Il fit signe à Gaëtan de rester le plus discret possible, et le duo se réfugia sous un escalier métallique, d'où descendaient trois hommes armés. Les gardes conversaient en anglais :

- Quand arriverons-nous à l'ïle Christmas ?

- Je dirais d'ici trois heures.

- Ce n'est pas ce que tu m'as déjà répondu il y a une demi-heure ?

Les inconnus s'éloignèrent sanas faire attention aux deux clandestins, plongés dans leur débat. Mais Lucien n'écoutait déjà plus. L'Île Christmas était une île australienne, située non loin de l'Indonésie. Ces hommes devaient en réalité être des soldats Australiens, venus renforcer le corps militaire déjà présent sur l'île. Plus besoin d'aller dans la salle de contrôle, l'espion savait à peu près où est-ce qu'ils se trouvaient. Il expliqua à Thomas:

- Nous sommes à trois heures de l'Île Christmas ! Si nous n'avons plus qu'à attendre, cachés dans ce bateau, et de là-bas, nous pourrons rejoindre n'importe quel point du globe ! Il y a un aéroport. Tu pourras rejoindre ton pays sans grande difficulté.

Les deux compagnons se mirent donc en quête d'un endroit où se réfugier de peur d'être repérés par l'un des occupants du navire. Ils finirent par trouver les canots de sauvetage et, d'un commun accord, s'y glissèrent. Comme ça, si jamais ils venaient à être découverts, ils pourraient toujours fuir rapidement. Bishop s'installa le plus confortablement possible, seul dans un canot. Il s'allongea et recouvrit son corps d'une bâche, afin de se camoufler au mieux. Il était mouillé et frigorifié, mais n'osait pas s'endormir. Si jamais quelque chose se passait mal, être dans les bras de Morphée pourrait lui être fatal.

Un bruit brusque le réveilla. Il s'était endormi ! Surpris, déçu de n'avoir pas pu rester éveillé, Lucien réalisa rapidement qu'il était toujours dans le canot. Il glissa un regard furtif vers l'extérieur et vit qu'il faisait toujours nuit. Des cris lui firent comprendre que les matelots se préparaient au débarquement : ils étaient arrivés. Vite, Bishop agité la bâche d'à côté afin d'alerter Gaëtan :

- Nous arrivons ! Viens dans mon canot, nous allons mettre le mien à la mer afin d'arriver avant les Australiens et d'éviter de nous faire remarquer. Avec les préparatifs de leur arrivée, ils ne  feront pas attention à nous !

Les deux partenaires mirent leur plan à exécution et dérivèrent discrètement jusqu'à l'unique port de l'île. Une vingtaine de minutes plus tard, ils arrivèrent à quai et se mêlèrent à la foule. Ils marchèrent tout droit vers l'aéroport, sans faire attention aux regards curieux qui se posaient sur un homme blessé en combinaison de plongé aux côtés d'un occidental aux allures de tueur à gage.

Les deux hommes entrèrent ensemble dans l'aéroport. De là, Bishop prendra un avion vers Ujung Pandang, avec un changement en Australie. Il rentrera au Cosa Real, les alertant de l'échec de sa mission. Mais d'abord, il devait vérifier que Gaëtan n'était pas en possession de la commande.
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