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6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams]

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Dominic Greene
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MessageSujet: 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] I_icon_minitimeVen 12 Avr - 16:11

[New York, appartement de Dominic Greene, aux alentours de 19 h 45]


Et oui, 6 ans au même poste de secrétaire, jour pour jour, ça se fête ! 42 ans maintenant, Dominic n'avait jamais connu une même secrétaire plus de trois ans. Dans cette fonction, les femmes bougeaient beaucoup, trouvaient de nombreuses propositions, se lassaient de leur patron, ou encore avaient des enfants ou changeaient simplement de métier, ce qui expliquait que l'homme pressé qu'était Dominic, dans ses horaires et sa cadence infernale, avait rarement eu le temps de s'approcher beaucoup d'une de ses secrétaires, pourtant si utiles, pourtant si souvent à l'accompagner. Peut être était-ce du au fait qu'au contraire de nombreux homologues, enivré aux hormones par une fonction de domination et de boulimie et amateurs de bons whisky-cocas, avaient dans l'idée que les secrétaires étaient moins utiles comme aide pratique au travail (ils en avaient souvent plusieurs) que comme bon moyen d'arracher leurs vêtements après un ou deux mois et se satisfaire de beaux corps. Raison pour laquelle vous trouverez au service des riches hommes presque toujours les plus belles et les plus jeunes des candidates. Qui souvent, ne défendraient pas leur dignité, prises dans le piège narcissique du piston, de l'avantage financier ou de la gloire.
Greene n'était pas un homme comme ça. Peut être simplement parce qu'il était trop occupé, plutôt que moins porté sur l'hédonisme que le cercle des fortunes frustrées. Et visiblement, sa jeune secrétaire, Scarlett Adams.

Elle était arrivée sans expérience à Greene Planet. Un jeune femme de 21 ans. Sa jeunesse néanmoins teintée de discrète maturité, son attitude vestimentaire originale et séduisante, et sa beauté surprenante avaient tout de suite frappées le maitre de Greene Planet. Il arrive souvent dans la vie d'un trentenaire fatigué, qu'une femme représentant la jeunesse, la fraicheur et la beauté perdues vous fasse sortir les larmes de ce à quoi vous n'avez plus droit, donc ça n'est pas toujours un choc. Elle avait été choisie par la secrétaire générale de Greene à l'époque, une femme alternant à la fois sérieux et jovialité d'une quarantaine d'année qui accompagnait alors Greene à de nombreux voyages, et Scarlett était devenue secrétaire auxiliaire, fort utile lorsqu'une entreprise s'agrandit et se diversifie. Pourquoi avoir choisit une candidate sans expérience, Greene l'avait oublié et cela l'importait de toute façon peu, peut être était-ce du aux principes de son ancienne secrétaire. Lorsque un an et demie plus tard celle-ci avait du se retirer à cause d'une santé chancelante, plutôt que de la remplacer par une personne très expérimentée Dominic avait offert sa place à Scarlett : ça ne serait absolument pas un problème, il le savait. Scarlett s'était acquittée avec honnêteté et efficacité de sa tâche, mais exprimait tant de respect et de sympathie à son employeur qu'une sorte de complicité discrète s'était construite. Tant, que Dominic l'amenait à des voyages d'affaire comme il ne l'avait encore jamais encore fait. Lorsqu'il su que les six ans de fidélité approchait, il n'en crut pas ses yeux, et quelque chose d'inhabituel se produisit chez cet homme à demi-solitaire et distant : il décida de célébrer l'avènement d'une amitié, d'inviter sa secrétaire chez lui en tête à tête.

Dans son appartement luxueux et juste assez spacieux du douzième étage, Dominic attendait. Scarlett arriverait à vingt heures, il avait dépêché un taxi pour l'amener en bas de l'immeuble. Personne n'était présent dans l'appartement cette nuit, la femme de ménage n'était présente que deux fois par semaine et il avait prit congé de la cuisinière après qu'elle ait préparé son repas. Ce serait un absolument vrai tête à tête. Il ne figurait aucune allusion à ces mots lorsque Dominic avait fait sa proposition vite acceptée par Mlle Adams A présent il attendait. Il espérait que cette soirée se passerait bien.
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MessageSujet: Re: 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] I_icon_minitimeVen 12 Avr - 23:59

Ça faisait déjà six ans que je travaillais pour la même personne au même endroit... Jamais pendant ses longues années j'ai pensé à reculer en arrière pour me trouver un autre emploi. Je suis fière de moi-même d'être resté la secrétaire de Dominic Greene. Mais il y a une question qui tourne dans ma tête depuis longtemps, pourquoi ses anciennes secrétaires ne voulaient pas rester plus longtemps que deux ou trois années ? Comment on peut se délasser d'un homme aussi gentil et charmant. Jamais je n’ai regretté de travailler pour lui. Si sympathique ! Je dois avouer que je me suis bien méfié de lui pendant les premiers mois après notre première rencontre. J'étais nerveuse, j'avais peur de ne pas aimer mon patron et je craignais qu'il soit du genre à mettre sa secrétaire sur son bureau et à regarder ce qui se cache sous sa robe... Mais non. Dominic a réussi à me mettre alaise, il n'a jamais essayé d'aller loin avec moi. Nous sommes amis. De toute façon, je ne pense pas que M. Greene est eu des relations avec ses secrétaires. Enfin bref, voilà, six ans que j'étais une gentille secrétaire.

Je me souviens comme si s'était hier... On m'avait proposé d'être une secrétaire grâce à une annonce laissée sur un babillard. J'avais peu d'expérience, je venais de terminer mes études. Quand j'y pense, j'ai eu beaucoup de chance, j'aurais pu rester longtemps sans emploi. Je crois que je serais encore chez moi à rien faire si je n'avais pas mis cette petite annonce. Comment Dominic avait-il pu faire confiance à une femme sans grande expérience ? J'ai toujours ignoré cette réponse... Je remercie fièrement cet homme. Grâce à lui, je suis bien payé, je me sens bien à chaque jour et j'ai le droit à quelques voyages d'affaire avec lui. Ce qui m'impressionne est qu'il m'invite à fêter avec lui mes six ans de travail. Je trouvais ça touchant et gentil. Bien sûr j'acceptais cette invitation. Alors c'était donc ce soir que j'allais voir mon patron pour une bonne soirée amicale.

Vers 19 heures je commençais à me préparer pour être plus chic devant monsieur Greene. Courte robe blanche qui laissait voir mes belles jambes, escarpins de la même couleur, un peu de maquillage sur le visage, un collier ruban noir sur mon cou, quelques autres bijoux plus subtiles... Et comme touche finale, je rajoutais une douce odeur de vanille. Pendant le temps qu'il restait, j'emballais mon cadeau que j'allais offrir à Dominic. Bah oui, un cadeau ! Simple mais délicieux. De toute façon, je suis si généreuse que je voulais absolument remettre un petit quelque chose à l'homme qui m'a invité.

Un taxi venait me chercher là où j'habitais. Un petit appartement, mais confortable. Vers 20h15 j'étais enfin arrivé, je cognais à la porte de Dominic et attendait qu'il ouvre. Quand je voyais la porte ouvrir je souris, un sourire angélique et aimable. J'entrais un peu plus dans son appartement et refermais doucement la porte. Avec une voix calme, douce et chaleureuse je dis...

« Bonsoir monsieur Greene, avant de commencer cette belle soirée, je voulais vous remercier. Vous m'avez donné une chance de travailler pour vous et puis... Je suis encore là. J'ai adoré être à vos côtés, vous être un charmant homme. Tenez, je vous ai fait des biscuits en guise de remerciement. »

Je tendais une assiette de biscuits au chocolat, je souriais et le regardait prendre l'assiette. Après, je m'approchais et passais délicatement ma main sur sa joue et déposait deux bisous sur chacune d'elles. Je crois que c'est comme ça qu'on saluait en France... Enfin bref, maintenant la soirée pouvait commencer.

« Donc... Vous allez bien ? »
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MessageSujet: Re: 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] I_icon_minitimeSam 13 Avr - 23:54




Elle s'était habillée avec une belle robe qui avait du lui coûter une fortune, le jour où -Dieu sait quand- elle l'avait acheté. Qu'elle ait choisie cette robe tape à l'oeil pour une petite réception à deux plutôt que de s'habiller avec cette combinaison d'élégance et de prix prudent qui était dans ses habitudes. Déduction : le moment était d'importance pour elle, surement parce qu'on est pas invités tous les jours par un boss qui gagne cent fois votre salaire. Boss qui lui même, à l'inverse, préférait s'habiller sans mondanité (en ce moment même par exemple, à la différence de pendant l'exercice de sa profession, il était vêtu d'une chemise décontractée avec cravate et d'un jean blanc). Mais bien futiles pensées, elle avait bien fait de s'habiller ainsi, elle donnait déjà de la couleur et de la joie à cette soirée.

"Bonsoir monsieur Greene, avant de commencer cette belle soirée, je voulais vous remercier. Vous m'avez donné une chance de travailler pour vous et puis... Je suis encore là. J'ai adoré être à vos côtés, vous être un charmant homme. Tenez, je vous ai fait des biscuits en guise de remerciement. »

Sa voix respirait la gentillesse et le miel. C'était agréable, mais les paroles, elles, étaient presque trop belles, elle gênaient un peu Dominic, curieusement. Si ses associés lui avaient souvent voués respect et admiration pour son efficacité, très rarement une employée lui avait encore fait autant de compliments en une phrase, et jamais dés les premières réplique échangées d'une soirée. Il espérait que ce n'était ni du respect forcé ni de l'arrivisme, mais il ne croyait ni à l'un ni à l'autre, comme s'il avait apprit à lire en la jeune femme. Dominic ouvrit l'emballage et apprécia encore davantage de voir les biscuits. Faitsmaison, ça avait beau être courant chez une femme invitée bien éduquée, ce n'était jamais déplaisant.

-Merci beaucoup Scarlett [Greene préférait appeler ses secrétaires par leur prénom par une sorte detradition personnelle] ils ont l'air succulent. Et bien pourquoi ne pas en manger quelques-uns en guise d'entrée ? Enfin, avec le plat d'ogre qui nous attend, cela risque de ne pas nous faciliter la tâche.

Il esquissa un sourire amusé et taquin à ces mots, quelque chose qu'il aimait.

Puis Scarlett, toujours séduisante et sympathique, entreprit quelque chose qui le surprit légèrement. Elle lui fit la bise. Loin de France, il pouvait compter le nombre de fois où ça lui arrivait. Le baise-main, cette coutume vulgaire, était si présent dans la haute société qu'il en regrettait parfois d'être aussi riche. Mais aussi, le contact des lèvres chaudes d'une femme de la vingtaine, qui n'était ni de sa famille ni des rares amis d'enfance qu'il lui arrivait de revoir, c'était quelque chose qu'il n'attendait pas de sitôt, c'était légèrement touchant et malgré son stoicismeil en aurait un peu rougi. C'est fou ce qu'à partir de la quarantaine, vous vous sentez de moins en moins à l'aise avec la jeunesse féminine et particulier en sa présence dans l'intimité de votre vie. Il lui rendit sa bise, comme la politesse l'y obligeait : la senteur de vanille qui venait de ses oreilles était légèrement plaisante.

« Donc... Vous allez bien ? »[/justify][/quote]

-Oui, je vais plutôt bien. Ça n'est jamais mal un diner comme fête. J'espère que vous n'étiez vous même pas invitée par trop de personnes. Et si vous voulez allez en boîte de nuit après, vous aurez le temps pour vous, ah ah ! Je vous remercie beaucoup de vos compliments Scarlett. Je suis moi même content de vous annoncer que vous êtes une excellente employée, sans quoi je ne vous aurais pas spécialement invitée pour ce soir. Sinon, pour cette fois nous avons notre temps pour parler d'autre chose que de travail et de profession, si vous êtes d'accord.

Il leur accorda le temps de discuter avec gaieté pendant un appétitif où le PDG de Greene Planet se permit de consommer un des biscuits. Puis le repas pu commencer. Comme il avait refroidit, Dominic l'avait remis à chauffer dans un vaste four dernier cri de sa cuisine. Il se chargea de sortir les plats avec l'aide de sa secrétaire. Le dîner disposé su la table se présentait ainsi : d'un côté, un plat français unique, des tranches de boeuf tendre et persillé accompagné de portions de frites juteuses et d'une salade de tomate, de laitue et d'avocats. De l'autre, une nourriture vietnamienne : des pâtes saucées accompagnées de canard laqué soigneusement cuit.


-Vous pouvez choisir un seul des deux, mais les quantités ont été prévues précisément pour que nous puissiez manger des deux. N'ayez pas peur, le jour est exceptionnel, alors nous pouvons nous libérer l'estomac. Au fait, nous avons déjà goûté du rouge mais j'ai oublié la surprise : j'ai un excellent vin blanc au frais, dur à trouver. Que diriez vous d'en prendre un ou quelques verts pour arroser le repas ?
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MessageSujet: Re: 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] I_icon_minitimeDim 14 Avr - 3:01

« Oui, je vais plutôt bien. Ça n'est jamais mal un diner comme fête. J'espère que vous n'étiez vous même pas invitée par trop de personnes. Et si vous voulez allez en boîte de nuit après, vous aurez le temps pour vous, ah ah ! Je vous remercie beaucoup de vos compliments Scarlett. Je suis moi même content de vous annoncer que vous êtes une excellente employée, sans quoi je ne vous aurais pas spécialement invitée pour ce soir. Sinon, pour cette fois nous avons notre temps pour parler d'autre chose que de travail et de profession, si vous êtes d'accord. »

Je ne répondais pas, je me contentais de dire oui d'un simple signe de tête. Il est vrai que mon patron et moi parlons que du travail, rarement nous prenons le temps de discuter librement. Nos journées sont pleines donc difficile de prendre le temps pour une discussion amicale... Mais nous avons toute la soirée pour aborder plusieurs sujets différents du travail. D'ailleurs, Dominic avait parlé de boîte de nuit... Je croyais qu'il me connaissait un peu plus que ça. Je ne suis pas une femme qui aime aller traîner dans les boîtes de nuit. Quand j'ai un peu de temps à moi, je relaxe. Je ne cherche pas à m'amuser la nuit, je suis trop occupé à... Dormir ! Bah oui, entre rester dans mon lit ou m'amuser avec les autres, je choisie le lit. En fait, je suis quelques peu paresseuse quand je suis seule. Mais ça personne ne le sait.

Bref, la soirée commençait bien. Dominic réchauffait notre souper, je l'aidais pour sortir les plats et les mettre sur la table. Quand je regardais toute cette bonne nourriture, je souhaitais que manger et éviter le dialogue de monsieur Greene. Je sentais que j'allais manger comme une reine. Il est plutôt rare pour moi de me servir un aussi bon souper. Dominic doit être habitué. En ce moment j'enviais mon patron, il a beaucoup de chance d'être riche... Enfin, je ne souhaite pas être riche, mais j'adorais pouvoir me payer un aussi beau appartement et avoir une cuisinière qui ferait mes trois repas du jour. De toute façon, ce n'est qu'un petit rêve, jamais je serais riche. Pas en restant secrétaire !

« Vous pouvez choisir un seul des deux, mais les quantités ont été prévues précisément pour que nous puissiez manger des deux. N'ayez pas peur, le jour est exceptionnel, alors nous pouvons nous libérer l'estomac. Au fait, nous avons déjà goûté du rouge mais j'ai oublié la surprise : j'ai un excellent vin blanc au frais, dur à trouver. Que diriez vous d'en prendre un ou quelques verts pour arroser le repas ? »

« D'accord, ah et je n'hésiterais pas à goûter au canard ! Ça serait la deuxième ou première fois que je vais en manger. Le souper à l'air délicieux ! Sans vouloir vous offenser mais, ce n'est surement pas vous qui a préparé tout ça ? »

J'étais un peu gêné d'avoir dit ça, je ne cherchais pas à critiquer Dominic en disant qu'il ne serait pas capable de faire un aussi bon souper... Mais je n'imagine pas cet homme dans une cuisine. Bref, je m'étais assise sur une chaise et regardais mon patron toujours en gardant un sourire enfantin. Quand il arriva pour me servir un verre de vin blanc, je lui faisais signe d'arrêter.

« Je vais le faire moi-même si ça ne vous dérange pas. »

J'empoignais la bouteille et commençait à me verser un verre de vin. Je remontais un peu la tête pour voir Dominic et eu la maladresse de laisser tomber la bouteille sur la table. Le choque avait fait éclater le verre et le liquide se glissait un peu partout. Mon visage si joyeux changea en quelques secondes pour un air nerveux et inquiet. Avec les petites serviettes de table, j'essayais d'éponger le vin, mais sans succès. Je continuais d'essayer de faire disparaître mon dégât et me tournais vers Dominic avec presque les larmes aux yeux.

