Juliana pèse 55 kilogrammes pour un mètre soixante-huit. Son origine portoricaine lui a valu ce teint légèrement basané qui s’accorde avec ses yeux et cheveux marron foncé, très proche du noir. Choisissant la queue de cheval par facilité, elle apprécie tout de même laisser parfois ses cheveux lâchés. En plus de son corps athlétique, elle sait illuminer son visage rond d’un sourire qui lui donne tout le charme dont elle a besoin. Elle peut aussi dégager du respect lorsqu’elle en ressent le besoin, et quand elle n’est pas d’humeur à rire, cela se remarque.
Elle a tout d’abord suivi une formation à la police municipale de Los Angeles, puis un entraînement plus poussé pour son entrée chez les S.W.A.T. N’ayant pas pour autant développé une force extraordinaire, ses atouts sont avant tout l’agilité et la vitesse. Même si cela lui donne un avantage certain pour les combats au corps à corps avec effet de surprise, elle opte plus souvent pour les armes à feu.
Élevée par son père depuis sa plus tendre enfance, Juliana s’est définie par un style plutôt masculin qui reflète son caractère de casse-cou et de rebelle. Même s’il lui arrive de s’habiller de manière féminine de temps à autre, elle préfèrera toujours ses bottes rangers, ses jeans usés, un simple t-shirt et sa veste en cuir noir fétiche.

Juliana n’a pas pour ainsi dire le caractère d’une vraie méchante. Son mental s’est révélé très instable suite au décès violent de sa mère. D’un côté, nous retrouvons un caractère fort, elle est très arrogante et sûre d’elle. Mais même si elle est certaine de ses idéaux de base, le manque d’une vraie figure de soutien lors de son enfance affecte son objectivité. Et donc, si elle n’est pas forcement manipulable par n’importe qui, une personne qui gagnera son respect pourra tout de même la pousser à aller au-delà de certaines de ses limites. Par amour, elle serait capable de tout. Mais heureusement, elle ne tombe pas si facilement sous le charme d’une personne.
Bien qu’elle ait quitté les forces de l’ordre, elle n’en oublie pas pour autant les codes de loyauté et d’honneur. Quand elle se bat pour une cause, c’est de tout son être et de tout ce qui lui reste de cœur. Elle n’est pas du genre à retourner sa veste. Cette époque lui aura aussi valu un sens aigu de la discrétion et de l'observation dont elle se sert à merveille.
Son jeune âge se ressent encore dans son caractère. Elle est narquoise et peu se montrer immature dans certaines situations. Cela ne l’empêche pas de prendre de bonnes décisions sous la pression, mais elle a tout de même besoin d’un mentor pour l’aider à ne pas s’éparpiller.
Le dernier trait de caractère que l’on remarque facilement est son impulsivité. Elle est très énergique et malgré cette rancœur, elle cherche à profiter des plaisirs de la vie.

Née le 23 avril 1990 à Mayagüez à Porto Rico. Sa mère, Teresa Montoya Castro, n’avait pas de travail et s’occupait de Juliana à temps plein. Pendant ce temps son père, Riquel Montoya, s’efforçait d’économiser le peu d’argent qu’il gagnait avec son emploi de carreleur afin de pouvoir offrir une vie plus « facile » à sa famille en partant pour les grandes villes américaines.
Depuis le décès tragique de sa mère alors qu’elle était tout juste âgée de 6 ans, Juliana n’a plus jamais abandonné l’idée de la venger. Rongée par cette injustice, elle rejoindra d’abord les forces de l’ordre de Los Angeles où elle vit depuis ses 3 ans (pour ainsi dire depuis toujours). Sa carrière envolée rapidement, c’est lors de sa première année chez les S.W.A.T qu’elle réalisera que sa voix ne sera probablement jamais entendue chez les « justes ». Ici, on écoute les ordres mais on ne peut se faire entendre. Sachant que ses idéaux ne pourront jamais être assouvi parmi ces gens, elle s’enfuit.
Survivant en volant et en squattant dans de vieilles bâtisses à travers le pays, elle finit par rencontrer Mike et Angie Leighton, frère et sœur dirigeant un petit gang de rue. Elle partagera son savoir-faire avec eux en échange de leur soutien. Elle entretiendra des relations intimes et amoureuses très fortes avec chacun des deux chefs. Après une année passée en leur compagnie, sa soif de vengeance s’était apaisée mais son envie de défendre une réelle cause ne l’avait pas quittée. Elle abandonne alors le gang à la recherche d’une personne qui pourrait la chaperonner et avec qui elle pourra faire entendre ses idées.
Jusqu’à présent, Juliana n’a jamais rencontré la personne qui la comprendrait et qu’elle pourrait servir. Elle se défoule donc en montant de petits coups par ci par là, avec l’espoir de se faire remarquer un jour par une personne digne de l’avoir dans ses rangs.