« Je suis désolé ! Je ne voulais pas bousiller votre belle bouteille, vous avez surement payé un haut prix pour l'avoir... »

Et oui, je suis si fragile et douce qu'une larme se glissa sur ma joue. Maintenant je me sentais si mal alaise devant l'homme qui m'a invité. Je crois que je vais le laisser me servir des verres, plus jamais je touche à une bouteille. Quoi que, encore une fois, je dois avouer que je suis très maladroite et ça depuis mon enfance ! Je me sens un peu mal, enfin très mal. Plusieurs larmes suivaient la première, mais je crois que c'était normal chez moi. Et ce n'est pas comme si je pleurais vraiment... ~ Je réunissais mes mains proches de ma bouche et observais Dominic avant de parler avec une voix quelques peu troublé.

« Est-ce que vous êtes fâché contre moi monsieur Greene ? »

J'espérais fortement que la soirée s'améliore après mon petit accident.
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MessageSujet: Re: 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] I_icon_minitimeDim 14 Avr - 17:24


Une personne qui a bon appétit est toujours plus estimable, pensa Dominic. Bien que la gourmandise ne soit pas son pêché, il aimait dans les moments adéquats le bon vin et la bonne chaire, signe d'évènements réjouissants.

« D'accord, ah et je n'hésiterais pas à goûter au canard ! Ça serait la deuxième ou première fois que je vais en manger. Le souper à l'air délicieux ! Sans vouloir vous offenser mais, ce n'est surement pas vous qui a préparé tout ça ? »

Question un chouia gênante, surtout qu'elle pouvait passer pour un sous-entendu, bien que si évidente qu'il se demandait pourquoi la jeune femme le lui avait posé.

-Moi ? Bien sur que non, je ne suis pas un fin cordon-bleu. Pour les évènements je ne vais surement pas me permettre de préparer moi même la nourriture, ça gâcherait toute la soirée. C'est ma cuisinière Martha qui s'est chargée de cette merveille, pour la remercier je l'ai libérée plus tôt. Il m'arrive de cuisiner, détestant les plats surgelés, mais jamais préparer des plats complexes.

La supériorité patronale qui volait en éclat quand on entrait dans son privé, coup classique qui ne laissait jamais à l'aise mais n'avait rien de dramatique, voir au contraire.

Puis Scarlett tint à se servir elle même. Aucun problème jusque là, cette marque d'éducation ne pouvait déplaire. Et puis là, badaboum... La bouteille qui explosait sur la table. Même quand on est très riche, ça vous fait toujours un petit coup désagréable une bouteille de vin français à 500 dollars ramenée de la source même. Mais quand elle ne représente pas un millième de votre salaire mensuel, ce mauvais coup passe en quelques secondes, ne laissant dans la gorge qu'une très petite déception non digérée. La première seconde agacé de la maladresse de sa secrétaire, Dominic lui pardonna aussitôt intérieurement. Que voulez-vous, se sont des choses de la vie.

« Je suis désolé ! Je ne voulais pas bousiller votre belle bouteille, vous avez surement payé un haut prix pour l'avoir... »

-Mais ce n'est rien Scarlett, ce n'est rien, répondit Dominic avec un rire rassurant. Ça arrive à n'importe qui, et j'avais cette bouteille en double, je n'aurais qu'à retourner au frigo

Mais ça ne suffisait pas, la culpabilité avait fait son effet foudroyant. Une larme qui coulait sur sa joue, puis d'autres après qu'elle ait parlé. Dominic fut perturbé encore davantage que peiné, cette situation le mettait en terrain non contrôlé. La femme était sensible apparemment, sensible ou de nature angoissée, et ces années à la connaitre appuyait l'idée de Greene, qui ignorait cependant tout de comment consoler une femme en détresse. D'autant qu'en plus de sa peur d'avoir offensé son hôte, il s'avérait que celui-ci était on patron en personne, et un homme riche et influent. A tort, elle pensait que cela aggravait le problème.

« Est-ce que vous êtes fâché contre moi monsieur Greene ? »

Un peu hésitant, le financier français tenta de rassurer son invitée.

-Mais non Scarlett, vous n'avez rien fait de mal je vous dis, calmez-vous. Juste une maladresse. Vous ne connaissez pas ce proverbe, "errore umanum est" ? L'erreur est humaine. Cette bouteille n'a rien coûté, si je le voulais je multiplierai par cent mon budget de champagne. Regardez, vous allez nettoyer vos dégâts à l'aide d'une serpillière et d'un aspirateur, reprendre votre place, je vais chercher la seconde bouteille de champagne réservée pour l'occasion, et nous entamerons le repas comme s'il ne s'était rien passé.

Il lui passa le bout des doigts dans les cheveux sur le crâne, une caresse qu'il voulait rassurante et affectueuse. Les larmes sur les joues de la jeune femme, le troublaient toujours, l'attristaient un peu. Quand le problème fut résolu, Dominic revint avec une seconde bouteille du même vin blanc, et s'empressa de remplir le verre de Scarlett. En même temps, il eut une désagréable pensée : et si elle explosait la seconde bouteille ? Là, plus qu'un agacement, il verrait un affront, et la colère serait telle qu'il lui faudrait se retenir de sombrer dans une folie de violence. Ce constat l'inquiétait, il était rare qu'il anticipe de telles choses, telles choses encore jamais exprimées. Il priait intérieurement pour que cet incident ne se reproduise pas avec Scarlett. Après l'avoir servi, il s'installa. Le diner avait tiédit, il fallait se dépêcher de commencer. Pourvu que ce repas ne soit pas un tête à tête entre deux morts.
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MessageSujet: Re: 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] I_icon_minitimeDim 14 Avr - 18:24

« Mais non Scarlett, vous n'avez rien fait de mal je vous dis, calmez-vous. Juste une maladresse. Vous ne connaissez pas ce proverbe, "errore umanum est" ? L'erreur est humaine. Cette bouteille n'a rien coûté, si je le voulais je multiplierai par cent mon budget de champagne. Regardez, vous allez nettoyer vos dégâts à l'aide d'une serpillière et d'un aspirateur, reprendre votre place, je vais chercher la seconde bouteille de champagne réservée pour l'occasion, et nous entamerons le repas comme s'il ne s'était rien passé. »

Un faible sourire s'installa sur mon visage. Il n'était pas fâcher, ça me rassurait. Je sentais sa main caresser ma chevelure blonde, une petite caresse douce et bien sûr amicale. Je lâchais un petit rire et regardait Dominic aller dans la direction de la cuisine. Pendant ce temps, je nettoyais mon dégât. Quand il revenu avec la deuxième bouteille, je m'assoyais sur une chaise et vu que Dominic remplit mon verre de vin. Il faisait bien, sinon j'aurais pu casser encore une fois sa bouteille. Je crois que ça aurait mis fin à cette soirée.

J'essuyais mes larmes et commençait à manger. Pendant un bref instant il y eu un silence. J'étais trop occuper à déguster mon souper et à boire quelques gorgées de vin. Quand j'en avais assez de tout ce silence, je pris la parole.

« Alors monsieur Greene, que faites-vous quand vous ne travaillez pas ? Vous avez surement un petit passe-temps comme tout le monde non ? »

Toujours avec le sourire j'attendais sa réponse. Étrangement, en 6 ans de travail, cet homme me paraissait encore comme un grand mystère. Je le voyais tous les jours, mais ne savais pas ce qu'il faisait après ses longues journées. Chacun à sa vie après avoir terminé une journée à son boulot. Comme moi, je regarde la télévision, remplis quelques documents pour le lendemain... Ou la fin de semaine je magasine un peu. Bon, Dominic n'allait surement pas magasiner ou rester coucher sur son divan à regarder des séries... Mais devait avoir une petite occupation. Sinon bah, ses soirées devaient être longues !
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MessageSujet: Re: 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] I_icon_minitimeMar 16 Avr - 19:40


Elle avait pas la langue pendue la petite. Mais c'était plutôt une qualité, quand bien même ça embarrassait instinctivement tout financier touche à tout qui se respecte.


-Et bien pour vous répondre, j'ai peu de passe temps, ma vie est surtout vouée au travail, et cela prend presque tout mon temps. Le soir, je rentre chez moi parfois tard, et je mange aussitôt. Puis je consulte mes mails, je peux en avoir pour longtemps. Je lis un peu, regarde rarement la télé, je préfère surfer sur les sites d'information. Pas grand chose ne se passe, mais je me porte plutôt bien, et je ne suis pas souvent toujours seul. Sinon, quand vraiment la pression du travail est trop forte, ou que j'ai fait une sacrée bonne période de boulot, je pars en vacance à l'étranger. Je dispose de plusieurs lieux, mais la plupart des fois c'est à Nice, dans ma belle propriété au bord de l'eau. Elle est entre rochers massifs et mer. Ce que je préfère, c'est me déplacer pieds nu sur la terrasse extérieure en pierre sauvage, et en m'asseyant sur son petit parapet, je peux mettre les pieds dans la mer. C'est un endroit qu'on n'oublie pas. Peut être pourrais-je vous y emmener un jour


Il jeta un coup d'oeil sur elle sans distraction. Jolie femme vraiment. Et même, belle femme. C'était drôle que le destin lui ait envoyé une créature à la beauté presque inégalable. Et dommage... Mais ça c'était une autre histoire. Non seulement si belle, mais si douce, gentille... Allons, pourquoi Dominic ressassait-il toutes ces qualités ? Il était plutôt avare en compliments d'habitude. Peut être était-ce du à un sentimentalisme, à cause de ce qui allait bien se passer. En ce moment, quelque chose d'inhabituel arrivait à Dominic, il ressentait un frémissement froid qui traversait son corps, comme un émoi, ou un désir... Non, il se trompait, ou bien si, un désir, mais qui se mêlait à l'émotion, à cause de la particularité de ses pensées. Ce qui était clair c'est que sa secrétaire était une femme parfaite, un idéal, qu'il ne pouvait pas ne pas désirer. Mais cela arrivait sans doute parce que le moment terrible approchait, parce que la nostalgie l'étouffait.

Il l'a regarda boire une dernière gorgée de vin blanc. Elle ne s'était pas interrogée en ne le voyant prendre que quelques gorgées de cognac, et pas de vin blanc. Les effets seraient rapides. Dans quelques minutes, elle serait prise de vertiges et de fatigue pesante. Au bout d'un moment, elle voudrait s'allonger, ne tiendrait plus sur sa chaise et demanderait à ce qu'on l'étende quelque part. Mais la drogue contenait aussi un stimulant qui empêchait de s'endormir. Scarlett serait juste paralysée au haut du corps, elle ne pourrait presque plus bouger, pas se déplacer, pas crier. Mais elle resterait consciente. A la merci de son patron. Il ne l'avait pas empoisonnée, ce n'était pas son genre. Et il ne comptait pas la tuer... pour le moment. Il cherchait avant tout à savoir quelque chose. Voilà pourquoi l'angoisse de ce qui allait se passer accentuait d'un autre côté son désir, qui revêtait quelque chose de sentimental. Et de physique aussi... il avait en ce moment l'idée de la serrer dans ses bras, de sentir sa chaleur jaillir de ses vêtements. Culpabilité ou désir tardivement avoué ? Le premier plutôt, il parait, puisque c'était maintenant que ça s'exprimait... A moins que... Enfin bon.

Elle se sentait peut être déjà mal, il fallait détacher son attention :

-Dites-moi Scarlett, et pour votre vie sociale actuelle ? Il me semble que vous n'avez pas beaucoup d'amis. Et d'amour non plus j'imagine. Avant d'être à mon service, vous aviez des amies ? Et un homme dans votre vie ? J'espère ne pas vous avoir fait quitter une belle vie...

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MessageSujet: Re: 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] I_icon_minitimeMar 16 Avr - 23:56

« Et bien pour vous répondre, j'ai peu de passe temps, ma vie est surtout vouée au travail, et cela prend presque tout mon temps. Le soir, je rentre chez moi parfois tard, et je mange aussitôt. Puis je consulte mes mails, je peux en avoir pour longtemps. Je lis un peu, regarde rarement la télé, je préfère surfer sur les sites d'information. Pas grand chose ne se passe, mais je me porte plutôt bien, et je ne suis pas souvent toujours seul. Sinon, quand vraiment la pression du travail est trop forte, ou que j'ai fait une sacrée bonne période de boulot, je pars en vacance à l'étranger. Je dispose de plusieurs lieux, mais la plupart des fois c'est à Nice, dans ma belle propriété au bord de l'eau. Elle est entre rochers massifs et mer. Ce que je préfère, c'est me déplacer pieds nu sur la terrasse extérieure en pierre sauvage, et en m'asseyant sur son petit parapet, je peux mettre les pieds dans la mer. C'est un endroit qu'on n'oublie pas. Peut être pourrais-je vous y emmener un jour. »

« J’adorerais vous accompagnez monsieur Greene ! »

Encore une fois je mangeais quelques bouchées et termina par boire la dernière gorgée de vin. Et oui, le sourire était toujours là. J’étais joyeuse en écoutant Dominic parler, surtout que ses réponses étaient toujours bien détailler. J’ignorais qu’il avait une autre maison, chose certaine, j’aimerais beaucoup la visiter un jour. Sa deuxième demeure semblant être un mini paradis de la façon qu'il me disait sa description.

Après quelques minutes, je commençais à me sentir un peu lourde. Est-ce le souper qui me donne cette effet ? Au lieu de rester bien assise sur ma chaise, j’essayais de trouver une position plus confortable. Je me remuais tranquillement pour ne pas trop attirer l'attention de mon patron, mais arrêtais après quelques secondes. Ma respiration devenait longue et même épuisante. Je sentais la fatigue m'envahir mais restais là comme si de rien n'était. Dominic reprit la parole. Bien que je sentais un malaise, j'essayais de l'écouter du mieux que je peux.

« Dites-moi Scarlett, et pour votre vie sociale actuelle ? Il me semble que vous n'avez pas beaucoup d'amis. Et d'amour non plus j'imagine. Avant d'être à mon service, vous aviez des amies ? Et un homme dans votre vie ? J'espère ne pas vous avoir fait quitter une belle vie... »

Je passais ma main sur mon visage et réfléchissait à quoi répondre. Ce sentiment de fatigue me déconcentrait un peu trop. Mais quand je pense à ça, je n'ai pas un très grand entourage. Quelques collègues de travail, des amis d'enfance... Pas d'amoureux. Mais ça me suffisait, je ne demandais pas à être reconnue par les autres. Mais avant de travailler pour Greene, j'avais une vie plus ouverte. Beaucoup plus d'amis, quelques amourettes mais rien de très sérieux. Je menais une vie un peu plus libre. Quand je commençais à travailler pour Dominic et bien je suis devenue plus sérieuse mais conservais la vrai moi. Je n'ai jamais voulu attirer les autres, mais mon attitude si douce et gentille plaisait à certain. ~ Alors que je cherchais encore les mots de ma phrase, je changeais encore de position sur ma chaise et répondais.

« Hum je n'avais pas une très grande vie, mais depuis que je travaille pour vous, je dois avouer que je me prive de soirée entre amis. Mais non je n'avais pas d'homme dans ma vie, seulement quelques histoires d'un soir. »

Soudainement, je me levais rapidement et avait la tête baisser. Je sentais que mon corps était trop lourd mais je luttais contre cette étrange fatigue. Je levais un peu la tête et observais Dominic.

« Je suis désoler, mais je vais retourner chez moi. Je ne me sens pas très bien et je crois que le mieux serait que je me repose. Je vais appeler un taxi et aller me coucher... Merci de m'avoir invité, le souper était délicieux. J'espère qu'on pourra remettre cette soirée pour une autre fois. »

J'avançais tranquillement vers mon patron et lui faisais une accolade amicale. Quand je me redressais, mes jambes m'avaient complètement lâché. Je tombais au sol et m'agrippais à la chemise de Greene. J'arrêtais de me soutenir à lui et restais assisse sur le plancher. Étrangement, je n'avais jamais ressenti ce grand malaise en moi. Je scrutais des yeux mon patron et murmurais ceci...

« Je veux m'allonger... Je pourrais m'allonger sur votre sofa pendant un petit bout de temps ? Je ne me sens pas très bien... »

Ah ce moment précis, mon sourire angélique disparu pour laisser place à un visage inquiet. Mes yeux exprimait bien l’inquiétude, je ne savais pas ce qui se passait. Peut-être que je ne supportais pas le souper ou le vin ? Ça m’étonnerait grandement. La soirée ne faisait qu'empirer... Je ne voulais pas gâcher cette belle invitation de Dominic. J'avais brisé sa bouteille de vin et maintenant je n'arrivais plus à me tenir debout. D'ailleurs en ce moment je commençais à m'allonger sur le sol, je ne pouvais même pas rester assise. Trop tard, je ne pouvais pas retourner chez moi pour l'instant, il fallait que je réussisse à retrouver toute ma tête. Je me demande bien si monsieur Greene va un peu m'aider, le mieux serait qu'il me ramène chez moi, enfin je crois...
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MessageSujet: Re: 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] I_icon_minitimeMer 17 Avr - 23:57


« J’adorerais vous accompagnez monsieur Greene ! »

Plutôt que de lui plaire, cette phrase accentuait son malaise : elle n'était pas dite dans les bonnes circonstances... Foutue vie, mais c'est ça le crime, on assume. Puis cette phrase :

« Hum je n'avais pas une très grande vie, mais depuis que je travaille pour vous, je dois avouer que je me prive de soirée entre amis. Mais non je n'avais pas d'homme dans ma vie, seulement quelques histoires d'un soir. »

Là il lui arriva quelque chose d'incroyable. Quelque chose qui ne lui avait jamais fait un tel effet. L'émotion fut si forte qu'un sanglot lui traversa la gorge. Il le coupa en pleine route, coupant un hoquet que Scarlett aurait remarqué, mais il cru sentir ses yeux s'humidifier. Elle avait tout sacrifié. Pendant ces quatre années. Pour lui, même indirectement à cause de lui. Il l'avait lui même invité à cette longue fonction, il venait de la fêter, la soirée avait été délicieuse... Et il allait devoir la tuer. Pour la première fois d'une vie, dans se coeur égoiste, froid et fermé, Dominic sentait une douleur directe, profonde, pointue, qu'il n'avait jamais connu. Et tout de suite il le sut : la tuer lui serait impossible. Quand bien même i s'y forcerait, son corps résisterait, ses muscles se figeraient et il retomberait sur lui même sous le malaise.

Et elle se leva. Et c'était pire, elle parlait de remettre la soirée à une autre fois, à sa surprise, et lui faisait une accolade, il sentait un instant son corps froid contre le sien. A cet instant là les limites du supportable étaient dépassées, Dominic cru qu'il allait vomir. En même temps, il ne comprenait pas ce qui lui arrivait, il se croyait sans scrupule, centré sur lui même et ses rêves, ses ambitions... Sa vie. S'il la laissait s'en tirer, c'était lui qui y passerait. Il n'avait pas le choix. Mais en même temps, il se trouvait quelque chose de nouveau, il se trouvait un monstre, qu'il haissait de tout son être. Parce que ça serait son premier meurtre ? A ce moment précis elle tombait et s’agrippait à lui ; on aurait cru que c'était le destin qui le punissait, elle l'amenait avec lui dans sa chute... Non, elle l'appelait à son aide jusqu'au bout, sans se douter de rien, pour le faire culpabiliser jusqu'aux plus hauts vertiges.

Elle lui demandait de l'amener sur le sofa, c'était "parfait". Il répondit directement :

"Sur mon lit vous serez mieux, après je vais appeler les secours".

Il s'y prenait doucement pour ne pas l'effrayer. Il glissa ses bras sous le corps de sa jeune secrétaire et la souleva doucement, contenant vainement ses propres tremblements. Il la ramena dans sa chambre, la déposa sur son lit, là c'était le coin le plus discret et silencieux. Quand il l'a déposa et que son contact se sépara de lui, il ressentit quelque chose d'étrange: comme un désagréable sentiment de changement, et en même temps le corps de Scarlett se séparant du sien produisit beaucoup de chaleur. Et là Dominic prit conscience. De ce que représentait Scarlett en lui en ce moment. Et pourquoi il se sentait plus mal que jamais. Mais non, ça ne pouvait pas en être la cause, c'était au contraire parce qu'il était terrifié d'éteindre une belle et jeune vie que la nostalgie et les remords créaient en lui une sorte d'attachement dingue à la femme. Peu importe, tout ce qu'il aurait voulu faire en ce moment précis était de s'allonger à côté d'elle et de réchauffer son corps sur le sien. Rêve stupide et immature : c'était la première fois seulement qu'ils étaient proches, et c'était une gamine ! Sois pas con gars !

Il ferma la porte derrière lui. Ils se retrouvaient seuls tous les deux. Il approcha de la proie innocente, qui ne pouvait bouger de son lit qu'un peu les bras et les jambes, rien d'autres. Elle était quasiment paralysée. Il se mit à genou sur le lit, et se pencha juste à côté d'elle :

"Je suis désolé Scarlett. Vraiment désolé de ce qui vous arrive... Parfois, on ne contrôle pas la vie, 'est une chienne et on la déteste... Tout autant qu'on déteste d'être né"

Et là, il ouvrit la paume et referma le bout de ses doigts sur la gorge de sa secrétaire, puis les remonta jusqu'à sous ses oreilles, dans un délicate caresse aussi sensuelle que sourdement menaçante.

"Scarlett... Je vais devoir te poser une question. Je pense que tu as fait quelque chose de mal, et que maintenant ça devient sérieux. Est-ce tu as... Fouillé mes mails en cachette ? Et tu as vu quelque chose que tu n'aurais pas du voir, quelque chose de grave ? Ne me mens pas, parce que je le saurais si tu me mens"

Il parlait avec douceur, calme, sa voix s'écoulait comme le lait. Mais en vérité il était si stressé qu'il ne se rendait pas compte que les bouts de ses mains caressaient incessamment les joues, le cou de Scarlett, d'une façon maladive qu'il ne contrôlait pas. La sensualité se mêlait à la violence la plus sourde.

"Scarlett... Je vais te dire la vérité. Il y a quelques jours j'ai du partir précipitamment, à cause d'une urgence, et j'ai du laisser mon ordinateur connecté dans mon bureau. Je t'ai prévenu au dernier moment que je reviendrai dans trois quart d'heures ou une heure. Quand je suis revenu tu étais à ta place, toujours dans le bureau voisin du miens. Et quand je suis revenu sur mon ordinateur, j'ai eu une pensée sombre. J'ai un système caché, un crack qui permet de voir toutes les entrées sur ma boite mail dans une journée... Je n'avais pas déconnecté cette dernière. Et ce crack m'a apprit que quelqu'un pendant mon absence était allé sur ma boite mail. Et est tombée sur un message que je n'avais pas supprimé, envoyé par une certaine... Organisation secrète, ça te dis quelque chose ?"

Il parlait toujours avec douceur et sympathie. Il ne fallait pas qu'elle se sente menacée directement, juste inquiète d'une chose que rien ne prouverait qu'elle risquait, mais qu'elle pouvait pressentir... Si proche d'elle, et sa main droite collant le visage froid de la jeune femme et lui transmettant de la chaleur de lui même, Greene se sentait comme enfermé dans un bulle de chaleur don la température montait de plus en plus, tout autant qu'un froid glacial se répandait secrètement à l'intérieur de son corps. Fascination et horreur, menace et... désir ?
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MessageSujet: Re: 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] I_icon_minitimeJeu 18 Avr - 23:14

« Sur mon lit vous serez mieux, après je vais appeler les secours. »

« Merci Monsieur Greene. »

Je laissais Dominic me prendre dans ses bras et remarquait qu'il me soulevait doucement en faisant bien attention. J'aurais aimé me faire plus petite et moins lourde, mais mon corps ne réagissait plus à mes demandes. Je me sentais un peu comme un fardeau pour Greene, il était obligé de me porter jusqu'à sa chambre et prendre soin de moi jusqu'à ce que les secours arrivent. Mais j'avoue que quelques choses me dérangeaient, pourquoi sa chambre ? Un lieu plutôt intime pour une personne, j'aurais préféré un endroit plus espacé comme un salon. Mais bon, Dominic veut simplement mon confort non ?

Rendu dans la chambre, mon patron me déposa sur le lit. J'observais un peu la décoration de la pièce, me positionnais mieux dans le lit... Quoi que, quand tu es plus capable de bouger, ta position reste un peu la même. Étrangement, Dominic refermait la porte. Pourtant, il n'y a pas personnes d'autres dans l'appartement ? Pourquoi refermer la porte ? Et c'est juste à ce moment-là que je commençais à avoir des soupçons sur la situation. Avec le peu de force qui me restait, je soulevais un peu ma tête pour voir Greene. Il se rapprochait en s'installait sur le lit juste à côté de moi et disait...

« Je suis désolé Scarlett. Vraiment désolé de ce qui vous arrive... Parfois, on ne contrôle pas la vie, 'est une chienne et on la déteste... Tout autant qu'on déteste d'être né. »

M'éloigner de lui était ma seule pensée pour l'instant. Il m’inquiétait et c'est bien la première fois en 6 ans qu'une telle situation arrive avec lui. Je ne répondis pas à sa phrase, de peur de dire quelques choses de mauvais qui pourrait empirer mon cas. Sa main venait rejoindre mon cou... Dominic commençait à me caresser. Peut-être voulait-il profiter de moi ? En général il y a des petites aventures avec les patrons et secrétaires. Elles arrivent surtout après quelques mois, pas après 6 ans... Ses caresses m'effrayait, mais m'attirais en même temps. À chaque fois qu'il recommençait, je frémissais presque.

« Scarlett... Je vais devoir te poser une question. Je pense que tu as fait quelque chose de mal, et que maintenant ça devient sérieux. Est-ce tu as... Fouillé mes mails en cachette ? Et tu as vu quelque chose que tu n'aurais pas dû voir, quelque chose de grave ? Ne me mens pas, parce que je le saurais si tu me mens. »

Oh oh... Est-ce que j'ai vraiment fouillé les mails de mon patron ? Oui. Mais ce n’était pas un puure hasard ! Je ne pensais pas que ça le rendrait aussi... Spécial ? Il n'y avait qu'un titre qui m'intriguait et j'ai fait l'erreur de cliquer sur le lien. Mais je n'avais pas vraiment tout lu, seulement les phrases du débout. Je pense que j'aurais continué de lire, mais je ne voulais justement pas que Dominic arrive. J'aurais été renvoyé pour ça. Maintenant je dis quoi ? Je ne peux pas nier ! Surtout que je n'avais jamais vu se côté aussi étrange de mon patron. Il semble si aimable, mais à la fois si terrifiant.

« Scarlett... Je vais te dire la vérité. Il y a quelques jours j'ai du partir précipitamment, à cause d'une urgence, et j'ai du laisser mon ordinateur connecté dans mon bureau. Je t'ai prévenu au dernier moment que je reviendrai dans trois quart d'heures ou une heure. Quand je suis revenu tu étais à ta place, toujours dans le bureau voisin du miens. Et quand je suis revenu sur mon ordinateur, j'ai eu une pensée sombre. J'ai un système caché, un crack qui permet de voir toutes les entrées sur ma boite mail dans une journée... Je n'avais pas déconnecté cette dernière. Et ce crack m'a appris que quelqu'un pendant mon absence était allé sur ma boite mail. Et est tombée sur un message que je n'avais pas supprimé, envoyé par une certaine... Organisation secrète, ça te dis quelque chose ? »

Sur le coup je ne répondais pas. Je regardais droit dans les yeux Dominic et fondit en larmes. J'hochais la tête en signe de oui. Bien que sa voix fût douce et calme, je sentais le mal arriver. De plus, il n’arrêtait pas de me caresser d'une façon obsessive et sensuelle. Avant qu'il essai de parler je m'expliquais.

« Oui... Mais je ne pensais pas que c'était si important. Je n'ai lu que les premières phrases, je ne pensais pas que vous seriez si... Choqué ? Ne me faite rien, je ne voulais pas le lire, mais j'étais si intriguer sur le moment... Vous auriez fait pareille ! »

Après ces quelques paroles, je n'osais plus me défendre. Trop de question tournaient dans ma tête. Pourquoi m'avoir amené dans la chambre ? Pourquoi parler d'une organisation secrète ? Je ne connaissais aucune organisation secrète, même si j’avais lu le message, je n'en savais pas plus. Sans le vouloir, je refermais brutalement ma main sur celle de Dominic. Seulement pour l'arrêter. Pourtant, ma force était limiter mais je me sentais trop mal alaise et effrayer. Quand j'y pense, il est vrai que je suis plus motivé quand je suis un peu en danger. Parce que oui en ce moment je me sens en danger !

« Monsieur Greene... Arrêtez-vous, je n'aime pas ça... »

Pendant que je continuais à pleurer sans trop de bruits, une soudaine pensée venu me glacer le sang. Je ne sais pas ce qui m'a pris, mais je partageais cette pensée avec mon patron. De toute façon, j'allais bien savoir pourquoi je ne pouvais plus bouger comme avant.

« C'est vous... Vous m'avez paralysé pour profiter de moi ? »

Bon, peut-être qu'il avait autre chose en tête que de profiter de moi, mais c'était la première chose qui pouvait se passer entre patron et secrétaire. Ou il voulait me faire une blague ! Drôle de blague qui m'aurait fait carrément peur... Ah mais je ne pense pas que ce soit une simple plaisanterie. Et bah c’est complètement fou. Si c’est Dominic qui m’a rendu paralysé, je peux dire que je serais un peu traumatisé à vie. À vie… Mouais si je restais en vie pendant les prochaines heures. Maintenant je voyais mon patron comme une personne tordu dans la tête. Il allait me faire quoi maintenant ? Il cachait quoi comme prochain plan ? Cette soirée n’est pas si parfaite et amusante comme je le pensais au tout début.
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MessageSujet: Re: 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] I_icon_minitimeVen 19 Avr - 0:41


« Oui... Mais je ne pensais pas que c'était si important. Je n'ai lu que les premières phrases, je ne pensais pas que vous seriez si... Choqué ? Ne me faite rien, je ne voulais pas le lire, mais j'étais si intriguer sur le moment... Vous auriez fait pareille ! »

Et avec ça elle pleurait... Nom de... Encore une fois il sentait son esprit basculer. Disait-elle la vérité ? Elle devait mentir, elle avait tout lu. Mais si elle ne mentait pas ? Il ne pouvait la brutaliser si il y avait cette chance que ce soit inutile. Et de toute façon, il ne pourrait supporter de la violenter, pas elle... Mais il avait la preuve qu'il lui manquait pour la supprimer. Il allait devoir le faire rapidement et proprement, il avait le flingue pas loin, juste dans le tiroir...


« Monsieur Greene... Arrêtez-vous, je n'aime pas ça... »

Le moment qu'il redoutait : elle protestait. Mais les pleurs continuaient.


« C'est vous... Vous m'avez paralysé pour profiter de moi ? »

Il serra la mâchoire, pour que les mots sortent difficilement :

"Non, Scarlett, je ne suis pas comme ces ordures, je ne me taperai pas une femme non consentante, et si je l'avais voulu j'aurais profité de toi bien plus tôt..."


Pas comme ces ordures ? Il allait tuer et il disait ça ? Il se sentit aussitôt absurde. Mais autant qu'il souffrait de ce qu'il devait faire, il souffrait de ce que la jeune américaine pensait de lui : Dominic, le patron idéal, à qui elle avait fait les biscuits et la bise, voulu remettre cette soirée, donnée sa confiance.... n'était plus qu'un monstre. C'était bien la première fois qu'il s'inquiétait autant d'un jugement. Il allait devoir le faire... Mais il ne pouvait le faire sans s'expliquer.

"Je t'ai toujours... beaucoup respectée Scarlett. Et cette soirée confirme tout le bien que je pense de toi, comme tu es appréciable. J'avais déjà prévu cette invitation quand je me suis aperçue que vous aviez fouillée mon ordinateur. Dés ce moment j'étais bloqué. Parce que Scarlett... crois-bien que ce serait ma dernière intention au monde, que tu meures. Mais si je ne le fais pas... A partir du moment où tu as lu ce message j'étais obligé, sinon... C'est moi qui mourrait. J'aurais tout fait pour te sauver, mais ce n'est pas en mon pouvoir... Je suis désolé, je... Je déteste ce que je vais faire. Je suis une ordure, un monstre, tu peux me détester... J'aurais voulu éviter ça, mais si mon organisation découvre mon erreur, je serais abattu sans jugement, et toi... toi aussi, en même temps que moi. Après avoir été torturée afin qu'ils sachent situ n'es pas une espionne. Tu as la couverture et la vie privée type des espions, même si je ne pense pas que tu en sois une... Si je ne te tue pas nous serons finis tous les deux...."

A la fin de son dialogue, les larmes montaient, elles étaient proches de sortir, seule la pudeur de Dominic le retenait. Il se sondait lui même : et alors vous risqueriez vos vies tous les deux, mais étes vous tout à fait condamnés ? Je ne sais pas. Vous ne pourriez-pas vous échapper ? Peut être, enfin non, non.... Impossible d'échapper au SPECTRE, un des plus grands services de renseignement et d'espionnage au monde, et nous devrions renoncer à tout, vivre comme deux bêtes traquées jusqu'à la fin de nos jours. Et puis alors, pourquoi ne pas risquer ta vie à toi aussi pour sauver la sienne ? C'est trop énorme, tu ne te rends pas compte, ma vie c'est tout, à ma place personne ne la... Si, nombre la risqueraient. Mais Dominic, Dominic était un homme égoiste. Il le serait toujours. La famine en Afrique le laissait indifférent, pourquoi la mort d'une simple jeune femme lui serait un choc ? Parce qu'il découvrait enfin la vie. Parce qu'il comprenait tout, en cet instant, et qu'il savait qu'il ne pourrait, même en risquant sa vie, tuer sa secrétaire.

"je suis... désolé Scarlett... Je dois, mais je ne peux pas te tuer... Je ne pourrais jamais... Tu es une fille tellement bien, et rien que de te voir ici sous mes yeux m'apporte déjà tellement... Le SPECTRE est une organisation pour laquelle je travaille clandestinement, et si je fais mal mon travail je suis foutu... Ils ont probablement des logiciels espions sur mon ordinateur, ils sont peut être déjà au courant du problème... Je ne voulais pas te tuer Scarlett... Je voulais m'y forcer pour sauver ma vie... J'étais très égoiste, mais tu aurais fait la même chose toi aussi... Ou pas... Je te demande pardon, je savais dés le départ que je ne te tuerai pas... Pardon... Je ne suis pas le salaud que tu penses, pardon...


Jamais de tels mots n'avaient été si durs à prononcer pour lui, il en ressentait une véritable humiliation. Au point que, mais sans doute aussi à cause de l'émotion et la douleur, au milieu de ce discours les larmes jaillirent enfin et coulèrent sur son visage. Il était sorti de sa carapace, pour la première fois en quarante ans. Il s'ouvrait complètement à quelqu'un. Il avait du attendre cette nuit. Continuant de pleurer, il poursuivit :

"Je ne tu tuerais pas. C'est décidé. Quoique je risque, je te promets que je ne le ferais jamais. Mais nous pouvons mourir tous les deux. Qu'est ce qu'on peut faire Scarlett ? ... Ils ne nous raterons pas... Ils ont des services de renseignements auxquels rien n'échappent... Ils nous retrouveront. Est-ce qu'on doit s'exiler ? Où est-ce qu'on pourrait se cacher ? Je ne sais pas quoi faire... Scarlett, tu es une femme si incroyable, je ne peut pas accepter ta mort, si tu savais ce que...

"...tu es pour moi" ? C'était ce qu'il allait dire. Mais s'il le lui révélait, elle le prendrait définitivement pour un fou, ce n'étais pas du tout le moment. Il avait déjà commit l'impardonnable en la paralysant avec cette drogue. Et dans son discours, il commençait à délirer un peu sous l'émotion, à perdre cohérence... Il fallait vite trouver quelque chose. Il avait déjà une obligation :

"Je t'ai paralysé avec une drogue qui m'a été confiée par le SPECTRE en cas de problème. Je suis vraiment désolé, j'avais pété les plombs... Normalement j'aurais du les appeler juste après, qu'ils viennent te chercher en envoyant des sbires. C'est pour ça que je pensais à t'abattre sans que tu souffres, ça aurait été mieux pour toi. J'ai aussi un médicament antidote qui peut annuler rapidement les effets que tu subis, tu veux que je t'en administre ?"


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MessageSujet: Re: 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] I_icon_minitimeVen 19 Avr - 14:59

« Non, Scarlett, je ne suis pas comme ces ordures, je ne me taperai pas une femme non consentante, et si je l'avais voulu j'aurais profité de toi bien plus tôt... »

Mes larmes coulaient encore et je souhaitais que de quitter cette chambre loin de mon patron. J'étais bien tombé dans le panneau ! Moi qui le voyais d'une autre façon. Je découvrais un Dominic assez étrange, mystérieux et fou.

« Je t'ai toujours... beaucoup respectée Scarlett. Et cette soirée confirme tout le bien que je pense de toi, comme tu es appréciable. J'avais déjà prévu cette invitation quand je me suis aperçue que vous aviez fouillée mon ordinateur. Dés ce moment j'étais bloqué. Parce que Scarlett... crois-bien que ce serait ma dernière intention au monde, que tu meures. Mais si je ne le fais pas... A partir du moment où tu as lu ce message j'étais obligé, sinon... C'est moi qui mourrait. J'aurais tout fait pour te sauver, mais ce n'est pas en mon pouvoir... Je suis désolé, je... Je déteste ce que je vais faire. Je suis une ordure, un monstre, tu peux me détester... J'aurais voulu éviter ça, mais si mon organisation découvre mon erreur, je serais abattu sans jugement, et toi... toi aussi, en même temps que moi. Après avoir été torturée afin qu'ils sachent situ n'es pas une espionne. Tu as la couverture et la vie privée type des espions, même si je ne pense pas que tu en sois une... Si je ne te tue pas nous serons finis tous les deux.... »

« Alors si vous me respectez vraiment, vous auriez protéger ma vie et non la tué. »Dis-je dans un chuchotement incompréhensible.

Et voilà, Greene commençait à laisser couler les larmes. Il pleurait vraiment pour la situation ? Pff ces larmes ne représentaient rien pour moi. Il pouvait bien pleurer, il n’en avait aucune raison. Je n'allais surtout pas l'écouter, Dominic est fou. Tout ça grâce à un mail. Je ne sais pas ce qui se passait mais mon caractère commençait à complètement changer. Ma pitié pour lui avait totalement disparu. La seule chose que je voulais faire était de frapper pour défouler toute ma rage. Me conduire ici pour fêter faussement mes 6 ans de travail, après vouloir me tuer pour sauver sa propre vie !? Ah non mais là, c'était la goutte qui fait déborder le vase. Mais vous savez quoi ? Je vais prendre ça comme un petit jeu...

« je suis... désolé Scarlett... Je dois, mais je ne peux pas te tuer... Je ne pourrais jamais... Tu es une fille tellement bien, et rien que de te voir ici sous mes yeux m'apporte déjà tellement... Le SPECTRE est une organisation pour laquelle je travaille clandestinement, et si je fais mal mon travail je suis foutu... Ils ont probablement des logiciels espions sur mon ordinateur, ils sont peut être déjà au courant du problème... Je ne voulais pas te tuer Scarlett... Je voulais m'y forcer pour sauver ma vie... J'étais très égoiste, mais tu aurais fait la même chose toi aussi... Ou pas... Je te demande pardon, je savais dés le départ que je ne te tuerai pas... Pardon... Je ne suis pas le salaud que tu penses, pardon... »

Ma voix devenu si angélique et gentille comme si tout était pardonné.

« Ce n'est pas grave... Je vous comprends un peu. Mais je ne savais rien du SPRECTRE ou autre organisation secrète. Maintenant je suis encore plus dans le danger... Mais non je ne vous considère pas comme un salaud. Vous êtes une personne très gentil, bien qu'un peu effrayante. Je vous aimes comme vous êtes monsieur Greene ! »

Je souriais comme un enfant devant Dominic. Est-ce que j'avais vraiment pardonné ? NON. Hé hé il ne me connaissait vraiment pas. D'ailleurs, je commençais à croire que moi-même je ne me connais pas entièrement. Je ressens une émotion si puissante et vilaine. Si je n'arrivais pas à bouger dans les prochaines heures, je sentais que j'allais exploser. Étrangement je sens une certaine rage monter, bien sûr je comprends pourquoi je suis enrager mais... C'est l'une des seules fois où je veux vraiment me défouler sur quelques choses ou quelqu'un...

« Je ne tu tuerais pas. C'est décidé. Quoique je risque, je te promets que je ne le ferais jamais. Mais nous pouvons mourir tous les deux. Qu'est ce qu'on peut faire Scarlett ? ... Ils ne nous raterons pas... Ils ont des services de renseignements auxquels rien n'échappent... Ils nous retrouveront. Est-ce qu'on doit s'exiler ? Où est-ce qu'on pourrait se cacher ? Je ne sais pas quoi faire... Scarlett, tu es une femme si incroyable, je ne peut pas accepter ta mort, si tu savais ce que... »

Oh et maintenant il veut me protéger ? Comme c'est mignon. Dominic m'enrage deux fois plus avec ses douces paroles. Mais il voulait dire quoi à la fin ? Ce que... Ce que quoi ? S'il allait dire ce que tu représentes pour moi, j'allais prendre toute ma force et lui foutre une bonne droite au visage. Mais depuis quand je pense comme ça ? Chose certaine je me sens bien de libérer toutes ses émotions, enfin, il me reste plus qu'à pouvoir bouger et je pourrais montrer un vrai côté sombre devant mon patron.

« Sage décision patron... Vous avez parlé d'une deuxième maison non ? Nous pourrions aller vivre là-bas jusqu'à ce qu'ils nous retrouvent ? De plus nous passerons un peu plus de temps ensembles ! Ça sera comme des vacances, mais des vacances discrètes. »

« Je t'ai paralysé avec une drogue qui m'a été confiée par le SPECTRE en cas de problème. Je suis vraiment désolé, j'avais pété les plombs... Normalement j'aurais du les appeler juste après, qu'ils viennent te chercher en envoyant des sbires. C'est pour ça que je pensais à t'abattre sans que tu souffres, ça aurait été mieux pour toi. J'ai aussi un médicament antidote qui peut annuler rapidement les effets que tu subis, tu veux que je t'en administre ? »

« Oui j'aimerais bien avoir un antidote, je ne veux pas rester plus longtemps dans cette position. De plus je respire mal quand je suis allongé sur le dos... Pouvez-vous faire vite pour l'antidote ? »

Bon alors il est officiel que Dominic est complètement fou. Je ne peux oublier cette soirée. Il n'y avait pas d'autre solution que de me tuer ? Bon je devrais plus me réjouir de ne pas être morte.

« Au fait, si nous ne trouvons pas d'endroit où vivre, parce que votre deuxième maison n'est pas le meilleur endroit pour se cacher... Et bien nous pourrons aller au Canada. Ma tante pourrait nous accueillir sur sa ferme. Un endroit dans la campagne avec pleins d'animaux ! »

Bah oui, la ferme de ma tante serait parfaite. De plus je pourrais revoir quelques membres de ma famille et retrouver tous les beaux animaux de mon enfance. Mais avant de penser à tout ça, je devais juste faire comprendre à Dominic que je n'allai pas être gentille pour le moment. C'est bien qu'il ne veut pas me tuer mais hey, il a voulu me tuer au départ !
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MessageSujet: Re: 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] I_icon_minitimeVen 19 Avr - 20:08



« Ce n'est pas grave... Je vous comprends un peu. Mais je ne savais rien du SPRECTRE ou autre organisation secrète. Maintenant je suis encore plus dans le danger... Mais non je ne vous considère pas comme un salaud. Vous êtes une personne très gentil, bien qu'un peu effrayante. Je vous aimes comme vous êtes monsieur Greene ! »


C'était tellement fort et inattendu que Dominic ressenti tout de suite une grande méfiance. C'était trop gros, elle ne pouvait pas penser ça... En ce moment elle avait très peur, elle craignait pour sa vie, donc elle devait marcher dans son sens si elle voulait s'en sortir. En même temps rien ne l'obligeait à y aller si fort maintenant qu'il lui avait annoncé qu'il l'épargnerait... Et Scarlett était si sincère et gentille. Sans doute lui pardonnerait-elle. Elle savait tout ce qu'il risquait pour elle, même si le mauvais coup qu'il lui avait fait était grave, il se rachetait d'une façon formidable, non ?


« Sage décision patron... Vous avez parlé d'une deuxième maison non ? Nous pourrions aller vivre là-bas jusqu'à ce qu'ils nous retrouvent ? De plus nous passerons un peu plus de temps ensembles ! Ça sera comme des vacances, mais des vacances discrètes. »

C'est là qu'il comprit, sans être sûr, il comprit quand même. Tout ce qu'elle disait était mielleux, en décalage avec la situation, il n'y avait pas un seul mot pessimiste. Et trop beau, trop gentil, elle ne pouvait pas déjà vouloir partir en vacance seule avec lui, comme si elle se donnait à lui. Ou alors elle était folle, ou assez masochiste. A moins qu'elle ai développé ce syndrome célèbre, celui de Stockolm, vous savez : les prisonniers éprouvent de l'attirance envers leur geôlier ou bourreau. Peu importe, il ne pouvait la laisser emprisonnée, il lui fallait lui donner le remède.

Il revint avec un verre d'eau et des comprimés, et l'aida difficilement à boire le contenu, versant quelques gouttes sur son visage instable à cause des tremblements d'une bouche mal contrôlée. Quand il eut fini, elle reprit la parole.

« Au fait, si nous ne trouvons pas d'endroit où vivre, parce que votre deuxième maison n'est pas le meilleur endroit pour se cacher... Et bien nous pourrons aller au Canada. Ma tante pourrait nous accueillir sur sa ferme. Un endroit dans la campagne avec pleins d'animaux ! »

Ça sentait le piège, même si de la part de cette femme il était dur de s'attendre à un. Qu'est ce qu'il pouvait répondre ? Il ne comprenait rien, plus rien. La tête lui tournait affreusement. Il ne se reconnaissait plus, l'homme fort, manipulateur, courageux, n'était plus qu'un minable tout à fait dépendant des réactions de cette femme. Il comprenait maintenant, ce que c'est dans cette vie de ne pas mener le jeu et d'être le jouet d'un autre. Il ne répondit donc rien, la tête lourde, le visage encore rouge des larmes essuyées, la gorge serrée, craignant la suite. Le remède était très efficace, c'était une préparation des meilleurs chimistes au monde : en quelques minutes, Scarlett était libérée des mauvais effets et pouvait parfaitement se mouvoir.

Bah oui, la ferme de ma tante serait parfaite. De plus je pourrais revoir quelques membres de ma famille et retrouver tous les beaux animaux de mon enfance. Mais avant de penser à tout ça, je devais juste faire comprendre à Dominic que je n'allai pas être gentille pour le moment. C'est bien qu'il ne veut pas me tuer mais hey, il a voulu me tuer au départ ![/justify][/quote]
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MessageSujet: Re: 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] I_icon_minitimeVen 19 Avr - 22:02

Dominic ne parlait plus... Avait-il comprit mon petit jeu ? Il devait surement se méfier de moi, mais la seule chose que je faisais était de sourire comme une enfant. Je ne répliquais plus rien et faisais bouger mes doigts. Ah oui je sentais mon corps se libérer. C'était un pur plaisir de pouvoir bouger, mais ce qui allait suivre ne serait pas un bonheur, enfin... Pas pour Dominic. Je me redressais tranquillement tout en prenant mon temps et faisait craquer quelques partie de mon corps. Je changeais de place pour aller m'asseoir au bout du lit. Je baissais la tête en réfléchissant un peu. Après quelques minutes, je me retournais vers mon patron en lui faisant signe de venir s'asseoir.

Tout était déjà planifier dans ma tête. Je n'allais pas le laisser sans marque... Je me rapprochais un peu plus vers lui et rapprochais mon visage vers le sien. Je respirais doucement tout en caressant sa joue. Je frôlais presque ses lèvres avec les miennes. Mon comportement était très étrange, mais il fallait bien commencer à un peu détendre le moment. Oh mais je ne pense pas que Dominic soit complètement détendu, je ne réagissais pas comme d'habitude. En fait, je sentais que ma rage prenait le contrôle.

Mes bras entouraient le corps de Dominic et je pouvais sentir toute sa chaleur. Oh non... Il ne fallait pas que je prenne plaisir ! Pour éviter ça, je passais à la suite. Je faisais en sorte que je m'allonge sur le lit avec mon patron. Je me relevais un peu et observais celui qui m'avait paralysé. Tout doucement, je passais ma main sur sa joue et... Lui faisais une gifle. Si forte qu'une petite marque s'était tracée en rouge sur son visage. Alors à ce moment, mon sourire angélique disparu d'un seul coup ! Mon regard devenu plus sombre et je sentais que m'a revanche pouvait commencer.

« Jamais je pourrais oublier ce que vous m'avez fait... JAMAIS ! »

Je me défoulais en faisant des claques au corps de Greene. Un peu des coups de filles... Sauf que moi je ne tirais pas les cheveux et je regardais ou je frappais ma victime. Ah mais quand j'y pense, mon agresseur était devenu la victime ! Je ne pensais pas devenir si agressive... Chose certaine, toutes mes petites claques augmentaient ma colère. Je voulais le faire souffrir, mais quelque chose me retenait. Je n'osais pas aller plus loin de peur de vraiment le blesser... Quoi que c'était bien ça mon intention ? Le blesser pour me venger. C'était mal, mais au fond de moi je pouvais plus me retenir bien longtemps.

Sans savoir pourquoi, je prenais un oreiller et le déposais sur le visage de Dominic. J'étouffais mon patron toujours en mettant plus de poids sur l'oreiller. Vous pouvez le dire, j'étais devenue vraiment folle en faisant ça. Moi la gentille secrétaire si amicale et douce était en train de devenir une sorte d'agresseur. Ma rage si haute que je ne pouvais plus contrôler me faisait pleurer ! Je me mordais les lèvres pour retenir mes hurlements contre cet homme.

« Alors ça fait quoi de devenir une victime !? »Dis-je d'un ton colérique.

Je retirais l'oreiller et remarquais qu'il arrivait encore à respirer. En fait c'était parfait, je pouvais continuer de le frapper... Mais cette fois-ci je me contrôlais plus. J'en étais arrivé à prendre mon escarpin et à viser avec le talon pointu les yeux de Dominic. Quand je préparais mon coup avec une telle force, j'arrêtais de bouger. J'étais paralysé par ses yeux. Mais qu'est-ce que je faisais ? J'allais blesser celui qui avait épargné ma vie ? Voulais-je vraiment que toute cette soirée tourne au meurtre ? Je relâchais mon escarpin juste à côté du visage de Dominic et m'éloignais de celui-ci en fondant en larmes. Je retournais m’assis au bout du lit et cachait mon visage grâce à mes mains. Moi qui voulais apprendre à mieux connaître mon patron à me sentir proche de lui comme une bonne amie... Et bien je crois que j'ai un peu trop réussi. Et dire que j'étais supposé être la victime dans cette soirée... Je voulais m’excuser de mon comportement complètement horrible, mais aucun mot ne sortit de ma bouche. Je n’arrivais plus à me calmer et arrêter de pleurer. C’était plus fort que moi ! Je me sentais mal, très mal.
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MessageSujet: Re: 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] I_icon_minitimeSam 20 Avr - 13:19

Ça partait de son invitation d'un geste de la main à s'asseoir. Il y avait un côté familier et presque autoritaire que Dominic n'attendait pas. Néanmoins, il obéit instinctivement. Et c'est là que.... Elle s'approchait pour l'embrasser. La méfiance de Dominic eu beau le mettre en garde, il ne put croire que c'était un piège, surtout de la part de Scarlett. Il attendit avec attirance que les lèvres se collent aux siennes, frémissant comme à l'idée d'un alcool trop fort. Mais non, elle se retirait au dernier moment... Cela rendait le désir encore plus fort. Les bras, caressant son dos sensuellement, éveillaient une chaleur encore jamais ressentie dans tout son corps. C'était moins un désir de plaisir qu'il ressentait, mais un désir... d'amour. Ca ne dura pas, elle s'allongea sur lui. Tout autant qu'inquiet, il ressentait le désir plus fort que jamais. Le corps de Scarlettt, ou plutôt Scarlett toute entière... Etait un ensemble qu'il aimait plus que rien au monde en ce moment, il le réalisait, mais d'un réel sentiment et d'une puissance inégalé. Il ne pourrait qu'atteindre le centième des cieux. Mais...

Une gifle terrible, brisa rigoureusement ce magnifique moment. La désillusion fut effroyable.


« Jamais je pourrais oublier ce que vous m'avez fait... JAMAIS ! »

Jamais... Dominic le fort, Dominic le manipulateur, Dominic le courageux, l'insensible... Etait déchiré. Par le pire sentiment de trahison qu'il avait connu. Alors, les claques, les coups, il ne les sentait même pas. Il ne se défendait même pas, à quoi bon ? Abattu, il se laissait faire, seul retentissait en lui le "jamais" de sa secrétaire et la manipulation qui lui avait fait croire qu'elle serait sienne. Il la haïssait, tout autant qu'il admettait plus clairement que jamais son amour douloureux pour elle. Lorsqu'elle commença à l'étouffer avec l'oreiller, il ressentit étrangement une libération. Il avait l'occasion de dire ces mots :

"Vas-y, tu as raison, finis-moi. Libère-moi... Je le mérite"

Quand elle arrêta, et que prise d'une folie qu'il ne comprenait pas, si différente de la vraie personnalité de la jeune femme, elle se saisit de son escarpin. Et Dominic, comme vidé de ses forces, ne prit même pas la peine de se défendre. A quoi bon ? Maintenant, il ne souhait plus que cela : soit elle l'aimait, soit elle le tuait, la vie n'aurait plus d'importance sinon. Il avait pété les plombs, oui. Et il pourrait voir aussi, si elle irait jusqu'au bout de sa logique de haine et de vengeance, ou se rattraperait. Comme si elle lisait ses pensées, elle s'arrêta. Et fondit en larmes. Elle continua ainsi, détournée de lui, au bord du lit. Il aurait aimé la prendre dans ses bras, la rassurer, mais il savait qu'elle fuirait son contact.

"Je suis désolé Scarlett... Tu as le droit de me détester, je le mérite. Tu peux me punir comme je le souhaite, je le mérite, et je ne me défendrai pas, je n'y vois plus d'intérêt"


Non, trop niais, trop gamin, il fallait essayer autre chose ! Mais quoi, que dire sans être ridicule ? Il prit son courage à deux mains.

"J'étais un bon patron, je sais. Je discutais bien, j'étais sympathique. Mais au fond qu'étais-je ? Un minable, un gars égoiste, un salaud. Quand une organisation criminelle, une des plus dangereuses au monde, le SPECTRE, m'a invité, j'ai pas osé refuser, pour défendre ma vie autant que pour mes intérêts personnels. Mais ce jour est venu.... Où tu as lu ces messages. Et j'ai su que si tu en parlais à quelqu'un, si ça déclenchait une affaire, on mourait tous les deux. J'en ai énormément souffert, mais j'ai été forcé d'essayer de te tuer. Même si c'était avancer la fatalité, même si une majorité auraient fait comme moi, même si le SPECTRE a une puissance dont tu n'as pas idée, au moins celle de la CIA.... Même si tout ça, j'ai été un homme mauvais... Jusqu'à ce moment où, alors que je pouvais facilement te tuer, je suis devenu un autre. Pour la première fois de ma vie, cette dernière comptait moins que celle de quelqu'un d'autre. Pour la première fois je suis prêt à mourir pour toi, prêt à tout perdre... Je ferais n'importe quoi pour me racheter, et je te remercierai toujours au pire pour ça : merci d'avoir fait de moi un autre. Le Dominic d'il y a dix minutes est mort."


Il laissa une petite pause, espérant une réponse. Puis il conclut par ces mots :

"Maintenant, il va falloir trouver un moyen de te sauver. Je suis désolé, mais tu vas être obligée d'acourir à mon aide. On essaiera de trouver ce qui te conviendra le mieux. Je ne t'obligerai à rien, je te demanderai juste une chose, seulement si tu le veux, je te le supplie, même si je ne le mérite pas : pardonne-moi. Que tu l'acceptes ou pas, pour te dédommager de ce que je t'ai fait et m'excuser, voilà ce que je t'offres : tu es en droit de me demander ce que tu veux. Quelque que ça soit. Si ça m'est possible, je te l'accorderais. Je te le dois."

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MessageSujet: Re: 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] I_icon_minitimeSam 20 Avr - 16:53

« Je suis désolé Scarlett... Tu as le droit de me détester, je le mérite. Tu peux me punir comme je le souhaite, je le mérite, et je ne me défendrai pas, je n'y vois plus d'intérêt. »

Pendant que Dominic continuait de parler, moi je ne l'écoutais plus.. Enfin, juste quelques mots. Je n'osais plus entendre ce qu'il voulait me dire. Il pouvait s'expliquer de milles façon et bien je restais en colère contre lui. Bon je regrettais mon acte de vengeance, mais ça n’éliminait pas mon désir de l'envoyer baladé. Oui c'était gentil de vouloir épargnez ma vie après une telle situation mais... Quand on réfléchit, Dominic était prêt à me tuer au départ. Je n'arrivais plus à savoir ce que je voulais vraiment, voulais-je rester proche de mon patron en continuant d'être détestable ou juste tout oublier et repartir à zéro ? Choix trop compliqué...

« J'étais un bon patron, je sais. Je discutais bien, j'étais sympathique. Mais au fond qu'étais-je ? Un minable, un gars égoiste, un salaud. Quand une organisation criminelle, une des plus dangereuses au monde, le SPECTRE, m'a invité, j'ai pas osé refuser, pour défendre ma vie autant que pour mes intérêts personnels. Mais ce jour est venu.... Où tu as lu ces messages. Et j'ai su que si tu en parlais à quelqu'un, si ça déclenchait une affaire, on mourait tous les deux. J'en ai énormément souffert, mais j'ai été forcé d'essayer de te tuer. Même si c'était avancer la fatalité, même si une majorité auraient fait comme moi, même si le SPECTRE a une puissance dont tu n'as pas idée, au moins celle de la CIA.... Même si tout ça, j'ai été un homme mauvais... Jusqu'à ce moment où, alors que je pouvais facilement te tuer, je suis devenu un autre. Pour la première fois de ma vie, cette dernière comptait moins que celle de quelqu'un d'autre. Pour la première fois je suis prêt à mourir pour toi, prêt à tout perdre... Je ferais n'importe quoi pour me racheter, et je te remercierai toujours au pire pour ça : merci d'avoir fait de moi un autre. Le Dominic d'il y a dix minutes est mort. »

Cette fois-ci il avait pris le temps de bien s'expliquer, je l'avais écouté en même temps d'essuyer mes larmes. Je commençais à croire que tout était de ma faute. Si je n’aurais pas lu ce stupide message, en ce moment je serais chez moi, coucher sur mon sofa en regardant des films jusqu'à ce que je m’endorme... Je n'aurais jamais connu ce côté si effrayant de mon patron et ça aurait aussi évité que je devienne, comment dire... Hum sadique ? Folle ? Tant de mots pourraient me représenter. Enfin bref, je ne répliquais rien à la suite de Dominic. Je restai silencieuse. Je dégageais tranquillement mes mains de mon visage et regardais le sol. J'avais peur de croiser le regard de mon patron... Je réalisais que j'étais beaucoup pour lui. Enfin je crois... Mais il semblait être attacher à moi, pourtant je ne faisais rien pour l'attirer. De plus, je venais tout juste de lui montrer comment je suis quand on me met en colère. Et l'a il recommençait à parler.

« Maintenant, il va falloir trouver un moyen de te sauver. Je suis désolé, mais tu vas être obligée d'acourir à mon aide. On essaiera de trouver ce qui te conviendra le mieux. Je ne t'obligerai à rien, je te demanderai juste une chose, seulement si tu le veux, je te le supplie, même si je ne le mérite pas : pardonne-moi. Que tu l'acceptes ou pas, pour te dédommager de ce que je t'ai fait et m'excuser, voilà ce que je t'offres : tu es en droit de me demander ce que tu veux. Quelque que ça soit. Si ça m'est possible, je te l'accorderais. Je te le dois. »

En ce moment, je me sentais comme une princesse. Oui une princesse. Dominic venait de me proposer tout ce que je veux. Mais je n'avais rien à demander... Ah oui, une seule chose. Qu'il reste loin de moi pendant quelques jours. Ou quelques semaines. Mais je n'aimais pas cette offre. On dirait que Greene voulait acheter mon pardon. Mais ça pourrait devenir une bonne astuce ou solution si un jour j'ai besoin de quoi que se soit ? Ah mais ce n'était pas moi, je déteste demander de l'aide aux autres ou demander qu'on m'offre quelques choses... Bon de toute façon je ne pouvais pas rester plus longtemps silencieuse, aller je pardonne !

« Te pardonner ? Tu veux vraiment que je te pardonne ? »Dis-je avec un ton un peu moqueur.

Je m'approchais de Dominic et, encore une fois, je le giflais de toutes mes forces.

« Voilà, tu es pardonné. »

Tien je n'avais même pas remarqué que je ne le vouvoyais plus. Après ce qui s'est passé, je crois que je ne lui devais plus trop de marque de respect. Ma colère diminuait et peu à peu un timide sourire revenait. Mais plutôt un sourire sadique et cruel... Avec ça mes yeux étaient encore plus sombre et mon visage moins doux et angélique. Je crois que la tempête était passée et je pouvais redevenir moi-même. Mais pas totalement ! Maintenant je vais garder mon côté un peu sombre pour mettre les règles entre Dominic et moi. Bah oui, JE vais impliquer des règles. Je commençais à aimer ça, je me sens plus dominante quand je suis en colère.

« Mais écoute moi bien, si tu essais de me tuer ou de me tendre un piège, tu auras mon poing dans ta figure. Et de plus je n’hésiterais pas à te balancer au SPECTRE. Ouai je serais prête à mourir pour te faire souffrir. Maintenant, je ne serais plus si gentille ok ? Avec les autres oui, mais avec toi, laisse-moi te dire que tu vas en baver. Ça va être long avant de regagner ma confiance ! Et n'essaie pas de toute faire pour que je te fasse confiance, seul le temps réparera tes erreurs. »

Je laissais mes mots résonner dans la tête de Dominic. S'il pensait que je redeviendrais la douce Scarlett Adams, celle qui a une gentillesse incroyable, et bien il se mettait les doigts dans l'œil ! Non mais sérieux, il méritait que j’agisse comme ça. Maintenant je serais obligé de me tenir proche de lui.

« Au fait, j'espère que tu ne prenais pas plaisir tout à l'heure quand je te câlinais... Parce que je t'avertis, c'était la première et dernière fois que j'allais être si proche de toi. »

Sans le vouloir, je lâchais un petit ricanement. Je ne pouvais pas louper ce détaille, Dominic semblait aimer ça quand j'étais proche de lui. Quand mes lèvres touchaient presque les siennes... Il est vrai que je suis une bonne manipulatrice, mais c'est rare que j'utilise mon charme pour piéger les autres.

« Mais tu sais... Tu aurais pu ne me rien dire sur SPECTRE. Maintenant je me sens en danger, même avec toi. On ne pourra pas rester ici, et j'étais sérieuse pour le Canada et la ferme. On peut toujours essayer d'aller dans ta deuxième maison, mais ça reste un endroit trop risqué. De plus, tu fais partit de cet organisation donc tu ne peux pas les fuir, pas maintenant. Merci de ne pas avoir fermé ton ordinateur. »Dis-je en mettant du sarcasme à la dernière phrase.
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MessageSujet: Re: 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] I_icon_minitimeSam 20 Avr - 22:19



« Voilà, tu es pardonné. »

Et une gifle. C'était révélateur. Une femme en colère ça ne lâche pas l'affaire. C'est très tenace, très rancunier.

Quand il vit cette dernière chance de revenir au point de départ s'envoler, Dominic tomba dans une effroyable détresse, donc il cru ne jamais se relever. Mais lorsqu'il vit le regard sadique et cruel, il sentit quelque chose de nouveau : de l'incompréhension. La femme qu'il voyait devant lui, sadique, méchante, vengeresse, manipulatrice... n'était pas la Scarlett adorable, timide d'il y a une demi-heure dans le repas. Qui avait versé des larmes de pardon pour avoir brisé une bouteille. Où était la gentillesse, la bienveillance, l'humilité, la prudence, la compréhension ? Ce n'était plus là qu'une demi-folle de rage et de domination sans sympathie aucune, et il espérait de tout son coeur que ce n'était là pas sa vraie nature.

« Mais écoute moi bien, si tu essais de me tuer ou de me tendre un piège, tu auras mon poing dans ta figure. Et de plus je n’hésiterais pas à te balancer au SPECTRE. Ouai je serais prête à mourir pour te faire souffrir. Maintenant, je ne serais plus si gentille ok ? Avec les autres oui, mais avec toi, laisse-moi te dire que tu vas en baver. Ça va être long avant de regagner ma confiance ! Et n'essaie pas de toute faire pour que je te fasse confiance, seul le temps réparera tes erreurs. »

"Avec les autres mais pas avec toi" "tu vas en baver". C'est à ce moment que ce petit feu en lui, la colère qui était profondément sous les autres sentiment, s'agrandit considérablement et embrasa tout le reste. Voilà comment elle le remerciait, de toute son humiliation et ses sacrifices. Et en plus, en se comportant non comme une femme modérée, calme, contenant sa colère dans des crispations tremblantes comme une femme sage que semblait être Scarlett, mais comme une diablesse déchaînée. Une partie de Dominic regrettait déjà de s'être tant ridiculisé et auto-détruit pour recevoir ça en retour, alors qu'il aurait peut être pu imposer plus de respect. Elle voulait l'enfoncer dans les abysses alors qu'il était prêt à l'élever jusqu'au ciel, pourquoi ne se défendait-il pas avec autant de violence qu'elle ? Vu comme elle se comportait avec lui, à ce stade il n'avait plus rien à perdre.


« Au fait, j'espère que tu ne prenais pas plaisir tout à l'heure quand je te câlinais... Parce que je t'avertis, c'était la première et dernière fois que j'allais être si proche de toi. »

Cette fois c'était la phrase de trop. La sal... Oui, c'était le bon mot, une femme qui se servait vicieusement de ses charmes juste pour humilier et briser quelqu'un en se retirant au dernier moment, alors qu'elle aurait pu simplement utiliser la franchise, c'était une salope. Et encore une fois, une Scarlett complètement contraire à celle qu'il croyait connaitre, qu'il avait vu tout à l'heure. Il serra les poings et crispa la mâchoire, emplit jusqu'à la folie de colère, de souffrance et de haine. La mauvaise partie de lui, que chacun a en soit, se serait défoulée en frappant Scarlett jusqu'à ce qu'elle ait aussi mal que lui en ce moment, mais l'autre partie, consciencieuse, ne l'aurait pas toléré. Lorsque pour couronner le tout, elle lâcha un ricanement qui fit enfin basculer son image du côté du mal. Pour se retenir de détruire soit elle soit lui, il fut obligé de lâcher :

"Oui j'ai prit plaisir, j'en ai aucune honte, et je t'emmerde..."

Peut être sans l'entendre, elle poursuivait :

« Mais tu sais... Tu aurais pu ne me rien dire sur SPECTRE. Maintenant je me sens en danger, même avec toi. On ne pourra pas rester ici, et j'étais sérieuse pour le Canada et la ferme. On peut toujours essayer d'aller dans ta deuxième maison, mais ça reste un endroit trop risqué. De plus, tu fais partit de cet organisation donc tu ne peux pas les fuir, pas maintenant. Merci de ne pas avoir fermé ton ordinateur. »Dis-je en mettant du sarcasme à la dernière phrase.[/justify][/quote]

C'était bon, il pouvait parler ? Parfait, il libéra tout ce qu'il avait :

"Ecoute-moi bien petite. Là tu es allée trop loin. Tu me traites comme un chien, tu fais la mauvaise femme. Mais moi je pourrais le faire aussi, facilement. Ne pense pas que je reste bête et soumis, parce que tes attaques inutiles, je peux te les rendre en pire encore ! A ce jeu là je serais vainqueur si je le voulais !"


Et il la pointait d'un doigt menaçant et tremblant, la figure crispée de rage.

"Oui j'ai été un salaud, oui tu m'en veux. Mais tu es incapable de comprendre ce que c'est se racheter ? Tu veux que je souffre encore, et encore, et encore, mais ce que j'ai fait, en aurais-tu été capable ? Si ton patron que tu ne connaissais pas vraiment avait été condamné à mourir, et que toi tu mourrais si tu essayais de t'y opposer, tu aurais fait quoi ? Tu aurais sacrifié ta vie en plus de la sienne ? J'ai sacrifié tout, ma vie, ma fortune, mes employés, mes énormes projets, un avenir immense, Greene Planet, une participation prépondérante dans un projet qui sauverait la planète de la crise pétrolière... Tu l'aurais sacrifié TOUT CA ?! Pour un homme que tu connaissais si peu ? Je ne pense pas. Surtout que les premiers jours, tu n'es plus toi même, tu es fou, tu n'arrives pas à avoir d'empathie, la peur de la mort fais de toi un zombie sous influence, tu n'es plus assez humain pour comprendre que c'est mal de tuer. Je me suis détaché de ça, et seule une partie y seraient arrivés. Et toi, en contrepartie de tout ce que je sacrifie pour toi, du fait que je me suis humilié, ridiculisé, ouvert et confié à toi comme ni ma mère ni un psy ne me verra jamais me confier, que j'ai accepté tes coups, tes insultes, et ton coup de salope.... en contrepartie de ça tu veux me traiter comme un monstre !"

Il y avait un petit vase en céramique sur une grandecommode de la spacieuse chambre de Dominic : dans la rage qui trahissait sa douleur, il lui porta volontairement un grand coup qui le fit exploser contre un mur (il ne l'avait pas envoyé dans la direction de sa secrétaire mais dans un sens opposé). Puis il donna un coup effrayant contre le bois précieux de la commode, provoquant un bruit explosif qui retentit dans toute la pièce tout en laissant intacte le meuble et dévoilant toute la portée de sa colère à la jeune femme.

"Alors explique-moi ce que je dois faire !"

La figure rouge, révulsée, il calma sa furie, la poitrine gonflant de profondes respirations. Il était devenu comme elle quelques minutes plus tôt. Se ressemblaient-ils en fait sur ce point ? La colère s'effaça presque tout à fait de lui, se réfugiant sous sa carapace maintenant fragile, mais il garda un ton sec et sérieux, bien que teinté d'une légère mélancolie.

"J'ai choisit de me sacrifier. Et je suis devenu après 43 ans un homme qui a du bon en lui. Mais tout ça, je l'ai fait pour une personne. Une. Celle qui m'a sourit, respectée, appréciée pendant des années. Cette fille adorable, attachante et tolérante qui était à ma table tout à l'heure. Qui a dit à quelqu'un qui ne l'avait jamais entendu qu'il était formidable, et qui lui a préparé des gâteaux maisons. Cette femme, innocente, gentille, paralysée par terre et en détresse, j'ai comprit qu'elle était un trésor rare pour ce monde, comme pour moi, et qu'elle valait que je fasses tout pour elle. Mais pas cette femme que je vois depuis tout à l'heure, cette femme sadique et sans pitié, qui me ment, joue avec moi, et se réjouit sans satiété de l'immensité de ma douleur. Elle, elle ne mérite rien que je fasse pour elle, elle est aussi mauvaise que je l'étais avant de faire marche arrière pour t'épargner. Je ne me battrai que pour la femme formidable qui réchauffe mon coeur rien qu'à la savoir en ce monde, pas pour la saleté qui ne m'apporte que des souffrances monstrueuses. Quand je pense que je pourrais encore... Te renverser de force, sortir mon flingue et te tirer une balle dans la tête, là je me rachèterais auprès de mon organisation et la belle vie reprendrait comme avant, et en bonus je pourrai me venger et me soulager de toutes les horreurs que tu m'as balancé ! Si la Scarlett de tout à l'heure est morte, remplacée par cette nouvelle Scarlett que tu révèles en ce moment, il m'est inutile de défendre sa vie, puisqu'elle est déjà morte ! Tu vois ce que je veux dire ? Si Scarlett telle que je l'apprécie n'est plus et ne sera plus, je n'ai aucun intérêt à tout risquer pour toi, tout ce que je gagnerai c'est ton venin, c'est tes attaques, c'est que tu me détruiras ! D'autant que si elle est partie à jamais, je n'ai plus aucun intérêt à rien. Mais pourtant, je ne le ferais pas, je ne te tuerais pas. Tu pourras partir, je te donnerai une somme qui te permettra de te cacher à l'autre bout du monde et à subsister. Mais je ne t'accompagnerai pas dans cette aventure, je ne me détruirai pas davantage que je le suis en me cachant avec toi"

Il était maintenant venu le temps des réflexions, et Greene conclut :

"Maintenant, dis-moi ce que tu es. Dis-moi si tu redeviendras rapidement la bonne Scarlett, celle que j'ai invité ici et qui m'appréciait, et celle que j'ai vu pleurer il y a encore quelques minutes. Ou si tu me détesteras toujours, et veut d'aujourd'hui jusqu'à bien longtemps dans l'avenir me faire souffrir encore. Je ne fais pas de chantage, juste je dis ce qu'il me sera supportable : Si tu es la première que je décrivais, je ne remercierai jamais assez Dieu, s'il existe, je ferais tout ce qu'il faut pour lui rendre son bonheur et enterrer l'homme mauvais que j'ai été. Et je t'accompagnerai dans le danger tant que tu en auras besoin. J'ai d'ailleurs pensé à un plan pour nous deux. Mais si tu es la deuxième et que tu ne peux pas supporter de t'associer à moi, je ferais comme je l'avais dit, je te donnerai les moyens de t'éloigner définitivement de moi, et on ne se contactera plus jamais. Parce que je pourrais pas supporter d'être toujours prêt de quelqu'un qui me déteste, je finirai par me livrer moi même au SPECTRE. Dire que j'avais prévu de te faire un cadeau avant que tu partes..."

Il retrouvera sa figure calme, sincère, un peu de mélancolie encore visible dans les yeux.
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MessageSujet: Re: 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] I_icon_minitimeDim 21 Avr - 2:50

« Ecoute-moi bien petite. Là tu es allée trop loin. Tu me traites comme un chien, tu fais la mauvaise femme. Mais moi je pourrais le faire aussi, facilement. Ne pense pas que je reste bête et soumis, parce que tes attaques inutiles, je peux te les rendre en pire encore ! A ce jeu là je serais vainqueur si je le voulais ! »

Alors je n'étais pas la seule à sortir ses griffes. Mais je ne répliquais rien, non je crois que là il avait réussi à me la fermer. Je me sentais carrément humilier et mal alaise. Si peu de mots m'avait fait comprendre que j'étais allé trop loin. J'avais mal agis et je l'avouais. De plus, c'est vrai que j'ai agis comme une vraie salope. Pour la première fois de ma vie, j'avais eu l'intention de vouloir attaquer quelqu'un et j'avais utilisé mon corps et mon charme pour envoûter cette personne. Non mais qu'est-ce qui c'était passé !? En temps normal je serais resté là à pleurer pendant quelques minutes, enfin... Plusieurs minutes. Et je serais partit chez moi sans rien dire. J'en serais resté là. Mais pourquoi j'avais autant ressentit le besoin de vouloir le frapper ? Peut-être qu'avec le temps, j'avais accumulé ma frustration et c'était ce soir que tout à voulu sortir ? Chose certaine, mon attitude avait bien choqué Dominic. Et je le comprenais... J'ai été méchante, maintenant c'était à son tour.

« Oui j'ai été un salaud, oui tu m'en veux. Mais tu es incapable de comprendre ce que c'est se racheter ? Tu veux que je souffre encore, et encore, et encore, mais ce que j'ai fait, en aurais-tu été capable ? Si ton patron que tu ne connaissais pas vraiment avait été condamné à mourir, et que toi tu mourrais si tu essayais de t'y opposer, tu aurais fait quoi ? Tu aurais sacrifié ta vie en plus de la sienne ? J'ai sacrifié tout, ma vie, ma fortune, mes employés, mes énormes projets, un avenir immense, Greene Planet, une participation prépondérante dans un projet qui sauverait la planète de la crise pétrolière... Tu l'aurais sacrifié TOUT CA ?! Pour un homme que tu connaissais si peu ? Je ne pense pas. Surtout que les premiers jours, tu n'es plus toi même, tu es fou, tu n'arrives pas à avoir d'empathie, la peur de la mort fais de toi un zombie sous influence, tu n'es plus assez humain pour comprendre que c'est mal de tuer. Je me suis détaché de ça, et seule une partie y seraient arrivés. Et toi, en contrepartie de tout ce que je sacrifie pour toi, du fait que je me suis humilié, ridiculisé, ouvert et confié à toi comme ni ma mère ni un psy ne me verra jamais me confier, que j'ai accepté tes coups, tes insultes, et ton coup de salope.... en contrepartie de ça tu veux me traiter comme un monstre ! »

Du coin de l'oeil, je voyais que Greene me pointait du doigt. Je ne le regardais pas, je refusais de voir son regard qui devait être si frustré et menaçant. Je rougissais à toutes les remarques qu'il faisait. Bien que je veuille me manifester, rien ne sortit de ma bouche. Le stresse montait en moi ce qui m'empêchais de prendre la parole. De toute façon, Dominic recommençait à parler. Décidément lui aussi ne lâchait pas son bout. Nous étions un peu pareils.

« Alors explique-moi ce que je dois faire ! »

Oh non, pas encore... Par l'émotion que me créer cette lourde situation, je sentais les larmes monter. Elles ne coulaient pas, mais je sentais que je n’allais pas les retenir très longtemps. Depuis que je suis toute petite, je n'aime pas me faire crier dessus. Je deviens vite sensible et je pleure. C'est en quelques sortes un moyen de défense pour faire arrêter la personne qui me chicane. Oui c'est très enfantin comme réaction de toujours pleurer mais je suis une grande enfant. Je garde un esprit enfantin et enjouer ! C'est ça la vraie moi.

« J'ai choisit de me sacrifier. Et je suis devenu après 43 ans un homme qui a du bon en lui. Mais tout ça, je l'ai fait pour une personne. Une. Celle qui m'a sourit, respectée, appréciée pendant des années. Cette fille adorable, attachante et tolérante qui était à ma table tout à l'heure. Qui a dit à quelqu'un qui ne l'avait jamais entendu qu'il était formidable, et qui lui a préparé des gâteaux maisons. Cette femme, innocente, gentille, paralysée par terre et en détresse, j'ai comprit qu'elle était un trésor rare pour ce monde, comme pour moi, et qu'elle valait que je fasses tout pour elle. Mais pas cette femme que je vois depuis tout à l'heure, cette femme sadique et sans pitié, qui me ment, joue avec moi, et se réjouit sans satiété de l'immensité de ma douleur. Elle, elle ne mérite rien que je fasse pour elle, elle est aussi mauvaise que je l'étais avant de faire marche arrière pour t'épargner. Je ne me battrai que pour la femme formidable qui réchauffe mon coeur rien qu'à la savoir en ce monde, pas pour la saleté qui ne m'apporte que des souffrances monstrueuses. Quand je pense que je pourrais encore... Te renverser de force, sortir mon flingue et te tirer une balle dans la tête, là je me rachèterais auprès de mon organisation et la belle vie reprendrait comme avant, et en bonus je pourrai me venger et me soulager de toutes les horreurs que tu m'as balancé ! Si la Scarlett de tout à l'heure est morte, remplacée par cette nouvelle Scarlett que tu révèles en ce moment, il m'est inutile de défendre sa vie, puisqu'elle est déjà morte ! Tu vois ce que je veux dire ? Si Scarlett telle que je l'apprécie n'est plus et ne sera plus, je n'ai aucun intérêt à tout risquer pour toi, tout ce que je gagnerai c'est ton venin, c'est tes attaques, c'est que tu me détruiras ! D'autant que si elle est partie à jamais, je n'ai plus aucun intérêt à rien. Mais pourtant, je ne le ferais pas, je ne te tuerais pas. Tu pourras partir, je te donnerai une somme qui te permettra de te cacher à l'autre bout du monde et à subsister. Mais je ne t'accompagnerai pas dans cette aventure, je ne me détruirai pas davantage que je le suis en me cachant avec toi. »

Alors là, je découvrais beaucoup de choses que j'ignorais. On dirait bien que je ne représentais pas n'importe qui pour Dominic. Il y avait qu'une seule phrase qui se répétait dans ma tête « Je ne me battrai que pour la femme formidable qui réchauffe mon coeur. » Ça me faisait encore plus rougir. Là je le sentais ! J'étais prête à dire les mots qu'ils faillaient pour me faire à mon tour pardonner. Pas question de retourner en arrière, c'est maintenant ou jamais !

« Dominic je suis dé... »

Ah puis non ! Ça ne voulait pas sortir. Ce n'est que quelques mots, mais ils représentent beaucoup. Même moi j'ai de la misère à dire désoler. Ça viendra dans la soirée... Pour l'instant je laissais continuer Dominic.

« Maintenant, dis-moi ce que tu es. Dis-moi si tu redeviendras rapidement la bonne Scarlett, celle que j'ai invité ici et qui m'appréciait, et celle que j'ai vu pleurer il y a encore quelques minutes. Ou si tu me détesteras toujours, et veut d'aujourd'hui jusqu'à bien longtemps dans l'avenir me faire souffrir encore. Je ne fais pas de chantage, juste je dis ce qu'il me sera supportable : Si tu es la première que je décrivais, je ne remercierai jamais assez Dieu, s'il existe, je ferais tout ce qu'il faut pour lui rendre son bonheur et enterrer l'homme mauvais que j'ai été. Et je t'accompagnerai dans le danger tant que tu en auras besoin. J'ai d'ailleurs pensé à un plan pour nous deux. Mais si tu es la deuxième et que tu ne peux pas supporter de t'associer à moi, je ferais comme je l'avais dit, je te donnerai les moyens de t'éloigner définitivement de moi, et on ne se contactera plus jamais. Parce que je pourrais pas supporter d'être toujours prêt de quelqu'un qui me déteste, je finirai par me livrer moi même au SPECTRE. Dire que j'avais prévu de te faire un cadeau avant que tu partes... »

Il voulait m'offrir un cadeau ? C'est gentil... Mais voudrait-il encore me le donner ? Surement pas si je reste avec cette attitude qui ne me ressemblait pas. Je chiffonnais le bas de ma robe entre mes petits doigts et laissait quelques larmes sortirent. Je ne pouvais plus me retenir c'était fini. Mais maintenant il est dur d'être considéré comme vraiment sérieuse. J'ai peur de parler dans le vide. Peut-être que Dominic ne voudra pas comprendre et penser que j'essaie encore une fois de l'amadouer ? Mais je devais quand même m'expliquer. Je suis calme, il est calme. Enfin je crois qu'il est calme et qu'il ne prendra pas vite les nerfs. Je dois être directe, mais douce. Je dois être la vraie moi. Pas cette salope qui a osé manipuler monsieur Greene.

« Dominic... Je sais que c'est rapide mais, je suis désolée. J'ai été méchante, très méchante. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est bien la première fois que je ressens autant d'émotion en même temps. J'ai surtout été choqué de voir que tu voulais me tuer. Mais tu m'as épargné. Tu es gentil, pour l'instant plus que moi... Je ne savais pas que je représentais beaucoup pour toi. Je croyais que tu me voyais comme une simple collègue de travail. Je ne pensais pas vous avoir fait autant d'impacts. Tout à l'heure j'ai été touché et surtout soulager de voir que tu me laissais en vie. Tu risques ta vie pour la mienne... Mais j'ai tout de suite eu le besoin de me venger ! Je ne voyais que le côté négatif de la situation. Est-ce que tu me pardonnes pour tout ce que je t'ai fait ? Si je peux me permettre... J'aurais pu te tuer aussi. Nous aurions pu mourir les deux. Mais quand j'ai vu ton visage, principalement tes yeux, j'ai vu autre chose. Tu te laissais faire, tu n'empêchais pas mes coups... Tu aurais pu de défendre c'est vrai, mais tu ne l'as pas fait. Je ne comprends pas pourquoi, mais tu es resté là sans rien faire. Bon tu as brisé un vase et frapper un meuble, mais rien qui me touchait moi. »

Ouf, pour une fois les larmes ne glissaient pas sur mes douces joues. Je ne me sentais pas satisfaite de tout ce que je lui avais dit. On dirait que je tournais autour du pot. Je n'avais jamais été bonne pour me faire pardonner. En fait, c'était rare que je réagisse en étant aussi méchante. Donc des situations comme celle-ci, j'en ai vu rarement, je ne sais pas quoi dire ni quoi faire.

« Je regrette de t'avoir choqué. Je regrette de t'avoir dit des méchancetés. Je regrette tout ce que je t'ai fait de mal dans cette soirée. Mais je sentais que ce n'était pas moi qui te faisais tout ça. Je n'oserais jamais frapper quelqu'un... Sauf pour me défendre. Mais cette fois-ci je n'étais pas en danger. Peut-être que je me sentais en danger sans le savoir ? »

Bon cet argument est nul, mais c'était peut-être vrai ! Je prenais le temps de bien respirer et recommençait...

« Si seulement je n'aurais pas lu ce message. Nous aurions pu éviter toute cette soirée, tous les problèmes qui vont nous arrivez seront de ma faute. Désoler... Sinon, tu as un plan pour nous deux ? On a plus trop de temps avant que SPECTRE nous rattrape et découvre ce que tu as fait, enfin, ce que nous avons fait. J'accepte de vivre cette aventure avec toi mais à une seule condition. Que tu acceptes de me faire un câlin et qu'on oublie un peu toute notre rage... Et non ce n'est pas une ruse pour te frapper. Je t'ai assez humilié aujourd'hui. Déjà que je ne savais même pas que je te... Réchauffais le cœur ? »

À mes derniers mots, je riais un peu. Non pas un rire moqueur, mais un rire amicale. Un peu plus joyeux. J'ouvrais tranquillement mes bras toujours en me demandant si Dominic allait accepter d'oublier une partie de cette soirée. Après tout, il fallait mieux oublier. Sinon pour la suite, tout iras mal. Je n'allais surement pas tout effacer de ma mémoire, parce qu’en même temps je crois que ça me fait une bonne leçon... Ne pas utiliser mon corps pour atteindre les garçons. Et de plus, si je restais toujours coincer mentalement dans cette soirée, je ne pourrais pas évoluer mon amitié avec Dominic.
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MessageSujet: Re: 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] I_icon_minitimeDim 21 Avr - 21:51

Elle s'était calmée, dés qu'il avait crié. Il savait que ça marcherait, ou en était quasiment sur. Il avait détruit la domination physique comme psychologique de Scarlett, maintenant qu'elle était en face d'un homme colérique et menaçant, en position inférieure, elle ne cherchait plus à le blesser. C'était donc la preuve qu'elle était calculatrice, elle avait attendu le Dominic pleurant et soumis pour déchaîner les possibilités autorisées par sa supérorité et se pliait maintenant que ce n'étais plus possible. Mais peut être, et il l'espérait, qu'elle avait un peu mieux comprit son mauvais comportement.

Quand il eu finit, il était essoufflé, libéré, le calme et l'attention revenaient. Il avait peut être trop parlé, et de façon chaotique, peut-être donné l'air d'un fou. Il le regrettait déjà, enfin, sans le regretter, vous voyez. Chose positive cependant, le visage de Scarlett avait parfois rougi. On ne rougit pas quand on ne se sent pas coupable et n'a pas honte, quand on a simplement peur on baisse les yeux et on intériorise sa colère qui nous détruit les entrailles comme un acide.


« Dominic... Je sais que c'est rapide mais, je suis désolée. J'ai été méchante, très méchante. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est bien la première fois que je ressens autant d'émotion en même temps. J'ai surtout été choqué de voir que tu voulais me tuer. Mais tu m'as épargné. Tu es gentil, pour l'instant plus que moi... Je ne savais pas que je représentais beaucoup pour toi. Je croyais que tu me voyais comme une simple collègue de travail. Je ne pensais pas vous avoir fait autant d'impacts. Tout à l'heure j'ai été touché et surtout soulager de voir que tu me laissais en vie. Tu risques ta vie pour la mienne... Mais j'ai tout de suite eu le besoin de me venger ! Je ne voyais que le côté négatif de la situation. Est-ce que tu me pardonnes pour tout ce que je t'ai fait ? Si je peux me permettre... J'aurais pu te tuer aussi. Nous aurions pu mourir les deux. Mais quand j'ai vu ton visage, principalement tes yeux, j'ai vu autre chose. Tu te laissais faire, tu n'empêchais pas mes coups... Tu aurais pu de défendre c'est vrai, mais tu ne l'as pas fait. Je ne comprends pas pourquoi, mais tu es resté là sans rien faire. Bon tu as brisé un vase et frapper un meuble, mais rien qui me touchait moi. »

C'était peut être hâtif, mais tout de suite Dominic ressentit un profond soulagement. Un soulagement qu'il n'avait sans doute jamais eu (peut être même pas quand son poste important au SPECTRE) il était étrange de voir comme cette fille pouvait le rendre fou, dans les bons comme les mauvais sens. Et il la cru. Elle changeait peut être de discours par rapport à avant sa colère, mais il la cru sans peine. Il fallait peut être ne pas le montrer tout de suite.

« Je regrette de t'avoir choqué. Je regrette de t'avoir dit des méchancetés. Je regrette tout ce que je t'ai fait de mal dans cette soirée. Mais je sentais que ce n'était pas moi qui te faisais tout ça. Je n'oserais jamais frapper quelqu'un... Sauf pour me défendre. Mais cette fois-ci je n'étais pas en danger. Peut-être que je me sentais en danger sans le savoir ? »

Il répondit par une phrase posée, entre calme presque timide et gravité :

"Tu n'es pas la seule à être désolée, et pas la seule dans tout ce que tu décris"

« Si seulement je n'aurais pas lu ce message. Nous aurions pu éviter toute cette soirée, tous les problèmes qui vont nous arrivez seront de ma faute. Désoler... Sinon, tu as un plan pour nous deux ? On a plus trop de temps avant que SPECTRE nous rattrape et découvre ce que tu as fait, enfin, ce que nous avons fait. J'accepte de vivre cette aventure avec toi mais à une seule condition. Que tu acceptes de me faire un câlin et qu'on oublie un peu toute notre rage... Et non ce n'est pas une ruse pour te frapper. Je t'ai assez humilié aujourd'hui. Déjà que je ne savais même pas que je te... Réchauffais le cœur ? »

Dominic eu un très discret sourire, le premier depuis un moment. Ce qu'elle disait était tout à fait pertinent. C'était tellement jolie qu'il y avait de quoi encore se méfier... Mais non, Scarlett était Scarlett, une fille trop gentille, et ce n'était pas méchant de le dire, trop fragile pour rester une garce de longs moments. Tout à l'heure, elle avait piqué une crise très féminine -selon des analystes de la pensée comme Freud, c'était un moyen d'exprimer une frustration trop longtemps contenue (sexuelle !) mais Dominic se moquait de si c'était vrai ou pas.
Il marcha vers elle et la prit dans ses bras. Ceux de la femme se refermèrent sur son dos. Plus qu'un contact, il la serrait, pour lui montrer la force de son pardon comme de son affection. Une chaleur énorme entre eux. Moins celle des deux corps émus que celle de la réconciliation, vrai flamme, rassurante, enivrante, touchante. Après quelques secondes, il approcha la bouche près de son oreille pour lui dire ces mots en semi-chuchotement, d'un ton doux et câlin :

"Tu n'es pas la seule coupable d'avoir lu ce message. J'avais deux adresses mails connectées, et tu es allée sur celle des messages confidentiels, que je n'avais pas prit la peine de bien déconnecter, pensant que la timide Scarlett ne se permettrait jamais de fouiller, et qu'elle ne tomberait de toute façon pas sur la bonne adresse... Mais qu'importe, j'ai été nul, très imprudent, j'ai fait une erreur hallucinante. Et le destin a choisit de m'en punir, mais pas seulement, il a choisit de te punir aussi. Par ma faute. Et ça je ne peux pas me le pardonner. Surtout que... si j'avais pas réagi jamais tu n'aurais vraiment su tout ça sur le SPECTRE"

Ses mains firent de légères caresses sur le dos de la jeune femme, purement affectueuses et rassurantes ; la nudité du dos le surprit et le mit d'abord mal à l'aise. Il fallait ne pas succomber comme tout à l'heure à la chaleur sensuelle qui entrait dans ses paumes jusqu'à loin, bien plus. Il lui redit doucement :

"Je te pardonne. Et toi pardonne-moi. Cette rage est finie, tout est oublié. Nous ne devons plus jamais connaitre un moment aussi mauvais"

Et avec un tout petit rire taquin :

"Plus jamais nous ne serons aussi proche, tu disais ? Nous le sommes encore plus que tout à l'heure. Même s'il n'y a pas le troublant... sous-entendu qu'il y avait"

Et un autre rire amical.

Quand ce fut finit, il fut temps de passer à autre chose :

"Bon, avant de renouveler un aussi agréable moment, je propose qu'on discute de choses sérieuses, à propos de ce qu'on va faire. Pourquoi pas à table ? Il reste encore le dessert, des profiteroles, elles sont divines. Je vous en conseille, même si je me doute que vous avez peut être l'estomac coupé. Moi en tout cas, je suis affamé, curieusement."

Il regagna la table et fit un peu de ménage ; par exemple il jeta aussitôt la bouteille de vin blanc à la poubelle. Après s'être assit, il reprit :

"J'ai un peu réfléchit à notre situation comme je l'ai dit. Et j'ai pensé à cela : le SPECTRE n'est peut être pas au courant de mon histoire. Aussi puissant soient ses logiciels espions, s'il y en a sur mes ordinateurs, ils n'ont probablement aucun moyen de relever l'incident. Mais il n'y a pas que ça... Je suis un des grands numéros de l'Organisation, on m'a nommé porte-parole et aide à la finance. Donc, je dois être souvent espionné par je ne sais qui, et ils connaissent tous ceux qui me sont proches. Vous, tu es ma secrétaire, ils se demandent alors tout de suite si nous somme très proches, et il est probable que tu sois espionnée au même titre que moi. Donc, j'espère que tu n'as envoyé de messages sur le mail que t'as vu à personne, sinon on est cuits.
Je me suis dit qu'on devrait peut-être faire comme ça : pas fuir tous les deux en même temps et au même endroit, sinon ils nous retrouveront facilement. Je propose ça : je t'accorde un long congé, sous prétexte de fêter tes six années de travail exceptionnel à mon service, et tu partiras au Canada, chez ta tante. Tu y resteras quelques semaines, voir un mois, le temps qu'on voit si les choses se sont arrangées. Moi je resterais exercer mes fonctions, comme ça je saurais s'il y a un problème. S'il y en a un, je devrais être abattu rapidement, mais tu seras loin, et s'il n'y a aucune trace de là où tu es cachée dans mes messages, donc tu auras des chances de t'en sortir, toi au moins. S'il n'y a pas de problème, quand j'en serais assuré je te rappellerai et tout reviendra à la normale. Personne ne saura rien, et si tu sais garder un secret pour défendre ta vie, notre vie d'avant reprendra. Qu'en dis-tu ?"
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MessageSujet: Re: 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] I_icon_minitimeMar 23 Avr - 0:24

Dominic avançait vers moi et me faisait un câlin. Cet acte venait mettre fin à notre colère et à cette engueulade qui avait très mal tourné... Mais au final, nous avions passé à autre chose. Pendant notre douce accolade, je sentais la chaleur de Dominic qui m'envahissait. Je me sentais un peu timide, mais je restais dans les bras de mon patron. Il me murmura ceci à l'oreille...

« Tu n'es pas la seule coupable d'avoir lu ce message. J'avais deux adresses mails connectées, et tu es allée sur celle des messages confidentiels, que je n'avais pas prit la peine de bien déconnecter, pensant que la timide Scarlett ne se permettrait jamais de fouiller, et qu'elle ne tomberait de toute façon pas sur la bonne adresse... Mais qu'importe, j'ai été nul, très imprudent, j'ai fait une erreur hallucinante. Et le destin a choisit de m'en punir, mais pas seulement, il a choisit de te punir aussi. Par ma faute. Et ça je ne peux pas me le pardonner. Surtout que... si j'avais pas réagi jamais tu n'aurais vraiment su tout ça sur le SPECTRE. »

« C'est de n'autre faute à nous deux... Et de toute façon, si je n'aurais pas entrer dans votre bureau ce jour-là, et bien ça aurait pu être une autre personne. Je ne dirais jamais rien sur ce message, ça sera notre secret. »

Je souriais gentiment à mon interlocuteur et eu un frisson. Sa main caressait mon dos. Ça me chatouillait un peu mais je restais là à sourire bêtement comme une enfant. Cette caressait ne me dérangeait pas, je savais bien que c'était simplement amicale. Mais cette fois-ci je ne faisais rien, je laissais Dominic faire puisque je ne voulais pas refaire le même coup que tout à l'heure. C'était très insultant comment j'avais agis. Mais bon, ça fait partie du passé.

« Je te pardonne. Et toi pardonne-moi. Cette rage est finie, tout est oublié. Nous ne devons plus jamais connaitre un moment aussi mauvais. »

« Oui tu as raison, mais nous ne pouvons pas prévoir l'imprévu. »

Et la soudainement il commençait à rire. Je souriais par le comportement de mon patron et l'écoutais parler.

« Plus jamais nous ne serons aussi proche, tu disais ? Nous le sommes encore plus que tout à l'heure. Même s'il n'y a pas le troublant... sous-entendu qu'il y avait. »

« Oh mais j'étais choqué quand j'avais dit ça ! »Dis-je en riant.

« Bon, avant de renouveler un aussi agréable moment, je propose qu'on discute de choses sérieuses, à propos de ce qu'on va faire. Pourquoi pas à table ? Il reste encore le dessert, des profiteroles, elles sont divines. Je vous en conseille, même si je me doute que vous avez peut être l'estomac coupé. Moi en tout cas, je suis affamé, curieusement. »

« Oui pourquoi pas, j'ai aussi faim. »

Je me levais et replaçais correctement ma robe. Je trouvais ça dommage, je me sentais bien dans les bras de Dominic. Mais je garde encore cette belle chaleur... De plus nous ne pouvions pas rester là toute la soirée. Il y avait encore le désert à manger. Moi aussi j'avais encore faim. Quand j'ai exprimé tout ma colère, ça m'avait ouvert l’appétit.

Je me dirigeais vers la cuisine avec Dominic et l'observais jeter la bouteille. Après quelques secondes, je m'assoyais sur mon ancienne chaise et regardais Greene. Ça n'avait pas pris de temps avant qu'il recommence à parler. Il est plutôt bavard ce soir.

« J'ai un peu réfléchit à notre situation comme je l'ai dit. Et j'ai pensé à cela : le SPECTRE n'est peut être pas au courant de mon histoire. Aussi puissant soient ses logiciels espions, s'il y en a sur mes ordinateurs, ils n'ont probablement aucun moyen de relever l'incident. Mais il n'y a pas que ça... Je suis un des grands numéros de l'Organisation, on m'a nommé porte-parole et aide à la finance. Donc, je dois être souvent espionné par je ne sais qui, et ils connaissent tous ceux qui me sont proches. Vous, tu es ma secrétaire, ils se demandent alors tout de suite si nous somme très proches, et il est probable que tu sois espionnée au même titre que moi. Donc, j'espère que tu n'as envoyé de messages sur le mail que t'as vu à personne, sinon on est cuits.
Je me suis dit qu'on devrait peut-être faire comme ça : pas fuir tous les deux en même temps et au même endroit, sinon ils nous retrouveront facilement. Je propose ça : je t'accorde un long congé, sous prétexte de fêter tes six années de travail exceptionnel à mon service, et tu partiras au Canada, chez ta tante. Tu y resteras quelques semaines, voir un mois, le temps qu'on voit si les choses se sont arrangées. Moi je resterais exercer mes fonctions, comme ça je saurais s'il y a un problème. S'il y en a un, je devrais être abattu rapidement, mais tu seras loin, et s'il n'y a aucune trace de là où tu es cachée dans mes messages, donc tu auras des chances de t'en sortir, toi au moins. S'il n'y a pas de problème, quand j'en serais assuré je te rappellerai et tout reviendra à la normale. Personne ne saura rien, et si tu sais garder un secret pour défendre ta vie, notre vie d'avant reprendra. Qu'en dis-tu ? »


« Je n'ai pas parlé du mail à personne. Mais... Je croyais qu'on devait rester ensemble. Et qui dit qu’on n’est pas sur surveillance genre... En ce moment ? Et si quelqu'un écoutait tout ce qu'on dit. Ton plan ne fonctionnerait pas, on me retrouverait et au final bah, on serait mort les deux. Ah et autre raison, je ne veux pas que tu meurs par ma faute ! Si tu dois mourir, je ferais quoi moi ? Plus d'emploi, la mort de mon patron dans ma tête pendant toute ma vie, le SPECTRE viendra surement me tuer... Il ne prendra pas de chance, il va m'éliminer. Sincèrement, j'ai peur. Je n'aime pas cette histoire. Ça m'inquiète trop... »

Je passais rapidement ma main dans ma chevelure blonde et soupirais. C'était certain ! Tout finirait très, très très mal. Je déteste penser négativement, mais cette fois-ci je ne vois pas beaucoup de chance de survivre. Oui il y avait l'idée de me faire prendre des vacances, mais Dominic risquait sa vie pour la mienne. Pour être honnête, je n'aimais pas son idée. Mais je devais surement accepter, il n'y a pas vraiment d'autre solution. Et si tout se passe bien, je pourrais revoir mon patron et reprendre une vie plutôt normale. Quoi que cette organisation secrète aura toujours de gros doutes ?

« Hey ! Mais attend... Et s'ils savaient que quelqu'un avait regardé sur ton ordinateur ? Ton plan ne fonctionnerait pas. Mais j'accepte pour ton plan, je ne vois pas d'autre solution pour que tout redevienne normale. »

Bon, je pouvais trouver tous les défauts de son plan, ça restait la meilleure solution pour qu'on reste en vie. Soudainement, j'eu une sorte de flash éclair dans ma tête. Je venais tout juste de réaliser que le gentil Dominic Greene est comme une sorte de criminel. Et bah c'était maintenant que je remarquais cette information !

« Dominic... Depuis 6 ans je travaille pour vous. Pourquoi vous ne m'avez jamais parlez de vos activités criminelles !? Vous aviez toujours eu confiance en moi et de plus, je commençais à me douter que vous me cachiez un secret. Et ça bien avant de lire le mail. »
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Dominic Greene
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MessageSujet: Re: 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] I_icon_minitimeMar 23 Avr - 23:40

« Je n'ai pas parlé du mail à personne mais je... Je croyais qu'on devait rester ensemble. Et qui dit qu’on n’est pas sur surveillance genre... En ce moment ? Et si quelqu'un écoutait tout ce qu'on dit. Ton plan ne fonctionnerait pas, on me retrouverait et au final bah, on serait mort les deux. Ah et autre raison, je ne veux pas que tu meurs par ma faute ! Si tu dois mourir, je ferais quoi moi ? Plus d'emploi, la mort de mon patron dans ma tête pendant toute ma vie, le SPECTRE viendra surement me tuer... Il ne prendra pas de chance, il va m'éliminer. Sincèrement, j'ai peur. Je n'aime pas cette histoire. Ça m'inquiète trop... »

Elle n'avait pas tout à fait tort. Mais restait un peu pessimiste. Normal quand on ne connait pas trop le terrain.

"Je pense que... Si on n'échange pas de mails ni de SMS, jusqu'à ce qu'on ait de nouveaux ordinateurs, ils ne nous retrouveront pas. Par contre, leurs services de renseignements sont si efficaces qu'ils pourraient leur permettre de retrouver un jour ta ferme au Canada. Notre seule chance serait de couper les contacts avec tout le monde, à jamais, et de recommencer une vie dans un coin du monde où personne ne nous a jamais vu ni aurait d'idée de nous voir... Là nous pourrions nous en tirer. J'ai assez d'argent en réserve pour nous faire durer éternellement. Mais au prix de quoi ? De tous nos projets, nos attache et notre liberté ?"

Il était clair, il le comprit tout de suite, qu'il fallait trouver quelque chose d'autre. Mais quoi ?



« Hey ! Mais attend... Et s'ils savaient que quelqu'un avait regardé sur ton ordinateur ? Ton plan ne fonctionnerait pas. Mais j'accepte pour ton plan, je ne vois pas d'autre solution pour que tout redevienne normale. »

"Non, même s'ils pouvaient lire sur mon ordinateur, tant que mon adresse IP ne change pas, ils pourraient, même avec le plus perfectionné des systèmes, seulement voir tout ce qu'on fait avec mon ordinateur, mais pas qui se sert de la souris ; l'ordinateur ne va pas lui même crier "c'est Scarlett, je l'ai vu !". Il ont seulement vu que quelqu'un consultait mes mails, je le fais régulièrement, ça pouvait simplement être moi, qui avait oublié quelque chose. Par contre, tu as raison quelque part... S'ils me tuent, même si on a échangé aucun message, ils pourraient te retrouver. Et s'ils me torturaient, je pourrais résister autant que je pourrais, avec une bonne torture on finit toujours par craquer...Je réfléchis."

Il croqua une profiterole au bout de sa fourchette. Quelques minutes passèrent, et il reprit :

"Ecoute Scarlett, on s'en tirera peut être mieux si on est pas dispersés et qu'on peut communiquer directement. Et à distance ou pas, ça ne changera rien, sinon qu'on s'ennuiera plus et sera plus angoissés. Alors je te propose ça : je t'accompagnerai à la ferme. Je resterais en contact avec tout le monde, et on verra si j'ai un message inquiétant du SPECTRE qui arrive par hasard, je pourrais alors peut être savoir s'il vaudrait mieux qu'on change de repaire. On passera là bas quelques semaines, très calmement, personne ne saura où on est, et on ne se fera pas remarquer. On partira après un moment. Vous, ce sera justifié par un long congé payé pour 6 années d'excellent travail, et moi... Je vais me poser un congé spécial pour des petites vacances. Je l'ai rarement fait, mais j'ai le droit : j'ai l'avantage d'être le patron et de fournir presque tous les fonds, je pourrais ne presque rien foutre si je voulais. Je nommerai un remplaçant occasionnel, et on ira là bas attendre un peu. On verra la suite. C'est le mieux que j'ai trouvé, sinon tu as une autre idée ?"

Elle arriva peu après à un autre sujet.

« Dominic... Depuis 6 ans je travaille pour vous. Pourquoi vous ne m'avez jamais parlez de vos activités criminelles !? Vous aviez toujours eu confiance en moi et de plus, je commençais à me douter que vous me cachiez un secret. Et ça bien avant de lire le mail. »[/justify][/quote]

Bien qu'un peu naive, cette question le dérangea assez. Il était gêné, se sentait nu devant la jolie femme. Il ne pouvait nier qui il était, nier d'être un criminel. C'était grave, et ça elle ne pouvait l'aimer, même si elle posait la question d'une façon innocente et aimable comme si elle ne l'aurait jamais critiqué d'être un criminel.

"Moi, criminel... Je ne sais pas. Je n'ai jamais tué personne. Je n'ai jamais directement et consciemment ordonné de tuer qui que ce soit. J'ai été des années cet homme : un trader d'une organisation clandestine, qui ne servait qu'à augmenter les performances de leur commerce, à leur faire gagner plus d'argent. Je n'ai jamais vraiment su si augmenter leurs bénéfices augmentaient le nombre de morts qu'ils causaient, et je ne savais même pas qui, et même si ils étaient responsables de morts. De magouilles financières, sans doute. J'ai travaillé avec eux sans avoir droit de connaitre toutes leurs actions et leurs plans, mais j'ai récemment obtenu une place dans leur haut-conseil, et je pense que j'aurais les réponses à toutes mes questions d'un jour à l'autre. C'est eux qui m'ont contacté un jour par hasard, je ne les connaissais pas, c'est comme ça que j'ai commencé à travailler pour eux. Je n'avais au début aucune idée de qui ils étaient, juste qu'ils étaient clandestins et touchaient volontiers à de l'illégal. Je n'ai pas osé refuser de travailler pour eux, c'est vrai, mais c'était aussi par peur de conséquences. J'avoue qu'il y avait aussi l'attirance de l'argent, du pouvoir, de la grandeur... Mais ça c'est purement humain, rien de monstrueux de ma part. Même si je sais que j'aurais pas du accepter, oui... Seulement, au fur et à mesure, j'ai comprit que si je quittais le groupe on ne me ferait pas confiance et je finirais avec une belle dans la tête. Je me suis dit, monter c'est mieux que mourir finalement, et je changerai rien à cette organisation : avec ou sans moi, elle changera rien du mal qu'elle fait. Qui j'y suis, je n'y suis rien, juste un maillon qui pourrait être facilement remplacé par un autre."

Il se rafraichit d'une gorgée de rouge.

"Je ne vous ai pas dit que j'avais des liens avec le crime parce que... imaginez-vous à ma place, même avec tout le temps que je vous ai connu : nous n'étions pas intimes. Votre image de moi aurait pu basculer dans les ténèbres, vous auriez pu me dénoncer et tout aurait mal fini. Ou même simplement perdre de cette image de l'homme gentil que j'étais et m'avoie en dégoût. Je n'avais simplement aucun intérêt à vous le révéler. Je ne l'ai révélé à personne de ma famille. Si j'avais eu une femme, seule elle l'aurait su, après des années de couple. Désolé."
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MessageSujet: Re: 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] I_icon_minitimeSam 27 Avr - 19:19

« Je ne vous ai pas dit que j'avais des liens avec le crime parce que... imaginez-vous à ma place, même avec tout le temps que je vous ai connu : nous n'étions pas intimes. Votre image de moi aurait pu basculer dans les ténèbres, vous auriez pu me dénoncer et tout aurait mal fini. Ou même simplement perdre de cette image de l'homme gentil que j'étais et m'avoie en dégoût. Je n'avais simplement aucun intérêt à vous le révéler. Je ne l'ai révélé à personne de ma famille. Si j'avais eu une femme, seule elle l'aurait su, après des années de couple. Désolé. »

« Ce n'est pas grave... Il est vrai que nous ne sommes pas très intimes. Maintenant je sais tout donc nous allons forcément être plus proches. Mais selon-moi, vous restez un homme gentil et aimable, pas un criminel. Quoi que... Tout à l'heure dans la chambre, j'ai pensé que vous étiez un psychopathe. »

Je mangeais une bouchée du dessert et cachais ma bouche avec ma main. Je souriais bêtement toujours en continuant de mâcher une profiterole. Le goût était un peu dégoûtant... Mais je ne portais aucun commentaire pour ne pas offenser le choix du dessert de Dominic. Quand j'avalais enfin ma bouchée, je retirais ma main de devant ma bouche et faisais un léger sourire forcer.

« C'est délicieux. »

Je lâchais un faible soupir discret et retrouvais un visage plutôt neutre. Je regardais mon assiette sans grand enthousiasme et me levais. Je crois qu'il est temps de partir. Je me dirigeais vers Dominic et dit...

« Je vais partir chez moi. J'ai besoin de me reposer et de bien digérer mon souper. Merci de m'avoir invité, c'était une belle soirée, enfin... Ça dépendait des moments. Je suis soulagé de ne pas être morte, peu de gens auraient changé d'idée. Désoler de vous avoir manipulé... D'ailleurs je pensais que vous alliez me repousser quand je commençais à être proche de vous. Enfin bref, c'était une soirée mouvementée ! »

Je faisais une accolade à mon patron et restais dans ses bras. Je réfléchissais à ce qu'il m'avait proposé comme idée pour éviter le SPECTRE. Je déposais mes deux mains vers le derrière de son cou et lui souriais gentiment.

« Ça me ferais plaisir si vous m'accompagnez au Canada. J'espère seulement que tout ira bien. Je m'inquiète beaucoup, cette histoire autour du SPECTRE me terrifie. Dominic vous n'avez pas un peu peur de mourir ? De plus ça sera de ma faute... Je vais toujours regretter d'avoir lu ce mail. »
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Dominic Greene
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MessageSujet: Re: 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] I_icon_minitimeLun 29 Avr - 20:50



« Je vais partir chez moi. J'ai besoin de me reposer et de bien digérer mon souper. Merci de m'avoir invité, c'était une belle soirée, enfin... Ça dépendait des moments. Je suis soulagé de ne pas être morte, peu de gens auraient changé d'idée. Désoler de vous avoir manipulé... D'ailleurs je pensais que vous alliez me repousser quand je commençais à être proche de vous. Enfin bref, c'était une soirée mouvementée ! »

Son absence allait laisser assez seul et triste Dominic, qui après les terribles incidents avait plus que jamais besoin d'être rassuré et de chasser tous les mauvais souvenirs précédents avec les échanges sympathiques, les rires et les étreintes. Mais il ne pouvait en vouloir à Scarlett de partir se reposer et réfléchir, cela lui remettrait les idées au clair et effacerait toute angoisse du moment subsistant (il avait d'ailleurs pensé antérieurement à lui évoquer ce droit don elle disposait, mais renoncé).

"C'est beaucoup plus à moi de m'excuser pour cette soirée. J'ai été bien pire que toi, tu étais en légitime défense et je t'ai mené dans ton état incontrôlable. Du moment que tu t'es excusée, je te pardonne tout. J'espère la même chose de toi, mais je pense maintenant que je n'ai même pas besoin de te le demander. Merci Scarlett, et repose-toi bien."

Il profita de cette dernière étreinte, et garda sa jeune secrétaire dans ses bras le plus longtemps possible. Cette soif de chaleur humaine et d'affection lui rappelait sa soif d'argent et de pouvoir. Mais il pensait qu'il n'avait pas à s'inquiéter pour cela, cette fois il avait soif comme un esprit pur a soif, comme un esprit qui ne forcera jamais l'autre à lui offrir ce qu'il convoite mais qui laisse au contraire l'autre venir s'il le mérite. La récompense méritée, et pas la récompense obtenue par triche.

« Ça me ferais plaisir si vous m'accompagnez au Canada. J'espère seulement que tout ira bien. Je m'inquiète beaucoup, cette histoire autour du SPECTRE me terrifie. Dominic vous n'avez pas un peu peur de mourir ? De plus ça sera de ma faute... Je vais toujours regretter d'avoir lu ce mail. »[/justify][/quote]

Elle avait peur, et il ne pouvait pas lui en vouloir, encore une fois. Lui même avait d'ailleurs peur mais, comment dire... d'une peur discrète et sourde, qu'il pouvait facilement contrôler après quelques minutes. Il était impressionné d'être si peu sensible à la menace de la mort, passé un peu de temps, alors que les rapports humains et les jeux qu'il ne contrôlait pas le conduisaient jusqu'à la panique.

"C'est aussi de la mienne de ne rien avoir fait pour t'empêcher de lire, en tout cas on a tous les deux eu une sacrée leçon. Arrête de t'excuser, arrêtons de nous excuser, ça ne changera plus rien maintenant. Pour répondre à ta question, oui j'ai peur. Mais je vais mieux, et je peux réfléchir tranquillement à des plans. Après tout, se débarrasser des obstacles c'est mon métier depuis toujours. De toute façon, rassure-toi, je te l'ai dit, il y a très peu, mais très peu de chances que le SPECTRE soit au courant. Et qui sait, si on se fait un jour capturer je peux peut-être négocier"

C'était un mensonge que cette dernière phrase, et pour elle et pour lui même, et il le savait. Mais c'était mieux que geindre. Quand ils se séparèrent, Dominic conclu ainsi :

"T'inquiète pas, tout va bien se passer, t'inquiète pas"
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MessageSujet: Re: 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] I_icon_minitimeMer 1 Mai - 23:10

« C'est aussi de la mienne de ne rien avoir fait pour t'empêcher de lire, en tout cas on a tous les deux eu une sacrée leçon. Arrête de t'excuser, arrêtons de nous excuser, ça ne changera plus rien maintenant. Pour répondre à ta question, oui j'ai peur. Mais je vais mieux, et je peux réfléchir tranquillement à des plans. Après tout, se débarrasser des obstacles c'est mon métier depuis toujours. De toute façon, rassure-toi, je te l'ai dit, il y a très peu, mais très peu de chances que le SPECTRE soit au courant. Et qui sait, si on se fait un jour capturer je peux peut-être négocier. »

Négocier ? Mouais… Dominic pourra toujours essayer, mais il ne réussira surement pas. Même si je voulais répliquer, je gardais mon commentaire pour moi. Inutile d’empirer la situation, je crois que nous avons assez vue le mauvais côté de la situation. Mais est-ce qu’il y a vraiment un bon côté ? Le seul point positif est que je vais être plus proche de mon patron, apprendre à mieux le connaître. Je crois que ça sera mieux pour moi. Ce soir j’ai été surprise par la décision de Green, il a eu un changement de comportement qui était inquiétant. Peut-être qu’il est souvent comme ça ? Je l’aurais remarqué depuis longtemps, après tout, chaque jour je le croise et passe du temps avec lui.

Quand notre accolade se termina, je gardais mes mains sur les épaules de Dominic.

« T'inquiète pas, tout va bien se passer, t'inquiète pas. »

Je souriais gentiment à mon patron. Il réussissait à me rassurer en disant que quelques mots. Si ça avait été de moi, je serais resté proche de lui ce soir... Mais je vais le laisser seul, c’était mieux comme ça.

« Bonne soirée Dominic. »

Pour finir la soirée en beauté, je faisais deux bisous sur les joues de Dominic et quittais l’appartement. Un départ un peu direct et court, mais j’allais bien vite revoir mon patron. Surement dans quelques jours… J’allais probablement continuer de travailler comme secrétaire pendant les prochaines semaines et après bah... Direction le Canada ! J’étais impatiente de revoir ma tante et mon oncle. Bien que cette soirée avait été mouvementé et même étrange, je l’avais aimé. C’était plutôt sympa comme petite fête. Il y avait eu de l’action, des larmes, des révélations… On se croirait presque dans les feux de l’amour ! Vivement mes 7 ans de travail !
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MessageSujet: Re: 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] 6 ans comme secrétaire, ça se fête ! [Scarlett Adams] I_icon_minitime

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